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du 6 au 13 août 2006 (semaine 32)
 

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2006-08-13 -
LES PÈLERINS DE LOURDES ENTENDENT ÊTRE RESPECTÉS.


L'évêque de Lourdes demande aux réseaux des chemins de fer français, la SNCF et le
RFF, Réseau ferré de France, de respecter les pèlerins, mais surtout les malades, les infirmes et les personnes handicapées, et d'être plus performants.

"Certes, reconnaît Mgr Jacques Perrier, les rapports sont complexes. La SNCF s'occupe des trains, mais c'est RFF qui leur permet de rouler. C'est RFF qui fixe les horaires, et le scandale, cette année, c'est que ces horaires sont communiqués avec des décalages importants par rapport à la prévision".

Et de souligner ce que cela signifie pour des centaines de malades, "apprenant trois jours avant l'échéance, qu'il faudra partir à 6 heures du matin! Pour le retour, c'est pareil: certains pèlerinages, quand ils arrivent à Lourdes, ne savent pas quand ils repartiront."

"Je veux encore penser que la raison et le droit des plus faibles peuvent se faire entendre dans notre République dont vous connaissez la devise."

A la question : "
Cette dégradation des relations des Sanctuaires avec la SNCF vient-elle d'une stratégie commerciale, parce que les pèlerinas ges sont jugés peu rentables?", la réponse de Mgr Perrier est cinglante : " Personnellement, j'hésite entre deux hypothèses: stratégie de l'écœurement ou impuissance des ordinateurs?"

" Stratégie de l'écœurement: la SNCF ne veut plus des trains de pèlerinage, mais comme elle ne peut le dire ouvertement, elle se contente de les rendre très difficiles. Les discours disent le contraire, mais les faits vont dans ce sens."

Autre "hypothèse", les incapacités de la gestion des chemins de fer français : " Impuissance des ordinateurs: d'année en année, les pèlerinages doivent retenir leurs trains et leurs nombres de places de plus en plus tôt et, d'année en année, ils reçoivent les réponses de plus en plus tard !"

" Le problème grave de cette année, c'est que la confiance des organisateurs de pèlerinages a été déçue. Depuis trois ans, avec la Ville de Lourdes, nous avions engagé et payé une mission de médiation avec les transports ferroviaires pour essayer de remonter la pente. Solennellement, en présence des directeurs de pèlerinage, des « accords de Lourdes » avaient été signés qui engageaient, notamment, Réseau ferré de France. À la saison suivante, pour les horaires la situation est pire qu'elle n'a jamais été. Sans explications et sans excuses de la part d'un interlocuteur invisible et muet." (source : sanctuaires de Lourdes)

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