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FlashPress - Infocatho
du 29 au 31 octobre 2006 (semaine 44)
 

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2006-10-31 - Espagne
LA PERSONNE HUMAINE EST DIGNE D'UN RESPECT ABSOLU.

"Il n’est pas possible de favoriser, ni de respecter le bien commun, sans mettre au centre de l’intérêt, des préoccupations et des décisions de tous, spécialement des autorités publiques, la valeur et la dignité sublimes de toute personne humaine".

Telles sont les conclusions du IVe Congrès International de Bioéthique, Dignité Humaine et Bien Commun, qui a eu lieu les 27 et 28 octobre à Cordoue (Espagne), organisé par la Fédération Internationale de Bioéthique Personnaliste (FIBIP). Les travaux du Congrès ont été axés sur le rapport entre la dignité de la personne humaine et le bien commun, dans la perspective de la bioéthique.

Certes il reste encore de nombreuses tâches urgentes à accomplir pour la reconnaissance du bien commun, car « dans notre culture il semble de plus en plus difficile de savoir quel est le bien, et il n’est pas facile de se compromettre pour que celui-ci soit commun ». D’autre part le relativisme moral, l’incertitude actuelle sur les fondements de la dignité humaine, l’individualisme et l’hédonisme régnants « sont un obstacle pour la recherche généreuse des intérêts communs ».

Mais dès maintenent il faut travailler à éliminer « la distinction discriminatoire entre les êtres humains nés et ceux encore à naître ». On doit repousser l’instrumentalisation destructrice d’êtres humains à l’état embryonnaire, parce que « le bien commun fondamental exige que l’on ne falsifie pas la réalité scientifique, en faisant croire à l’opinion publique que les cellules staminales embryonnaires peuvent déjà soigner des maladies », quand la réalité est très différente.

Pendant le Congrès ont été abordés, parmi les autres questions, la situation actuelle des pays du tiers monde et leur accès aux ressources médicales disponibles, les perspectives du Bien Commun en prenant soin d’éclaircir les concepts de dignité, de personne et de bien commun dans les domaines théoriques et pratiques en rapport avec la Bioéthique, et les défis moraux de la recherche pharmaceutique actuelle. (source : Agence Fides)

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