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Les Églises orientales catholiques
Assemblée spéciale pour le Moyen Orient
du 10 au 24 octobre 2010 à Rome

 



Au début, les philosophes chrétiens connaissaient le dédain des philosophes païens. L’Église connaît aussi le danger du syncrétisme interreligieux de l’Orient. Saint Paul lui-même s'y heurta quand il voulut parler du "dieu inconnu", aux phiosophes grecs d'Athènes (Actes. 17.23) Si les penseurs chrétiens se ressourcent dans la pensée des philosophes à l’École d’Alexandrie comme à celle d’Antioche, ils le font dans une recherche qui se veut être dans l'Église.ALEXANDRIE

Écoles théologiques Les écoles théologiques de l'Orient chrétien étaient avant tout vouées à la formation du clergé et à des objectifs scientifiques. Elles se différenciaient par leur doctrine et leur méthode. Les plus importantes sont:

I. L'école d'Alexandrie. Marchant sur les traces de précédents et de modèles païens, notamment le Musée fondé vers 300 av. J.C. par Démétrius de Phalère, elle fut vraisemblablement instituée, vers i8o ap. J.C., par Pantène à côté duquel on cite encore le nom d'Athénagoras. Elle connut son apogée sous Clément d'Alexandrie et Origène. Ses derniers maîtres furent Didyme (vers 334386) et Rhodon (avant 395). Elle possédait des filiales

Palestine, où Origène séjourna un temps, et en Pamphylie, où Rhodon semble l'avoir transférée. Sa méthode théologique était symbolico-allégorique




L'Église chaldéenne
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