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FlashPress - Infocatho
du 17 au 20 décembre 2006 (semaine 51)
 

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2006-12-20 -
Vietnam
LA RESTITUTION DES ÉTABLISSEMENTS RELIGIEUX.

L'Eglise catholique du Vietnam semble résolue à récupérer les établissements qui lui ont été confisqués ou « empruntés » après la mise en place du pouvoir communiste au Nord puis au Sud.

Lors de leur récente rencontre avec le Premier ministre, les évêques avaient cité nommément trois établissements religieux dont ils demandaient la restitution, à savoir l'ancienne résidence de la nonciature à Hanoi, les terrains du sanctuaire de La Vang, dans le diocèse de Huê, et les bâtiments de l'institut pontifical de Da Lat.

Ces derniers temps, dans le diocèse de Huê ou à Can Tho, des demandes de restitution ont donné lieu à de graves conflits entre des communautés chrétiennes et les autorités locales.

Constatant l'abandon d'une école paroissiale par les autorités pour une nouvelle école, le prêtre responsable de la paroissede Phuong Tây fit parvenir aux autorités régionales une première demande de restitution en 2004, suivie de deux autres en 2006 Celles-ci restèrent sans réponse. Mais une décision communale publiée vers le milieu de l'année dernière affirmait que désormais l'école appartenait aux autorités locales.

Un autre conflit concernant l'école primaire Sainte-Thérèse oppose les autorités municipales de Huê au couvent des Amantes de la Croix de Phu Cam, à Huê. Cet établissement, très ancien, avait été « emprunté » aux religieuses en 1978 par les autorités qui, pendant un temps, permirent à quelques religieuses de continuer à y enseigner. Depuis 1995, les religieuses multiplient en vain les demandes de restitution.

Les autorités régionales exigent de la communauté des religieuses qu'elles cèdent terrains et bâtiments au gouvernement. Dans une de leurs dernières réponses aux exigences des autorités, le 8 novembre 3006, la communauté des Amantes de la Croix écrivait : « Nous réaffirmons aujourd'hui notre ferme résolution de ne pas signer l'engagement de cession du terrain et du bâtiment de l'école Sainte-Thérèse que le Comité populaire du district a accaparés injustement et illégitimement pour en faire une école maternelle. Nous, les religieuses Amantes de la Croix, sommes résolument en plein accord pour refuser de céder à un quelconque organisme notre droit de propriété et d'utilisation de l'école Sainte-Thérèse .» (source : EDA)

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