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FlashPress - Infocatho
du 20 au 27 août 2006 (semaine 34)
 

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2006-08-27 -
UNE JOYEUSE ATTENTE MALGRÉ TANT DE DIFFICULTÉS.

Dans sa catéchèse du mercredi 23 août, Benoît XVI a déclaré que le sens de l’histoire humaine à partir de la mort et de la résurrection de Jésus. doit remplir les chrétiens de courage et d’espérance au milieu des difficultés qui marque l'Église.

É
voquant le "désarroi" des fidèles "face aux graves difficultés, aux incompréhensions et à l'hostilité dont l'Eglise souffre aujourd'hui dans diverses parties du monde", il en a fait un parallèle avec ce qu'en dit l'Apocalypse de sait Jean.

"Ce sont des souffrances que l'Eglise ne mérite pas... Jésus lui-même n'a pas mérité son supplice", a-t-il ajouté. Il établit ainsi un parallèle entre le trouble" éprouvé par les premiers chrétiens "pour le silence de Dieu face aux persécutions auxquelles ils étaient alors confrontés" et le "désarroi" des chrétiens d'aujourd'hui, mais sans faire référence à une situation particulière.

Il a souligné que les chrétiens plaçaient leur espérance dans "la venue définitive du Seigneur". "Viens, Seigneur Jésus", "que vienne la paix", a-t-il lancé en conclusion de son discours.

"
Jean est le destinataire d’une apocalypse, c’est-à-dire d’une révélation, qui dévoile, par des images fortes et parfois difficiles, le sens de l’histoire humaine à partir de la mort et de la résurrection de Jésus. Jean invite les communautés chrétiennes d’Asie mineure, déconcertées par le silence de Dieu face aux persécutions qu'elles subissaient dès la fin du premier siècle, à demeurer fermes dans la foi et à ne pas s’identifier avec le monde.

..."Le Christ a définitivement vaincu la mort. Cette victoire doit remplir les chrétiens de courage et d’espérance au milieu des difficultés, dans la joyeuse attente de la venue du Seigneur. Puisse Jean nous aider à maintenir vive en nous cette attente, au delà de toutes les épreuves que nous pouvons nous-mêmes avoir à affronter !

..."Saint Jean, le voyant de Patmos, peut conclure son livre avec cette ultime aspiration, une attente frémissante , une invocation à la venue définitive du Seigneur :"Viens, Seigneur Jésus." (Apoc. 22. 20) Saint
Paul le traduit dans sa forme araméenne :"Maranatha." (1 Cor. 16.22)

"Cette prière a des dimensions diverses : celle de la victoire définitive du Seigneur, de la Nouvelle Jérusalem, du Seigneur qui vient transformer le monde. Dans le même temps, c'est aussi la prière eucharistique. Viens Jésus, maintenant ! Et Jésus vient, anticipant son arrivée définitive. Ainsi nous disons dans le même moment : Viens maintenant et viens en ta venurdéfinitive."

"Cette prière a une troisième signification. Tu es déjà venu Seigneur ! nous sommes sûrs de ta présence parmi nous ! C'est notre expérience joyeuse. Mais viens d'une manière définitive.

"Ainsi, avec saint Paul, avec le voyant de Patmos, avec la chrétienté naissante, nous prions nous aussi : Viens et transforme le monde. Viens aujourd'hui et fais triompher la paix." (source : VIS)

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