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2006-11-04 - Mexique-Oaxaca
FAITES CESSER LA RÉPRESSION

Les responsables des quelque 200 organisations réunies dans l’Assemblée populaire des peuples d’Oaxaca (Appo) ont demandé à l’archevêque d’Antequera-Oaxaca, de lancer un appel aux institutions et à la police pour "faire cesser la répression".

Ces groupes sociaux qui pendant 5 mois ont occupé le centre d’Oaxaca, réclament la démission du gouverneur Ulises Ruiz. L’Appo a en outre demandé à Mgr José Luis Chávez Botello, de mettre à leur disposition la cathédrale de la ville pour servir d’espace neutre où organiser une table de confrontation avec les institutions pour sortir de la crise.

L’archevêque, qui avait déjà lancé un appel à la pacification le 30 octobre dernier, a demandé un "engagement substantiel" pour la résolution du conflit, avant d’autoriser à utiliser la cathédrale comme espace de concertation à "un nombre limité de personnes".

En attendant, l’Appo continue de dénoncer des actes d’intimidation et de répression envers ses membres ; plusieurs auraient été arrêtés et selon certains, des personne auraient disparu. "Nous sommes attristés par toutes les victimes de ce conflit. La vie d’une seule personne vaut plus qu’un quelconque bénéfice économique, qu’une quelconque fonction politique ou sociale. La vie humaine est sacrée" a écrit Mgr Botello le 30 octobre dans une note également signée par l’évêque auxiliaire Mgr Óscar Campos Contreras.

" Oaxaca n’a pas besoin de polarisation ni de confrontations; Oaxaca n’a pas besoin de ce type de réponses pour bâtir son avenir, mais de la participation raisonnée de tous afin que chacun apporte le meilleur de soi" indiquait la note dans laquelle les prélats demandaient de "fermer la porte à la tentation de la vengeance". (source : Agence Misna)

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