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2006-09-06 - Liban
EN HARMONIE AVEC LES VALEURS CHRÉTIENNES.

"L'Italie, pays profondément catholique, perçoit cette mission comme un devoir en harmonie avec les valeurs chrétiennes", explique le P. Vittorio Vianani, de la communauté de Sant'Egidio, à propos du contigent italien qui rejoint la FINUL au Liban.

Les Italiens avaient difficilement accepté le départ du contingent italien en Irak. Celui de l'embarquement des premiers militaires de la mission Leont'e (du nom antique du fleuve Litani qui divise le sud et le nord du Liban) qui fera de l'Italie le plus gros contributeur de la Finul 2 au Liban sud, rencontrent une adhésion motivée.

58 % des Italiens estiment qu'il est juste que Rome se soit engagé au Liban parce qu'il s'agit d'une mission de paix sous l'égide de l'ONU. Ils considèrent le Liban comme un pays frère, pas seulement parce qu'ils savent qu'une importante communauté chrétienne y vit, mais aussi parce que la péninsule est le premier partenaire commercial du pays du Cèdre. Tout cela permet de cultiver plus facilementdes liens d'amitié.

"J'ai observé cependant que les fidèles ont été frappés avant tout pa rles drames qui ont touché les chiites. Ce qui prouve que leur compassion envers la population libanaise n'a pas defrontière religieuse."

"Mais, ajoute le P. Vianiri, l'opinion publique italienne n'oublie pas, comme en témoigne le cri d'alarme lancé par l'ONG catholique AVSI, que la communauté chrétienne libanaise risque de se retrouver marginalisée. "Les chiites reçoivent des aides humanitaires de la part du Hezbollah, grâce aux financements de l'Iran, alors que les chrétiens déplacés ne bénéficient en rien des aides locales", dénonce la responsable romaine de Avsi, Valvona Ndoj. Cette organisation suggère donc que les pays donateurs contrôlent comment leur aide est attribuée et répartie. (information : La Croix)

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