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du 4 au 8 novembre 2006 (semaine 45)
 

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2006-11-08 -
PROMOTION DES VACCINATIONS DANS LES PAYS PAUVRES

Par l'intermédiaire du cardinal Renato Martino, président du Conseil pontifical "Justice et Paix", le pape a acheté des obligations émises mardi à Londres pour soutenir les programmes de vaccination des enfants dans les pays pauvres.

Le cardinal a acquis au nom du Pape la première obligation du Fonds financier international pour la vaccination. Le IFFLm a été créé par le gouvernement britannique à la suite du projet présenté lors du congrès organisé par ce dicastère sur "Pauvreté et Globalisation". Le bénéfice de ces obligations sera directement destiné à la vaccination des populations les plus fragiles, et des enfants en particulier. Les intérêts des obligations du IFFLm ou leur remboursement conclusif seront assurés par les pays adhérents, et l'achat est ouvert à tous.

La Facilité internationale de financement pour la vaccination (IFFIm), créée à l'initiative du ministre britannique des Finances Gordon Brown, est soutenue par six pays européens (Grande-Bretagne, France, Italie, Espagne, Norvège, Suède).

L'objectif de l'IFFIm est de permettre de vacciner 500 millions d'enfants supplémentaires d'ici 2015, évitant ainsi la mort de 5 millions d'enfants et, à terme, de 5 millions d'adultes. Grâce à ces fonds, on espère sauver, 10 millions de personnes dans 72 pays.

"Le geste de Benoît XVI -déclare le cardinal Martino- qui est aussi symbolique que concret, entend manifester le plein appui du Saint-Siège à cette initiative qui, grâce à une large garantie internationale, produira des avantages directs en matière de développement. Les intérêts dégagés serviront à financer des opérations prioritaires comme la vaccination de masse en prévention de nouvelles pandémies ou de celles qui semblaient éradiquées telles la polio, la malaria ou la tuberculose".

Dans un bref discours, le cardinal a dit que les pauvres attendent avec impatience la fin de la corruption qui, à de multiples niveaux socio-politiques, empêchent l'accès au développement de certaines couches de la population. "Avoir un gouvernement réellement sensible au bien des personnes n'est pas seulement un vœu pour le développement mais un droit".

Le Saint-Père estimant "que l'heure est venue, le Saint-Siège a donc décidé de participer au programme du IFFLm. Benoît XVI a reconnu la nécessité de constituer rapidement des fonds de lutte contre la pauvreté, la faim, l'analphabétisme et les maladies de masse comme le SIDA et la tuberculose". (source : VIS)

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