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du 2 au 4 avril 2006 (semaine 14)
 

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2006-04-04 -
L'ÊTRE HUMAIN NE DOIT JAMAIS ÊTRE SACRIFIÉ.

"Nous devons dire avec force que l'être humain ne doit jamais être sacrifié aux succès de la science et de la technologie", a déclaré Benoît XVI aux participants d'un Séminaire d'étude qu'il recevait le 1 avril.

Ce séminaire d’étude avait pour thème : "Le patrimoine culturel et les valeurs académiques des universités européennes comme pouvoir d'attraction de l'enseignement supérieur européen", et il était organisé par la Congrégation pour l'éducation catholique en collaboration avec l'UNESCO-CEPES

Le Pape a rappelé que de "nombreuses universités européennes, de celle de Bologne à celles de Paris, Cracovie, Salamanque, Cologne, Oxford et Prague...ont joué un rôle important dans la constitution de l'identité de l'Europe et dans la formation de son patrimoine culturel. Les institutions universitaires se sont toujours distinguées par l'amour du savoir et la recherche de la vérité, comme référence constante à une vision chrétienne qui reconnaît le chef d'œuvre de la création dans l'homme".

Evoquant les défis culturels auxquels l'Europe fait face alors qu'elle "recherche une identité qui n'est pas seulement d'essence économique et politique", le Saint-Père a abordé une question anthropologique. "Il s'agit de définir la conception de l'être humain qui est à la base des nouveaux projets... Au service de quel homme veut être l'université, d'une personne confinée dans la défense de ses seuls intérêts ou d'une personne ouverte à la solidarité avec les autres, dans la recherche du vrai sens de l'existence?"

Benoît XVI a ensuite précisé qu'il est nécessaire de se demander quelle est la relation entre la personne humaine, la science et la technique, en tenant compte du développement technologique de ce début de siècle. "Il faut répéter -a t-il dit- avec force que l'être humain ne doit pas être sacrifié aux succès de la science et de la technique", mettant en garde ses interlocuteurs contre la tentation d'accorder plus d'importance à la technologie qu'aux valeurs humaines.

Le pape a conclu en soulignant "le rôle particulier des universités. Dans le contexte actuel, il leur est demandé de ne pas se contenter d'instruire mais de s'engager dans un rôle éducatif attentif au service des nouvelles générations, en faisant appel aux idéaux et aux valeurs qui ont caractérisé les derniers millénaires. L'Université pourra ainsi aider l'Europe à conserver son âme, en redonnant vie aux racines chrétiennes qui sont à son origine".

L'UNESCO-CEPES, le centre européen est un bureau spécialisé décentralisé du secrétariat de l'Unesco, et a été établi à Bucarest en septembre 1972. Son but principal est d'encourager la coopération dans le domaine d'une éducation plus élevée parmi les Etats membres de la région-est de l'Europe, en relation avec les autres les pays de l'Europe, de l'Amérique du Nord, et de d'Israëll.

Par sa compétence et son expérience spécifiques en Europe de l'Est, en Europe Centrale et du Sud-Est le CEPES crée des ponts pour une coopération internationale active, maintenant ainsi des contacts avec des organismes et des établissements appropriés dans d'autres régions, conformément à la vocation universelle de l'UNESCO. Ainsi le CEPES coopère avec le Conseil de l'Europe, l'OCDE, l'Association des universités européennes (CRE), l'Association pour l'éducation transnationale (PORTE), et l'Union Européenne. (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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