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2006-11-04 - Chili
LA PERSONNE HUMAINE AU CENTRE DE TOUTE ÉDUCATION

Dans la fidélité à Jésus, “l’éducation doit avoir comme centre et comme point d’arrivée la personne humaine » déclare le Premier Congrès National de l’Education Catholique dans sa déclaration finale.

Cette déclaration, intitulée « L’Education Catholique que nous voulons pour le Chili » a été rendue publique à la fin du Premier Congrès National de l’Education Catholique, qui a réuni pour trois jours - du 18 au 20 octobre - plus de 1.500 personnes liées à différent titre aux œuvres éducatives de l’Eglise Catholique, accueillant l’invitation des évêques à mettre en commun leurs réflexions sur l’identité et les défis de l’Education Catholique.

En premier lieu on a évalué la contribution de l’Eglise dans l’histoire de l’éducation au Chili. Les institutions catholiques s’occupent d’environ 570.000 étudiants, couvrant 15% de l’instruction scolaire, et d’environ 100.000 universitaires, soit 22% de l’instruction supérieure. Les œuvres d’éducation et d’instruction de l’Eglise sont présentes dans toutes les régions du pays et principalement parmi les secteurs les plus pauvres.

Parmi les carences du système éducatif catholique, la d éclaration reconnaît que l’éducation catholique n’a pas su toujours présenter avec créativité et un témoignage suffisant le message de l’Evangile, pour que les jeunes se passionnent pour la personne de Jésus. Elle n’a pas non plus obtenu que toutes les familles qui confient leurs enfants aux institutions de l’Eglise participent avec enthousiasme à leur processus de formation.

Le Premier Congrès National de l’Education Catholique a exprimé sa préoccupation face à une « certaine intolérance qui nous empêche de reconnaître les importants progrès dans le domaine de l’éducation »; face à ceux qui «sont convaincus que les politiques éducatives ont seulement le rôle de techniques ou de forces sociales, éloignant la famille, première éducatrice, des décisions qui touchent et peuvent concernent leurs enfants ».

Parmi les engagements pris à la fin du Congrès, ressortent : réaliser de plus grands efforts pour la qualité de l’éducation, parce que « si une école ou une université ne sont pas de qualité, elles ne servent pas du tout à la personne humaine » ; un plus grand engagement pour « faire de nos méthodes d’éducation des méthodes encore plus complètes, où la qualité ne résulte pas seulement des contenus, mais de valeurs humaines et évangéliques » ; faire que les professeurs et les enseignants soient des professionnels d’excellence, des disciples et des témoins de la foi, et que les parents éduquent en communion avec le projet éducatif commun ; enfin l’engagement de « construire un réseau chilien d’institutions catholiques d’éducation ». (source : Agence Fides)

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