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2006-03-15 -
LA VISITE DU PRÉSIDENT ÉGYPTIEN A ROME.

Le 13 mars M.Joaquín Navarro-Valls, Directeur de la Salle-de-Presse du Saint-Siège, a fait une brève déclaration sur la visite du Président égyptien Mohammed Hosni Mubarak.

"Cet entretien cordial d'environ une demi-heure avec le Saint-Père a permis de vérifier les bonnes relations entre l'Egypte et le Saint-Siège et d'évaluer la situation des rapports inter-religieux dans ce pays".

"La rencontre a permis également d'envisager les perspectives d'une paix stable au Proche et Moyen-Orient, et d'un échange d'opinion approfondi sur la situation irakienne et sur l'Iran".

Lors de cette visite éclair, contrairement à l’usage, le président égyptien a quitté le Vatican pour Le Caire sans rencontrer le secrétaire d’Etat du Saint-Siège, le cardinal Angelo Sodano.

Avant cette visite, le porte-parole de la présidence égyptienne avait expliqué qu'elle avait été demandée "dans le cadre des efforts du gouvernement du Caire pour soutenir le dialogue entre les cultures et les religions, ainsi que pour la paix dans la région du Proche-Orient“. Rappelons que récemment, le pape a rattaché le dialogue interreligieux au Conseil pontifical de la Culture et que, dans le même temp, il avait nommé le président du Conseil pontifical pour ce dialogue, Mgr Michael Louis Fitzgerald, nonce apostolique en République arabe d’Egypte et délégué auprès de l’Organisation de la Ligue des Etats arabes.

Au terme de la rencontre avec Benoît XVI, et avant l'échange traditionnel de cadeaux, le président Moubarak a présenté au pape l’ensemble de sa délégation, son ministre des Affaires étrangères, Ahmed Abdoul Theit, le ministre de l’information et celui du travail, ainsi que l’ambassadeur d’Egypte près le Saint-Siège, Nevine Halim Abdallah.

L'Egypte compte une importante communauté chrétienne copte, environ 10 % des 74 millions d'habitants. Hosni Moubarak a fait étape au Vatican dans le cadre d'une tournée européenne, au cours de laquelle il était déjà venu à Rome le jeudi précédent, avant de se déplacer à Berlin puis à Vienne. Dans la capitale autrichienne, il avait mis en garde l'Union Européenne sur une éventuelle baisse de ses aides à l'Autorité palestinienne à la suite des élections remportées par le Hamas, estimant qu'une réduction des soutiens favoriserait le terrorisme. (source : presse et Service de presse du Vatican-VIS)

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