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2006-07-23 -
ILS PRÉFÈRENT CACHER LEUR CONVERSION.
Une étude conduite par Amnesty International et publiée par l'agence suisse Apic révèle que les musulmans convertis au christianisme préfèrent cacher leur changement de religions pour assurer leur sécurité et celle de leurs proches.
Combien parmi eux vivent en Suisse? Nous ne le savons pas. Ni les Eglises ni les autorités fédérales ne cherchent à connaitre le nombre de musulmans convertis au christianisme. Les concernés eux-mêmes cachent leur conversion. Car "l'apostasie", à savoir le renoncement public de sa foi, peut être puni de peine de mort dans l'islam.
Ils ont été séduits par le Christ, tout comme par la compréhension de Dieu telle qu'elle est transmise par les chrétiens. Ils préfèrent le silence afin de préserver la sécurité des personnes et des organisations qui les ont aidés. D'autres convertis doivent pouvoir continuer de bénéficier de leur protection.
En Allemagne, certains chiffres tendent à démontrer que la conversion des musulmans au christianisme peut s'avérer dangereuse. Selon, l'Organisation internationale pour les droits humains à Francfort, cinq anciens musulmans devenus chrétiens perdent en moyenne la vie dans des circonstances inexpliquées en Allemagne, des "suicides mystérieux" et des "accidents domestiques" touchant d'ex-musulmans. Chez tous, le moment du décès est intervenu peu après qu'ils aient annoncé leur conversion aux membres de leur famille.
Le directeur de l'Institut des archives islamiques à Soest, en Allemagne, estime à environ 60 par année le nombre de musulmans convertis au christianisme dans son pays et qui peuvent ainsi être mencés.
En Suisse
un changement de religion peut aboutir à l'asile politique dans le cas où le concerné est sujet à des discriminations ou des persécutions dans son pays d'origine en raison de son appartenance religieuse. L'asile peut également être accordée si la personne a de sérieuses craintes de se voir discriminée pour des motifs religieux.
L'Eglise catholique en Suisse n'établit aucune statistique sur les conversions. Les évêchés interrogés par l'Apic n'ont donné aucune information précise à ce sujet, tout comme Migratio, la commission de la Conférence épiscopale suisse pour les migrants, et Caritas-Suisse. (source et information : Agence Apic)
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