Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
Les Églises orientales catholiques
Assemblée spéciale pour le Moyen Orient
du 10 au 24 octobre 2010 à Rome

 


LES LINEAMENTA

Ils ont été publiés en quatre langues : arabe, français, anglais et italien. Chaque chapitre du Document est accompagné de questions qui ont pour but de susciter la discussion dans les Églises du Moyen-Orient. Leurs réponses devaient parvenir à la Secrétairerie Générale du Synode des Évêques après la Solennité de Pâques.

Nous en avons souligné quelques passages, avec les codifications de référence. Chacun fera l'objet d'une étude dans ce dossier réalisé par <infocatho> :

2. Le but de l’Assemblée Spéciale pour le Moyen-Orient du Synode des Évêques est double : confirmer et renforcer les chrétiens dans leur identité par la Parole de Dieu et des sacrements et raviver la communion ecclésiale entre les Églises particulières, afin qu’elles puissent offrir un témoignage de vie chrétienne authentique, joyeux et attirant. Nos Églises catholiques ne sont pas seules au Moyen-Orient. Il y a aussi les Églises orthodoxes et les communautés protestantes. La dimension œcuménique est fondamentale pour que le témoignage chrétien soit authentique et crédible. « Qu’ils soient un afin que le monde croie » (Jn 17, 21).

3. Il faut donc renforcer la communion à tous les niveaux : à l’intérieur de chaque Église catholique d’Orient, entre toutes les Églises catholiques et avec les autres Églises chrétiennes. Il faut en même temps renforcer le témoignage que nous donnons aux juifs, aux musulmans et aux autres croyants ou non-croyants.

3 - renforcer la communion à tous les niveaux : à l’intérieur de chaque Église catholique d’Orient, entre toutes les Églises catholiques et avec les autres Églises chrétiennes.

4 - donner aux chrétiens une vision claire du sens de leur présence dans leurs sociétés musulmanes (arabes, israélienne, turque ou iranienne), de leur rôle et de leur mission dans chaque pays
4 - situation de conflit, d’instabilité et de maturation politique et sociale dans la plupart de nos pays.

5 - écrite sur nos terres, dans nos langues (hébreu, araméen ou grec), dans des cadres et des expressions culturels et littéraires que nous ressentons comme nôtres
5 - parvenues à travers les communautés ecclésiales, transmises et méditées dans nos saintes Liturgies. Elles sont une référence incontournable pour découvrir le sens de notre présence, de notre communion et de notre témoignage dans le contexte actuel de nos pays.

6 - Rester, pour nous engager dans le cours des événements qui est le cours de la Providence et de la grâce divine? ou émigrer?

8 - Les Églises catholiques au Moyen-Orient remontent toutes, comme toute communauté chrétienne dans le monde, à la première Église chrétienne de Jérusalem.
8 - Elles se divisèrent au Ve siècle, après les conciles d’Éphèse et de Chalcédoine, principalement pour des questions christologiques....Toutes ces divisions existent aujourd’hui encore dans les diverses Églises du Moyen-Orient.

9. Après les divisions et les séparations, périodiquement, des efforts furent entrepris pour reconstituer l’unité du Corps du Christ. C’est dans cet effort d’œcuménisme que se formèrent les Églises catholiques orientales : arménienne, chaldéenne, melkite, syriaque et copte. Ces Églises ont été tentées au début par la polémique avec leurs Églises orthodoxes sœurs, mais ont aussi souvent été d’ardents défenseurs de l’Orient chrétien.

10 - L’Église maronite - Le Patriarcat Latin de Jérusalem,

11. Aujourd’hui, les Églises catholiques d’Orient.... sont unies dans la même communion avec l’Église universelle autour de l’évêque de Rome, successeur de saint Pierre, coryphée des apôtres (hâmat ar-rusul). Leur richesse vient de leur diversité même, mais l’attachement excessif au rite et à la culture peut les appauvrir toutes. La collaboration entre les fidèles est habituelle et naturelle, à tous les niveaux.

11 - Elles sont en majorité arabes ou arabisées. Quelques-unes d’entre elles sont présentes aussi en Turquie et en Iran. Elles proviennent de traditions culturelles, et donc aussi liturgiques différentes : grecque, syriaque, copte, arménienne ou latine.
11 - leur admirable richesse et leur complémentarité.
11 - Leur richesse vient de leur diversité même, mais l’attachement excessif au rite et à la culture peut les appauvrir toutes.

12 - Maintenir l’esprit de l’Évangile dans ces populations chrétiennes et dans leurs rapports avec les non chrétiennes, et maintenir la mémoire des origines.

