-
2006-02-07 - Bolivie
LA VIE DE CHAQUE PERSONNE EST UN TRÉSOR.

Sous le titre : "J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger", les évêques boliviens appellent à la solidarité envers les victimes de l’adversité de la nature : "Tant de douleur et de désespoir ne peuvent laisser indifférent aucun bolivien."

"Dans diverses régions, notre cher pays souffre des effets négatifs de la nature : débordements des fleuves, pertes de vies humaines, de récoltes, de bétail et d’habitations, et d’autres maladies, manque de nourriture et de médicaments. Les plus touchés sont les enfants et les anciens. Tant de douleur et de désespoir ne peuvent laisser indifférent aucun bolivien."

" Nous, évêques de Bolivie souffrons avec chacune des personnes sinistrées" continue le communiqué, réaffirmant l’importance d’unir soutien spirituel et solidarité matérielle. Dans ce sens, les institutions de l’Eglise dédiées aux oeuvres sociales doivent s’engager à réaliser tous les efforts possibles de solidarité.

Les évêques remercient ensuite le Gouvernement et les autorités "qui collaborent avec tant d’abnégation" pour aider les frères et soeurs victimes de l’inclémence de la nature.

Ils lancent un appel à toute la population et spécialement à ceux qui professent leur foi dans le Christ “à se montrer solidaires avec nos frères et nos soeurs que se trouvent dans l’indigence”, suivant l’enseignement de Jésus Christ : “J’ai eu faim et vous m’avez donné à manger...” (Mt 25, 35-36).

Le message des évêques boliviens signé par le Secrétaire Général de la Conférence épiscopale bolivienne, Mgr Jesus Juárez Párraga, évêque du siocèse de El Alto, se conclut par l’encouragement aux nombreuses personnes qui souffrent, à ne pas perdre l’espérance : "Vous n’êtes pas seuls. Nous sommes avec vous parce que nous considérons la vie de chaque personne comme le trésor le plus important de la création". (source : Agence Fides)

Retour aux dépêches