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2006-03-04 -
FAVORISER ET RESPECTER LA PROMOTION DE LA FEMME.

La délégation du Saint-Siège qui prend part à la 50ème session de la Commission sur la condition de la femme du Conseil économique et social des Nations-Unies en a rappelé le but, jeudi dernier 2 mars : "Parité et développement".

La IVème Conférence mondiale sur la femme et la XXIIIème session spéciale de l'Assemblée générale de l'ONU avait en effet pour sujet : "Femmes 2000. Parité, développement et paix pour le XXI siècle". La commission se réunità New York du 27 février au 10 mars afin de préparer les recommandations à porter au Conseil économique et social en matière de droits de la femme et de politiques de rééquilibrage social en faveur de la femme après vingt ans d'efforts.

Marilyn Martone, membre de la délégation du Saint-Siège auprès des Nations Unies, a salué les résultats de l'Année du micro-crédit en faveur principalement des petites entreprises féminines dans les pays en développement, initiatives qu'appuient depuis des années les Eglises locales.

Elle a par ailleurs souligné une recrudescence du trafic d'êtres humains qui frappe surtout les femmes, et les répercussions  des conflits armés sur les femmes et les jeunes filles, souvent victimes de viols. Elle a sévèrement condamné la violence sexuelle à l'encontre de la femme, soutenant les législations condamnant ces actes, et rappelé que le fléau de la prostitution féminine est une industrie qui pèse 3.000 millions d'US$ l'an.

"Le Saint-Siège condamne à nouveau vigoureusement la violence sexuelle dont les femmes et les filles sont fréquemment l’objet et il encourage l’adoption de lois qui les défendront efficacement d'une telle violence"... "Au nom du respect dû à la personne humaine, a-t-elle déclaré, nous ne pouvons pas ne pas condamner la culture répandue qui encourage l'exploitation systématique de la sexualité et corrompt des filles même très jeunes à laisser leurs corps être utilisés au bénéfice d’une industrie mondiale de 3 milliards de dollars".

Marilyn Martone a ensuite soutenu que "la culture qui encourage l'exploitation systématique de la sexualité" était "aussi dominante qu'elle est malsaine pour la société" et devait "être abordée avec plus que des mots". Notant que, "dans les conflits armés, les femmes et les filles sont également victimes de viols systématiques à des fins politiques", la déléguée du Saint-Siège a déclaré que "ceux qui laissent, encouragent ou commandent de tels actes méritent des sanctions autant que les responsables immédiats de ces crimes".

Elle a également noté combien il était "encourageant de voir la patience, l’honnêteté et le travail dur des femmes pauvres récompensées dans de nombreux endroits par quelques résultats comme ceux du micro-crédit." En conséquence, elle a demandé aux membres des Nations Unies d’être plus attentifs à "la réforme des structures qui aidera à son tour à la diffusion et au succès de nouvelles initiatives dans ce domaine". (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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