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du 13 au 16 avril 2006 (semaine 15)
 

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2006-04-15 -
CE PAPE PEUT NOUS SURPRENDRE.

"Benoît XVI prend son temps et préfère faire de petits changements qui en provoquent de plus grands", a déclaré le théologien contestataire suisse Hans Küng à la veille du premier anniversaire de l’élection de Benoît XVI.

Dans un article du New York Times reproduit par le quotidien italien La Stampa le 13 avril 2006, Hans Küng, que Benoît XVI avait reçu le 24 septembre pendant près de 4 heures à Castel Gandolfo prévient le lecteur “des surprises d’un conservateur“ et dresse un portrait de Jean Paul II en négatif de celui de Joseph Ratzinger.

L’ancien collègue du pape à l’Université de Tübingen, en Allemagne, rappelle qu’il n’a "jamais caché sa très grande déconvenue face au conclave qui a choisi pour pape le cardinal Ratzinger. Mais, malgré mon scepticisme, j’ai suspendu mon jugement. Benoît XVI mérite qu’on lui donne une chance".

Le pape, déclare Hans Küng, est "un savant studieux, posé et réfléchi, il n’est pas constamment engagé dans de grandes apparitions publiques... De plus, il a réduit aussi bien le nombre des voyages à l’étranger que les audiences à Rome".

Rappelant sa rencontre avec Benoît XVI , il estime que le pape "se rend compte" que la situation de l’Eglise est "grave". "Jean Paul II n’a pas réussi à convertir beaucoup de monde à ses points de vue rigoristes, en particulier en matière de morale sexuelle, malgré ses discours et ses voyages", estime Hans Küng.

Il
appelle donc Benoît XVI à "rompre le retard des réformes accumulées depuis un quart de siècle". (source : Apic - information : New York Times)

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