Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 31 mai au 3 juin 2006 (semaine 22)
 

-
2006-06-03 - Colombie
AFIN DE SE RAPPROCHER DES FARC.

Le président de la Conférence épiscopale colombienne, la CEC, a rencontré le commissaire du gouvernement pour la paix, se sont réunis mercredi pour parvenir à un accord avec la guérilla des Forces armées révolutionnaires de Colombie, les FARC.

Il s'agit tout d'abord de parvenir à un accord d'échange humanitaire en vue de la libération des otages et pour cela le président de la CEC, Mgr Luis Augusto Castro, qui a rencontré le commissaire du gouvernement pour la paix, Luis Carlos Restrepo, a déclaré que l'Eglise était toujours "disposée à travailler pour la paix" et à servir de médiateur, entre les FARC et le gouvernement.

La principale guérilla de Colombie compte quelque 17.000 combattants, et réclame la libération de 500 guérilleros emprisonnés en échange de celle de 58 otages, dont la Franco-Colombienne Ingrid Betrancourt, ex-candidate à la présidentielle, enlevée le 23 février 2002. "Il faut donner la priorité à l'accord humanitaire. Il nous semble que c'est le plus urgent parce qu'il y a des vies humaines qui souffrent éonormement", a estimé Mgr Castro, soulignant avoir décelé une "bonne volonté pour ouvrir la petite porte".

Le gouvernement d'Alvaro Uribe, qui vient d'être réélu président le dimanche 28 mai, a annoncé mardi, par la voix du commissaire gouvernemental pour la paix, M. Restrepo, sa volonté d'examiner "la recherche de chemin de paix avec les FARC", tout en agissant avec "prudence".

Le président Uribe avait donné son aval à l'initiative, proposée en décembre par la France, la Suisse et l'Espagne, et visant à créer une zone démilitarisée sous contrôle international pour négocier un accord d'échange. Mais les FARC ont jusqu'ici exclu de négocier sous la présidence d'Alvaro Uribe, dont la guérilla dénonce la fermeté à son égard et la collusion selon elle avec les milices paramilitaires d'extrême-droite. La réélection du président Uribe peur changer leur attitude.

Des familles d'otages ont par ailleurs lancé mercredi un nouvel appel au président du Venezuela Hugo Chavez pour lui demander d'intervenir comme médiateur auprès de la guerilla marxiste. (information : ACI)

Retour aux dépêches