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2006-11-04 -
UNE RECTIFICATION NÉCESSAIRE

L'entretien de l'abbé Laguérie avec Christophe Hondelatte, de la radio RTL a été mal retranscrit par certains agences de presse ce qui donnait à penser qu'il allait proposer à l'Eglise "deux ou trois candidats en rite traditionnel" pour devenir "évêque".

En fait, dans sa mise au point qui est en même temps un démenti, il précisait qu'il s'agissait d'ordination sacerdotaleet il rappelait qu'il avait déclaré avoir eu des "contacts" avec des évêques qui accepteraient d'ordonner des prêtres dans le rite traditionnel. "J'ai des contacts avec plusieurs évêques pour faire ordonner des prêtres dans le rite traditionnel. J'ai trois ou quatre candidats séminaristes qui y sont prêts", avait -il affirmé.

Dans cet entretien, l'abbé Laguérie s'est dit heureux de voir l'attitude de Bnoît XVI, à l'inverse de celle de Jean Paul II. "On se sent aimé par ce pape (Benoît XVI). C'est tout nouveau, il s'occupe de l'unité des catholiques, des chrétiens plutôt que de
parcourir la planète.

"Et ça, c'est quand même quelque chose de très important : le pape Jean Paul II a osé dire deux mois avant sa mort: 'je n'ai pas gouverné l'Eglise', vous vous rendez compte ce que cette phrase peut véhiculer d'incompréhensions dans l'Eglise", avait-il ajouté.

" Vous critiquez le Pape, ce qui est fort peu traditionaliste, lui dit alors le journaliste." Et l'abbé Laguérie de répondre : "Je ne critique pas le Pape. J'ai dit que Jean Paul II avait dit... J'ai cité Jean Paul II, je n'ai pas critiqué. J'ai dit que Jean Paul II, oui effectivement, avait dit qu'il n'avait pas gouverné l'Eglise. Bon. Qu'est-ce que vous voulez ? Une citation, c'est une citation. Mais je viens de me réjouir du nouveau Pape Benoît XVI parce que effectivement, je vois qu'un certain nombre de choses évolue dans le sens d'une unité des chrétiens, des catholiques et ça me réjouit beaucoup.

Parlant du projet du retour plus officiel de la messe de saint Pie V : "J'ai toujours pensé que le fait de dire la messe en latin et tourné vers l'Orient, n'était pas quand même un motif si pendable qu'on cesse pour autant d'être catholique. Que ce soit maintenant reconnu, officialisé, j'en suis évidemment très heureux." (source et texte de l'entretien : RTL)

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