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Index biographique

 
De A à C - De D à I - De J à N - De O à Z -
  Cet index biographique ne comporte que quelques noms qui, se trouvant dans l'un ou l'autre fichier, demandait une mention plus détaillée, non pas sur toute la vie, mais sur tel épisode qui s'insère dans la problématique de ce dossier et l'éclaire.  

De A à C -    
    Alexandre le Grand (356 av.JC - 323 av.JC)
Roi de Macédoine, il fait de son petit royaume le maître de l’immense empire perse achéménide, s’avance jusqu’aux rives de l’Indus et fonde près de soixante-dix cités, dont la majorité porte le nom d’Alexandrie, en particulier Alexandrie en Égypte. Il meurt subitement à 33 ans, à Babylone. Il réalisa une unité politique éphémère jamais retrouvée ensuite entre l’Occident et l’Orient mais son héritage a été marqué par cette tentative d'union des cultures grecque et orientale qui s'est continuée dans différents royaumes de la période hellénistique.
Antoine (saint) appelé aussi Antoine le Grand. (251-356)
Né en Égypte dans une famille chrétienne de riches agriculteurs, il prend l'Évangile à la lettre, à l'âge de vingt ans, distribue tous ses biens aux pauvres et s'en va vivre en ermite à Pispir, en plein désert. Les démons s'attaquent à sa vie mais Antoine leur résiste. Peu à peu, des disciples qui viennent suivre son enseignement et vivent à proximité la spiritualité de ce guide spirituel, qui fait de lui, le Père de l'érémitisme chrétien.
 
    Arius. (256-336)
Sans doute d'origine lybienne (Cyrénaïque). Il était prêtre à Alexandrie et sa christologie le conduit à affirmer que le Fils est inférieur au Père, qu'il a été créé ex nihilo (de rien), et que ses perfections morales et personnelles ont conduit Dieu à l'adopter. C'est ainsi qu'il est un intermédiaire entre Dieu et les hommes. Pour les ariens, le fait que le Fils ne soit pas Fils de Dieu par nature ne diminue en rien sa divinité. voir aussi "arianisme".
Athanase d'Alexandrie (saint) (295-375)
Sa première tâche fut de rétablir l'unité et le bon ordre dans son immense diocèse, divisé par les séquelles de l'hérésie arienne. Pendant plusieurs années il parcourut toutes les parties de l'Egypte, jusqu'à la frontière éthiopienne, prêchant, soutenant les évêques, et visitait aussi les innombrables monastères, jusque dans le désert de Thébaïde. L'empereur Constantin, qui soutenait l'arianisme, l'exila à Trèves, en Gaule, (335-337). Quelques années plus tard, il dut se réfugier à Rome (340-346) devant les menaces impériales. "L'oeuvre doctrinale la plus célèbre du saint évêque alexandrin est le traité Sur l'incarnation du Verbe, le Logos divin qui s'est fait chair en devenant comme nous pour notre salut. Dans cette œuvre, Athanase dit, avec une affirmation devenue célèbre à juste titre, que le Verbe de Dieu "s'est fait homme pour que nous devenions Dieu." (Benoît XVI-20 juin 2007)
   
    Clément d'Alexandrie (150-220)
L'un de ses contemporains est saint Clément d'Alexandrie (150-220), un Père de l'Église. Sa vie est peu connue. Païen de naissance, il se familiarisa avec tous les systèmes de philosophie de son temps. Il se convertit au christianisme et entame une série de voyages. "Clément, dit Benoît XVI (catéchèse 18 avril 2007), parvient à interpréter la philosophie comme une instruction propédeutique à la foi chrétienne. Et, de fait, il est arrivé au point de soutenir que Dieu aurait donné la philosophie aux Grecs "comme un Testament qui leur est propre". Pour lui, la tradition philosophique grecque, presque comme la Loi pour les Juifs, est un lieu de "révélation", ce sont deux courants qui, en définitive, vont vers le Logos lui-même. "
Constantin, empereur de Byzance (280- 337)
Bon politique, Constantin constate les progrès du christianisme. Renonçant à la politique de persécution de ses prédécesseurs, il prend le parti de s'appuyer sur la nouvelle religion pour consolider l'unité de l'empire. En 313, il publie à Milan un édit de tolérance qui lui rallie les chrétiens, devenus prédominants dans l'empire. Avant de mourir, il a le temps de recevoir le baptême des mains d'un évêque arien, Eusèbe de Nicomédie.
   
    Cyrille d'Alexandrie (saint) -(376-444)
Évêque d'Alexandrie, Père et Docteur de l'Église. Il fut un grand pourfendeur d'hérésies. Intransigeant, il s'opposa à l'évêque de Constantinople, saint Jean Chrysostome, qui mourut durant son exil. Plus que pour ses mérites, sa gloire est d'avoir été l'âme du concile d'Éphèse en 431 où fut condamné Nestorius, évêque de Constantinople. Il joua un rôle de premier plan à ce concile où furent proclamés les dogmes de l’unité de personne dans le Christ et de la maternité divine de la Vierge Marie. Pour saint Cyrille, "la foi chrétienne est tout d'abord une rencontre avec Jésus, une Personne qui donne à la vie un nouvel horizon". (Benoît XVI - 3 octobre 2007)
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