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du 2 au 5 octobre 2006 (semaine 40)
 

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2006-10-05 -
SESSION DE LA COMMISSION THÉOLOGIQUE INTERNATIONALE.

La Commission théologique internationale s'est réunie du 2 au 6 octobre, sous la présidence du cardinal William Joseph Levada, pour une réflexion sur le projet de document concernant le destin des enfants qui meurent sans avoir reçu le baptême.

Ce document sur le destin des enfants qui meurent sans avoir reçu le baptême, se situe dans le contexte du dessein de salut universel de Dieu, de l'unicité de la médiation du Christ et du caractère sacramentel de l'Eglise dans l'ordre du salut.

Un premier projet de document a été également examiné, consacré à l'identité de la nature et de la méthode de la théologie comme Scientia Fidei.

Il y eût également un échange d'opinions sur les fondements de la loi morale naturelle à la lumière de l'enseignement des encycliques de Jean-Paul II Veritatis Splendor et Fides et Ratio.

A la messe de clôture, le 6 octobre au matin, le pape qui avait concélébré avec les membres de la Commission théologique internationale, a évoqué à l'homélie la figure de saint Bruno, dont c'était la fête. "Sa mission -a-t-il dit- fut de silence et de contemplation...qui lui servirent à trouver une profonde union avec Dieu dans la dispersion de la vie quotidienne".

La mission du théologien, a ajouté le Pape, "est aujourd'hui comme hier, dans le bruit de la société et l'inflation des propos, de rendre présent les paroles essentielles". Cela doit passer "par une purification de nos paroles, de celles du monde, et par le silence qui nous est nécessaire et qui devient contemplation, qui nous fait entrer dans le silence de Dieu pour arriver à la source même de la Parole rédemptrice".

"Notre mode de penser et de parler devrait tendre à donner un espace d'écoute dans le monde à ce que Dieu dit. Nous sommes ainsi invités à renoncer à nos propres paroles, à nous engager dans la voie de la purification afin que nos propos ne soient que des instruments par lesquels Dieu parle, lui qui n'est en fait pas l'objet mais le sujet de la théologie".

Puis Benoît XVI a cité la première Epître de Pierre qui dit de ne pas parler dans l'attente d'être applaudi, "de ne pas parler en fonction de ce que les gens veulent entendre, en obéissant à la dictature de l'opinion courante, considérée comme une espèce de prostitution du langage et de l'esprit...mais de chercher d'obéir à la vérité. Cette dure discipline de l'obéissance à la vérité est la vertu fondamentale du théologien. Elle fait de lui un collaborateur et un porteur de la vérité". (source : VIS)

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