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2006-09-03 - Colombie
ILS NE SONT PAS D'ACCORD AVEC LE CARDINAL TRUJILLO.

21 directeurs d'hôpitaux publics ont protesté après l'annonce que le cardinal Alfonso Lopez Trujillo aurait excommunié un groupe de médecins qui ont participé à l'avortement d'une enfant de 11 ans violée par son beau-père.

Le cardinal colombien est le président du Conseil pontifical pour la famille. Le mardi 29 août il avait déclaré à la presse mardi que "toutes les personnes qui ont participé à l'avortement ou qui ont été complices seront excommuniées". Devant les protestations du corps médical des hôpitaux colombiens, il a précisé que, dans ce cas, l'excommunication se fait «latae sententiae»: c'est-à-dire qu'elle n'a pas besoin d'être formulée, étant automatiquement entraînée par la faute commise, selon le Code de droit canonique (c. 13 98).

Lors de la Rencontre Mondiale des Familles qui s'est tenu début juillet à Valence en Espagne, le cardinal avait fait des déclarations très dures en ce qui concernent les problèmes de la famille. Interrogé par des journalistes à bord de l'avion qui le menait à Valence, pour la clôture de ces journées, Benoît XVI avait affirmé vouloir à l'occasion de ce voyage "mettre la lumière sur les choses positives" plutôt que sur "le négatif", prenant ainsi le contre-pied de l'attitude du cardinal Lopez Trujillo.

"Il y a des familles qui s'aiment, qui sont heureuses, et nous voulons encourager cette réalité qui donne espoir dans l'avenir", avait déclaré le pape. "C'est vrai qu'il y a des problèmes et des choses auxquelles les chrétiens disent non, mais nous voulons faire comprendre aux gens que, selon la nature humaine, ce sont l'homme et la femme qui sont faits l'un pour l'autre et peuvent donner à l'avenir son humanité".

"Mettons la lumière sur les choses positives, afin de faire comprendre aux gens pourquoi l'Eglise ne peut pas accepter certaines choses, mais en même temps veut les respecter et les aider". (source : VIS)

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