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2006-09-06 - Burundi
LE PAYS SOUFFFRE ENCORE DE LA CORRUPTION.

"Problèmes de sécurité, non respect de la loi, mauvaise gestion des finances et violations des droits de l’homme" sont les raisons qui ont poussé Alice Nzomukunda, à démissionner de ses fonctions de seconde vice-présidente.

Ces fonctions lui avaient été attribuées en décembre dernier par le président Pierre Nkurunziza. La nouvelle a été confirmée à l'agence missionnaire MISNA par des sources locales, précisant que cette démission est le reflet des tensions grandissantes au sein du parti et un écho des dénonciations d’abus divulgués par la presse privée.

"Le pays était sur la bonne voie pour trouver une solution à tous ces problèmes mais la corruption et le détournement de fonds publics l’en empêchent" a déclaré Mme Nzomukunda, qui appartient au CNDD-FDD, un ancien groupe rebelle élu au pouvoir.

"Nous invitons la communauté internationale à continuer à soutenir le Burundi et à ne pas le punir à cause des actions d’une seule personne, Hussein Radajabu", président du parti au pouvoir, qui selon la vice-présidente serait responsable des arrestations de membres de l’opposition, d’activistes des droits civils et anticorruption plusieurs fois dénoncés depuis mars par des observateurs. (source : Agence Misna)

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