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FlashPress - Infocatho
du 9 au 11 novembre 2006 (semaine 45)
 

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2006-11-11 -
DEVANT LA DÉTÉRIORATION DU DROIT D'ASILE

Dans le cadre de la LXIème session de l'Assemblée générale de l'ONU, qui débat du eapport du Haut-commissariat pour les réfugiés, le HCR, Mgr.Celestino Migliore a regretté la détérioration du droit d'asile de la part de certains États.

L'observateur permanent du Saint-Siège
a tout d'abord déclaré combien le Saint-Siège appréciait le fait que le HCR ait élaboré cette année "un système législatif adapté à la complexité évolutive des groupes humains ayant besoin de protection", citant l'adoption des Conclusions sur les femmes et adolescentes menacées, et sur l'identification, la prévention et l'éradication du phénomène apatride et la protection des apatrides.

Le HCR, a ensuite rappelé Mgr. Migliore, traite aussi des déplacés internes et de coordonner la gestion des camps de personnes déplacées. Et la protection de cette catégorie "a besoin de plus que d'une bonne législation, c'est-à-dire d'esprit coopératif et de la volonté politique qui sont indispensables à un bon fonctionnement" des structures.

"Malheureusement, on note une détérioration du droit d'asile, certains états mettant la loi nationale ou des accords bilatéraux au dessus de la législation internationale sur les réfugiés. L'accès à ce droit est également rendu plus difficile à cause des flux migratoires mixtes que certains pays ne reconnaissent pas dans leur législation bien que soit prévus dans la loi internationale le droit à la liberté de circulation, celui au travail ou la reconnaissance des diplômes".

Le manque de fonds pour les programmes alimentaires, sanitaires ou éducatifs attribués aux réfugiés constitue un grave handicap pour le HCR, a tenu à souligner le représentant du Saint-Siège, "même s'il y a d'autres aspects satisfaisants telle la conclusion de certains conflits ayant permis le retour de réfugiés... L'aide à la reconstruction infrastructurelle et socio-économique nationale doit rendre possible ces retours dans la sécurité et la dignité".

"La solution durable de la question des réfugiés et personnes déplacées -a conclu Mgr.Migliore- aura des effets positifs sur la famille humaine toute entière. Les normes en matière de protection de ces personnes devraient être appliquées dans le cadre national comme international". (source : VIS)

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