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2006-07-09 - Turquie
NOUS FERMERONS LE PATRIARCAT OECUMÉNIQUE.

"Dans deux ans, nous allons fermer le Patriarcat... Nous intentons un procès contre lui devant le Conseil d’État. Nous ne voulons pas de sa présence sur notre territoire".

Cette déclaration a été faite lors d'un entretien accordé aux journalistes du journal chypriote « Politis » par le chef des Loups Gris, organisme opposé à la présence orthodoxe en Turquie. Celui-ci, Kemal Kerimdji, s'appuie sur les 2,5 millions signatures réunies contre le patriarche. Il invoque l'article 301 de la Constitution turque, et veut s'opposer « soutien secret du monde occidental » que connaît le patriarcat oecuménique.

Une fois de plus Kemal Kerimdji a répété ses intentions en soutenant que le patriarche chercherait à fonder un deuxième Vatican en Turquie.

Depuis quelques temps, un sentiment antichrétien se répand dans le pays à 99% musulman et laïque. La petite communauté chrétienne turque, composée de catholiques, de protestants et d'orthodoxes, compte quelque 80 000 fidèles. Les milieux d'extrême gauche et d'extrême droite l'accusent d'être à la solde de l'Occident. Ce discours trouve d'autant plus d'échos qu'une vague de nationalisme submerge le pays à un an de l'élection présidentielle.

De son côté le gouvernement turc, tout en respectant la présence du patriarcat à Istanbul, ne favorise aucune de ses activités, même à Istanbul qui est la facade européenne du pays, plus que n'est européen l'intérieur du pays aux frontières de l'Irak. Le refus systématique de l'ouverture du séminaire orthodoxe à Kalkis en est la preuve. (source : Orthodoxie)

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