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2006-07-23 -
LE CARDINAL TUMI, LE NORMALIEN DEVENU CARDINAL

En présence du ministre de la Culture, Ferdinand Léopold Oyono, mercredi 19 juillet à Yaoundé, a été lancé l'ouvrage de Edouard Oum intitulé "Christian cardinal Tumi : le normalien devenu cardinal ," un cardinal qui a intrigué plus d'un journaliste.

"Je connais le cardinal Tumi comme tout le monde, a déclaré le ministre. Je l'ai souvent rencontré lors des cérémonies. Ma présence ici s'explique par le fait que je suis le ministre de la Culture et mon rôle est d'appuyer et d'encourager la créativité. J'ai lu le livre d'Edouard Oum et j'ai aimé. Cela m'a permis de mieux connaître le personnage de Tumi et de comprendre qu'il a connu pas mal d'embûches et s'en est finalement tiré".

"Christian cardinal Tumi : le normalien devenu cardinal" est un ouvrage entretien réalisé par Edouard Oum, fonctionnaire et secrétaire permanent à la Réforme administrative. Ce lancement a eu lieu en présence du cardinal Christian Tumi, l'archevêque de Yaoundé, et du nonce apostolique, Eliseo Antonio Ariotti, ainsi que de nombreux universitaires et d'hommes politiques.

Interrogé sur son implication dans la politique au Cameroun, le cardinal s'est défendu de faire de la politique. " Lorsqu'on m'interroge sur une question politique, je réponds en me demandant toujours ce qu'en pense l'enseignement de Dieu. Quand quelqu'un dit quelque chose, il faut bien analyser ce qu'il dit et non analyser la personne. Même le diable peut dire la vérité. Le diable a dit que Jésus est le fils de Dieu. Est-ce que ce n'est pas vrai? Mais il reste le diable", a-t-il argumenté.

Si certaines prises de position du cardinal restent difficiles à présenter actuellement, l'auteur s'est défendu d'en parler en raison même de leur complexité : "... Nous avions convenu d'éviter les sujets politiques, qui risquaient de déteindre sur ces entretiens singuliers entre une personnalité ressource du parti au pouvoir et un prélat souvent considéré - à tort ou à raison - comme un farouche opposant au régime que soutient ce parti." (source : Allafrica)

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