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2006-09-10-
L'ESPÉRANCE DE L'ÉGLISE EST FONDÉE SUR LE ROC.
Benoît XVI se veut un pape d'espérance et d'un optimisme fondés sur la foi en la parole du Christ à son Église, lorsqu'il a chargé Pierre d'affermir et de confirmer cette Église. Il répond comme Pierre :"Tu as les paroles de la vie éternelle."
Lors de sa rencontre avec les prêtres du diocèse d'Albano, il reprit ce qu'il déjà plusieurs fois exprimé lors des catéchèses du mercredi. Il le fait en décrivant avec précision les diverses étape de l'histoire millénaire de l'Église.
"Votre deuxième question était : Avons-nous une espérance pour ce diocèse ... et pour l'Église ? Je réponds sans hésitation : oui.
... "L'Église est vivante. Nous avons les deux mille ans de l'histoire de l'Église, avec tant de souffrances, avec aussi tant d'échecs.
"Nous pensons à l'Église en Asie mineure, à la grande et florissante Église de l'Afrique du Nord qui a disparu avec l'invasion musulmane.
Ces parties de l'Église ont pu réellement disparaître comme dit le Seigneur dans l'Apocalypse :"Si tu ne te ravives pas je déplacerai ton chandelier (apoc. 2.5).
"Mais d'autre part, nous voyons comment, au travers de tant de crises, l'Église est renée avec une nouvelle jeunesse et une nouvelle fraîcheur.
"Au siècle de la Réforme, l'Église catholique apparaissait en vérité, comme finie. Semblait triompher ce nouveau courant qui affirmait
: maintenant l'Église de Rome est finie. Et nous voyons qu'avec les grands saints que sont Ignace de Loyola, Thérèse d'Avila, Charles Borromée et bien d'autres, l'Église renaît. Elle trouve dans le concile de Trente une nouvelle actualisation et une revitalisation de sa doctrine. Elle revit même avec une grande vitalité.
"Nous voyons alors le temps des Lumières où Voltaire a dit :" Enfin cette antique Église est finie, vive l'humanité ! En fait qu'est-ce qui lui succède ? une Église rénovée. Le XIXème siècle devient le siècle des grands saints, le siècle d'une nouvelle vitalité pour tant de congrégations religieuses et la foi est plus forte que tous les courants qui vont et viennent.
"Il en fut ainsi au siècle dernier. Hitler a dit une fois :' La Providence m'a appelé, moi un catholique, a en finir avec le christianisme. Seul un catholique peut détruire le catholicisme.' Il était sûr d'avoir en main tous les moyens de détruire enfin le catholicisme.
"Le grand courant marxiste était également sûr de réaliser la révision scientifique du monde et d'ouvrir les portes à l'avenir : l'Église en est à sa fin, elle est finie ! Mais l'Église est plus forte, selon les paroles du Christ. C'est la vie du Christ qui vainc dans son Église.
"Même en ces temps difficiles, quand manquent les vocations, la parole du Seigneur demeure pour l'éternité. Celui qui, comme le dit le Seigneur, construit sa vie sur ce roc de la parole du Christ, construit bien. C'est pourquoi nous pouvons être confiants. Nous voyons dans notre temps de nouvelles initiatives de la foi. Nous voyons qu'en Afrique, malgré tous les problèmes, il y a une fraîcheur des vocations qui encourage.
"Ainsi, avec toutes les diversités du panorama historique d'aujourd'hui, nous voyons et, non seulement cela, nous croyons que les paroles du Seigneur sont esprit et vie, qu'elles sont les paroles de la vie éternelle. Une espérance qui ne faiblit pas. Nous croyons et nous savons que tu as les parole de la vie éternelle et donc une espérance qui ne déçoit pas." (source : Service de presse du Vatican-VIS)
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