Pour vivre
au rythme de l'Eglise universelle.
|
Le Pape François en Corée 14-18 août 2014 et les JMJ d'Asie |
L'ÉVANGÉLISATION DE L'ASIE |
L'histoire de l'Église en Asie est aussi vieille que l'Église elle-même, puisque c'est en Asie que Jésus répandit l'Esprit Saint sur ses disciples et les envoya aux confins de la terre pour proclamer la Bonne Nouvelle. |
Actuellement en Inde, 37 diocèses catholiques, syro-malabars et syro-malankars, sont les héritiers actifs d'une Église d'origine syriaque qui fut mal à l'aise, au XVIème siècle avec la latinisation de ses liturgies et de la théologie. Après une rupture avec Rome, elle reviendra quand cette dernière acceptera les traditions syriaques et orientales. En Inde cohabitent ainsi des diocèses de tradition latine et et des diocèses de tradition syriaque. |
Mais, à partir de 1370, les relations avec le Saint-Siège sont coupées. La dynastie mongole vient d'être renversée. Le "nestorianisme" chinois ne s'en remettra pas. La nouvelle dynastie chinoise, les Ming, englobe le christianisme dans la proscription dont elle frappe toutes les doctrines étrangères introduites ou favorisées par les Mongols. La fin du XIVème siècle voit donc la diminution drastique de l'Eglise en Asie, sauf pour la communauté du sud de l'Inde qui garde le contact avec son patriarcat en Perse. |
. |
LA QUERELLE DES RITES Les activités apostoliques de saint François-Xavier qui avait évangélisé l'Indonésie en 1546-1547. et les directives données aux missionnaires d'apprécier les cultures locales, contribuèrent à obtenir des résultats plus positifs au cours du XVIe et du XVIIe siècles. Quand, au XVIIème siècle, les Mandchous conquirent la Chine, lls y établirent la dynastie des Qing. Ceux-ci étaient plus ouverts à la coopération internationale que leurs prédécesseurs Ming. C’est au cours de cette période que les jésuites furent envoyés en Chine. Ils avaient une grande estime pour la culture chinoise. Ils avaient aussi le projet d’y adapter le christianisme en intégrant certains rites chinois dans la liturgie. Avant de prêcher l'Évangile dans les différentes nations, les missionnaires doivent connaître la langue et les cultures et adopter les coutumes et le modes de vie. |
Matteo Ricci et Valignano |
Parmi eux se trouvaient Alessandro Valignano (1579-1582), jésuite missionnaire au Japon, qui fut le maître à penser de Matteo Ricci (1552-1610). Rome approuva l’adaptation de la liturgie à la culture chinoise. Pendant cette période, on put célébrer l’Eucharistie en chinois. Mais tous les missionnaires de l’époque n’avaient pas une théologie aussi ouverte. Une querelle virulente - appelée "querelle des rites" - naquit ainsi, entre eux, à propos de cette adaptation. Avec, comme conséquence, une interdiction romaine de cette dernière. |
LES MISSIONS ÉTRANGÈRES EN ASIE A partir du milieu du 19ème siècle, les missionnaires furent à nouveau autorisés dans la plupart des pays asiatiques, avec des accalmies ou de fortes persécutions. Sans oublier d'autres congrégations missionnaires, il nous faut mentionner tout particulièrement les Missions Etrangères de Paris, les MEP, qui, depuis 350 ans ont contribué à l'évangélisation de nombreux pays d'Asie : la Thaïlande, le Vietnam, la Chine, le Cambodge, l'Inde, le Laos, le Japon, la Corée, la Malaisie, Singapour, la Birmanie, etc... Au XXe siècle, elles y ont envoyé des missionnaires, dont 23 sont saints et canonisés. Aujourd'hui encore, elles continuent de prendre part à l'annonce de la Bonne Nouvelle, en envoyant en Asie et dans l'océan Indien des prêtres missionnaires à vie. Nous remercions ici, les MEP et Régis Anouil d'avoir rendu possible ce dossier dont vous venez de prendre connaissance. (Mepasie) |
Retour au sommaire |