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du 5 au 8 mars 2006 (semaine 10)
 

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2006-03-08 - Brésil
LES DROITS SACRÉS DES PERSONNES HANDICAPÉES.

La personne handicapée "est un sujet pleinement humain, avec des droits sacrés et inaliénables propres à toute créature humaine", rappelle Benoît XVI, à l’occasion de la Campagne de Carême de l'Église au Brésil.

Ce message du pape est adressé au Cardinal Geraldo Majella Agnelo, archevêque de Sao Salvador de Bahia et président de la Conférence épiscopale brésilienne. Il y souligne la richesse d’espérance que contient le thème choisi en 2006, "Fraternité et handicapés" qui assume "un caractère de réflexion et d'encouragement à raviver le commandement de la charité, envers ces personnes tout particulièrement".

"Il ne s'agit pas seulement d'attention et de réconfort mais de faire en sorte que ces frères et soeurs dans le Christ s'intègrent totalement dans la société".

"Toute personne blessée, rappelle le pape, dans son esprit ou dans son corps, sens comme intelligence, est pleinement un être humain, doté des droits sacrés et inaliénables de l'homme. Indépendamment de ses conditions de vie et de ses capacités d'expression, il dispose d'une dignité particulière, d'une valeur unique du début à la fin naturelle de sa vie".

Il rappelle enfin qu'assumer "la dignité voulue par Dieu, telle que la vie la comporte, nécessite parfois des engagements héroïques, dignes d'une récompense éternelle tant de la part de qui est handicapé que de ceux qui aident ces personnes dans le besoin".

Présentant ce message et cette campagne de fraternité, le secrétaire général de la conférence des évêques catholiques du Brésil, Mgr Odilo Scherer, a pour sa part demandé d’être disciple du Christ aujourd’hui, en particulier dans le contexte de la réalité latino-américaine. aux personnes qui ne portent pas de handicap de dépasser les préjugés ou les discriminations pour accueillir et mettre en valeur ceux qui sont affectés de handicaps.

Dans la prière composée pour cette Campagne de Carême, les évêques brésiliens demandent l’aide du Père des miséricordes pour pouvoir reconnaître en tout être humain la dignité d’enfant de Dieu et de comprendre que le secret du bonheur réside dans le partage des joies et des douleurs des personnes qui souffrent ou sont exclues. (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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