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Le Pape François
en Corée
14-18 août 2014 et les JMJ d'Asie

 
     
  L'ÉGLISE ACTUELLE EN CORÉE  
  La Corée, coincée entre le Japon et la Chine, pas seulement au plan de la géographie, a du mal à faire connaître son identité ecclésiale propre dans la tête des chrétiens occidentaux comme d'ailleurs pour d'autres pays asiatiques.  
 

Les évêques sud-Coréens annonçaient au 31 décembre 2013 : 5.420.996 catholiques (baptisés) soit 10% des 50 millions d'habitants. Il faut y ajouter 20% de protestants. Au total, 30% de chrétiens.

30% de chrétiens, c’est beaucoup pour un pays d’Asie, où en général, le nombre des chrétiens ne dépassent pas les 2%, à l’exception des Philippines.

83% de la population est citadine et la mégapole de Séoul compte 22 millions habitants.

Ce catholicisme minoritaire est en pleine croissance, mais cette urbanisation demande à l'Église de reconsidérer sa pastorale qui était jusque là centre sur des communautés rurales ou de petites villes. Ce qui est aussi l'un des problèmes de l'Occident

 

L’Eglise de Corée envoie des missionnaires dans le monde entier : environ un millier. Parmi eux, une cinquantaine se trouve en France dans diverses missions pastorales.

Les 5 millions de catholiques coréens disposent de 4500 prêtres pour leur service. Et d’environ 1400 séminaristes (contre moins de 1000 pour la France actuelle). Il existe aussi 7 universités catholiques dans un pays où, certes, il existe beaucoup d’universités privées.

L’Eglise de Corée est engagée en faveur de la justice sociale. La Conférence Episcopale ne prend pas forcément la parole sur des sujets controversés ou très politiques. Elle laisse ce soin à la Commission "Justice et Paix," mais celle-ci est présidée par un évêque. Et cette Commission "Justice et Paix" s’engage lorsque des questions de justice sociale sont en jeu.

Une autre manière d’intervenir consiste à utiliser le biais du Conseil Inter-religieux du pays, qui regroupe les 7 dénominations religieuses les plus importantes : catholiques, protestants, diverses dénominations bouddhistes, religion ancienne coréenne, tradition confucéenne…

 
Le christianisme en Corée du Sud a connu une nouvelle expansion à partir de 1945. L’occupation soviétique de la Corée du Nord en 1945 à poussé à l’exil la plupart des chrétiens, or les deux tiers des chrétiens coréens vivaient dans la partie nord du pays avant 1945.

Cet exil a renforcé le christianisme en Corée du Sud, qui était restée jusque là plus traditionnelle. En parallèle, le christianisme apparaissait au gouvernement sud-coréen comme une protection idéologique au communisme.
 
 

Le christianisme a continué son expansion, à partir de services sociaux (écoles, assistance aux pauvres…) ainsi que des aumôneries militaires et industrielles. Le christianisme a connu une expansion particulièrement forte dans les années 1970 et 1980,

A partir des années 1980, le catholicisme s'est renforcé notamment par l'implication de l'Église dans la lutte contre la dictature et par le dynamisme provoqué par l'arrivée à la présidence du catholique Kim Dae Jung.

  ANNEXES STATISTIQUES
Statistiques relatives à l'Eglise coréenne au 31 décembre 2013

50.220.000 habitants dont 5.393.000 catholiques (10,7%). L'Eglise dispose de 16 circonscriptions ecclésiastiques, 1.673 paroisses et 843 centres pastoraux, avec 35 évêques, 4.261 prêtres, 1.884 séminaristes, 10 diacres, 9.532 religieux et religieuses, 56 consacrés et consacrées, 123 missionnaires laïques et 14.195 catéchistes.

L'Eglise anime 328 centres éducatifs de tous niveaux pour 221.020 élèves et étudiants, plus 49 centres spécialisés et 200 autres, 40 hôpitaux et 4 dispensaires, 9 léproseries, 513 maisons de retraite ou d'accueil, 277 orphelinats et garderies, 83 points de conseil familial et de protection de la vide.

Ces chiffres ont été transmis par la Conférence épiscopale de Corée au début de 2014 (source : Mepasie)


 
 
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