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du 27 septembre au 1 octobre 2006 (semaine 39)
 

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2006-10-01 - France
LES ÉTATS GÉNÉRAUX DE LA JOC.

Durant les
Etats généraux de la JOC (Jeunesse Ouvrière chrétienne) : les jeunes se sont exprimés sur l'emploi et la formation avec la participation de plusieurs dirigeants syndicaux afin d'offrir une tribune aux jeunes des milieux populaires.

Réunis en trois "ateliers débats" sur la formation, l'insertion et l'emploi, 1.300 jeunes venus de toute la France ont ainsi participaient à ces Etats généraux."Nous sommes porteurs d'une dynamique pour tous les jeunes et pour améliorer la situation de l'emploi en France", a déclaré Ines Minin, présidente nationale de la JOC lors du discours inaugural.

Cette journée de débats prépara les participants au vote de propositions, qui seront ensuite relayées par l'organisation auprès des politiques, syndicats et patronat.

Six ministres avaient été invités. Pas un ne s’est déplacé. « C’est à croire que la question de l’emploi des jeunes ne les intéresse pas », confie, déçu, Hugo Vandamme, 26 ans, secrétaire national de la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC) et grand artisan de la rencontre. Ils ont eu tort.

Ces États généraux avaient été précédés d’une grande campagne d’information, de sensibilisation, d’enquêtes, de réflexions et de discussions. « Comme mouvement animé par les jeunes, nous nous devions de témoigner des conditions de vie qui sont les nôtres, de dénoncer les situations qui nous paraissent injustes et de faire entendre nos aspirations », rappelait Inès Minin.

Lancée en décembre 2005 à partir d’une grande enquête CSA, la consultation nationale a mobilisé 31 000 jeunes dans toute la France. À partir des résultats, 217 tables rondes avec des acteurs locaux de l’emploi ont été organisées au printemps dans toute la France. Par des jocistes, et aussi par d’autres jeunes, motivés par les sujets et intéressés par l’initiative.

Puis des commissions, constituées de jeunes, bien sûr, mais aussi de syndicalistes, d’élus, d’employeurs, d’enseignants, de sociologues, ont élaboré des propositions qui ont été elles-mêmes critiquées, corrigées, amendées, validées. Tel était aussi l’objectif de ces états généraux qui rassemblaient des jocistes (50 %) et des non-jocistes (50 %) engagés dans la campagne « Emploi : atout jeunes ».

Dimanche 1er octobre au matin, avant de se disperser, tous les délégués ont voté des propositions amendées la veille dans le cadre des trois ateliers « Formation », « Insertion et précarité », « Emploi ». Et ils sont partis avec la « charte pour l’emploi des jeunes » qu’ils ont signée eux-mêmes et qu’ils ont maintenant pour mission de faire connaître et signer par d’autres jeunes, par des membres de la société civile, par des employeurs et des élus.

Des responsables d’Église comme Mgr Gérard Daucourt, évêque de Nanterre, le P. Jean Quris, secrétaire général adjoint de l’épiscopat, le P. Jacques Turck, directeur du Service national pour les questions familiales et sociales, ont participé discrètement à la rencontre. Pour le P. Daniel Orieux, aumônier national du mouvement, ces États généraux sont parfaitement fidèles aux intuitions des fondateurs. « C’est ma fierté de prêtre, avoue-t il, d’accompagner un mouvement comme celui-ci. Je suis heureux que l’Église soit aussi de cette manière présente auprès des jeunes des milieux populaires. » (Information : JOC)

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