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FlashPress - Infocatho
du 2 au 5 octobre 2006 (semaine 40)
 
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2006-10-05 -
LES COURS RELIGIEUX ORTHODOXES DANS LES ÉCOLES RUSSES.

Les cours de culture orthodoxe dans les écoles russes déclenchent une polémique, Juifs et musulmans unis contre l'opportunité et l'efficacité de ces cours de culture orthodoxe, quatre régions les ayant rendus obligatoires, d'autres en option.

11 autres d'ailleurs les proposent comme matière à option. Les opposants ont dénoncé une tentative del'Eglise orthodoxe russe d'introduire des cours d'instruction religieuse, comme il y avait eu l'étude de l'idéologie communiste. Les partisans affirment que celui-ci est inoffensif et qu'il est essentiel pour comprendre certains éléments de la culture russe.

"Toute personne qui souhaite déclarer l'orthodoxie comme fondement de notre pays et affirme qu'un peuple est le grand frère des autres est un ennemi de la Russie," a déclaré Arslan Sadriyev, responsable adjoint de la Direction spirituelle des musulmans pour la partie européenne de la Russie. Le Conseil des muftis de Russie et les dirigeants des Républiques russes à majorité musulmane, comme le Daghestan et la Bachkirie ont également fait entendre leur voix.

La Fédération des communautés religieuses et organisations juives de Russie ont publié des communiqués mettant en garde contre les cours obligatoires de culture orthodoxe dans les écoles publiques.

Le Père Igor Kovalevsky,secrétaire général de la Conférence épiscopale catholique de Russie, adéclaré à l'agence de presse Interfax qu'il estimait que le cours serait"utile pour l'ensemble de la société multiethnique etmulticonfessionnelle de la Russie".

Le patriarche Alexis II avait déclaré, lors d'une conférence de presse donnée à la veille de la rentrée scolaire, que le cours ne cherchait pas à exclure les personnes pratiquant une autre religion, mais aussi que "s'il y a des personnes d'autres religions qui vivent dans notre pays, elles doivent bien entendu étudier leur culture, et connaître également l'histoire et la culture du pays dans lequel elles vivent." (source : ENI - Apic)

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