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FlashPress - Infocatho
du 20 au 27 août 2006 (semaine 34)
 

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2006-08-27 - Palestine
CHAQUE DÉPART EST UNE DOULEUR.

Face à la difficile réalité quotidienne de l'occupation israélienne et de la montée de l'islamisme, la minorité chrétienne de Terre Sainte fond à vue d'œil. "Nous ne sommes effectivement plus que le 2% de la population"

Ces chrétiens sont répartis entre 13 dénominations, qui regroupent catholiques, orthodoxes et réformés. L'archimandrite Mtanios (Antonius) Haddad est vicaire patriarcal grec melkite catholique de Jérusalem, et successeur de Mgr Lutfi Laham, élu patriarche d'Antioche sous le nom de Grégoire III.

"Pour nous, comme petite minorité, l'impact de chaque départ se fait douloureusement sentir. A l'heure actuelle, l'émigration touche plus spécifiquement la Cisjordanie: Jérusalem, les villes de Bethléem, Beit Sahour, Beit Jallah, dans une moindre mesure Ramallah, Taybeh".

A cause des événements - que ce soit la situation d'occupation militaire, les pressions politiques, économiques ou religieuses - des familles entières ont pris le chemin de l'exil. "Mais c'est difficile à chiffrer, car nombreux sont ceux qui ont gardé une partie de leurs biens sur place. Certains veulent posséder une deuxième nationalité - américaine, canadienne, européenne - et font l'aller et retour. On espère qu'ils reviendront, mais plus le temps dure, plus ils sont tentés de s'installer définitivement à l'étranger.

A Bethléem, il ne reste plus que 30% de chrétiens". Mgr Mtanios Haddad reconnaît que la minorité chrétienne subit des pressions de la part des fondamentalistes islamiques. Mais les chrétiens résistent et n'ont pas peur, car le courant musulman majoritaire est pacifique et notre vocation est de rester comme chrétiens arabes palestiniens en Terre Sainte". (source : Apic - information : Asianews)

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