13 - porter l’Évangile dans le monde entier. Au cours de l’histoire, cet élan a stimulé plusieurs de nos Églises : en Nubie et Éthiopie, dans la Péninsule Arabique, en Perse, en Inde et jusqu’en Chine.
13 - cet élan évangélique est souvent ralenti

14 - De par notre histoire et notre culture, nous sommes proches de centaines de millions de personnes, tant culturellement que spirituellement.

17 - Bien que les chrétiens soient presque partout une faible minorité au Moyen-Orient (sauf au Liban), allant de moins de 1% (Iran, Turquie) à 10% (Égypte), ils sont pourtant actifs, dynamiques et rayonnants. Le danger est dans le repliement sur soi et la peur de l’autre.

18 - Les conflits politiques en cours dans la région ont une influence directe sur la vie des chrétiens, en tant que citoyens comme en tant que chrétiens.

24 - L'Islam

25 - L'émigration hors du Moyen Orient.

28 - Les pays du Moyen-Orient reçoivent des centaines de milliers d’Africains d’Éthiopie et surtout du Soudan et d’Asiatiques, surtout des Philippines, du Sri Lanka, du Bangladesh, du Népal, du Pakistan et de l’Inde, comme travailleurs immigrés

43. De plus, l’esprit des deux apôtres Jacques et Jean, demandant à Jésus de leur accorder la première place à sa droite et à sa gauche, dure encore et provoque des troubles entre les frères. Au lieu de nous retrouver ensemble pour faire face aux difficultés, nous nous disputons parfois entre nous et comptons nos fidèles, comme pour savoir qui est le plus grand. L’esprit de rivalité nous détruit; par contre l’émulation spirituelle et pastorale peut stimuler notre créativité au service de tous. C’est cette émulation, pour servir, qu’il faut encourager ; et comme toutes les Églises du monde, nos Églises ont aussi une purification à faire continuellement. Ce Synode voudrait aider à cet examen de conscience sincère pour découvrir les points forts, afin de les promouvoir et de les développer, et les points faibles, afin d’avoir le courage de les corriger.

55 - Le dialogue œcuménique se fait dans le cadre du Conseil des Églises du Moyen-Orient,

56 - Le dialogue théologique fécond et fructueux avec les Églises Orthodoxes dans leur ensemble et un dialogue séparé avec toute la famille des Églises Orthodoxes Orientales, auquel prennent activement part aussi les Églises Orientales Catholiques. La Fondation pro Oriente de Vienne.

58 - Le Conseil des Patriarches Catholiques réunis avec les Patriarches Orthodoxes du Liban et de Syrie.

59 - La collaboration existe entre les universités, les facultés ou les instituts de théologie. L’étude du patrimoine religieux, syriaque et arabe,

61 - Rapports particuliers avec le judaïsme

Nous avons souligné les thèmes qui, d'une manière ou d'une autre sont repris dans les divers fichiers du dossier.

LE PLAN DES LINEAMENTA
L'Église catholique au Moyen Orient : Communion et témoignage.


« La multitude de ceux qui étaient devenus croyants avait un seul cœur et une seule âme » (Ac 4, 32)

Ce plan et le texte complet des lineamenta sont accessibles sur le site du Vatican

AVANT-PROPOS

INTRODUCTION

A. But du Synode
B. Réflexion guidée par l’Écriture Sainte

Questions

I. L'ÉGLISE CATHOLIQUE AU MOYEN-ORIENT

A. Situation des chrétiens au Moyen-Orient

1. Bref regard historique : unité dans la variété
2. Apostolicité et vocation missionnaire
3. Rôle des chrétiens dans la société, malgré leur petit nombre

B. Les défis auxquels sont confrontés les chrétiens

1. Les conflits politiques dans la région
2. Liberté de religion et de conscience
3. Les chrétiens et l’évolution de l’Islam contemporain
4. L’émigration
5. L’immigration chrétienne internationale au Moyen-Orient

C. Réponses des chrétiens dans leur vie quotidienne

Questions

II. LA COMMUNION ECCLÉSIALE

A. Introduction
B. Communion dans l’Église catholique et entre les diverses Églises
C. Communion entre évêques, clergé et fidèles

Questions

III. LE TÉMOIGNAGE CHRÉTIEN

A. Témoigner de l’Évangile dans l’Église même: catéchèse et œuvres

B. Témoigner ensemble avec les autres Églises et Communautés

C. Rapports particuliers avec le judaïsme

D. Rapports avec les musulmans

E. Contribution des chrétiens à la société
1. Deux défis posés à nos pays
2. Les chrétiens au service de la société dans leurs pays
3. Rapports État-Église
F. Conclusion : Contribution spécifique et irremplaçable du chrétien

Questions

CONLUSIONS GÉNÉRALESQUEL AVENIR POUR LES CHRÉTIENS ?

A. Quel avenir pour les chrétiens du Moyen-Orient?
B. L’espérance. "Ne crains pas petit troupeau"

Questions


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