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2006-05-17 -
LA VOLONTÉ D'INDÉPENDANCE DU LIBAN.

Le lundi 15 mai, recevant le patriarche de l'Église maronite du Liban, le cardinal Nasrallah Sfeir, le chef de l’État français a salué "une personnalité qui incarne "la volonté de paix, d'indépendance et de démocratie" du Liban."

Mgr Sfeir, qui est un des ténors de l'opposition chrétienne anti-syrienne, a été reçu pour un tête-à-tête suivi d'un déjeuner à l'Elysée, après rencontré le président Jacques Chirac, avec cinq autres patriarches catholiques orientaux, à l'occasion des 150 ans de l'Oeuvre d'Orient.

M. Chirac a salué "une personnalité qui incarne par son rayonnement l'aspiration à l'unité et à l'harmonie entre les communautés, la volonté de paix, d'indépendance et de démocratie", a déclaré le porte-parole de la présidence Jérôme Bonnafont.

Le président français a, une nouvelle fois, "souligné l'attachement de la France à l'égard de ce pays, sa volonté d'une mise en oeuvre pleine et entière des résolutions du Conseil de sécurité et les liens particuliers qui unissent la France et les chrétiens d'Orient". Il a également "souhaité un très bon anniversaire" au patriarche qui a eu 86 ans lundi.

Interrogé par la presse sur le blocage de la situation politique au Liban, le cardinal Sfeir s'est voulu "optimiste". "Il ne faut pas voir tout en noir, il faut voir les choses en rose, comme moi. Alors on espère, on espère". La conférence de dialogue interlibanais, qui avait échoué fin avril à trancher le sort du président libanais prosyrien Emile Lahoud, devait reprendre mardi ses travaux. (information : oeuvre d'Orient)

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