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CESAR DE BUS 81607°

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Du 10 décembre 2017

 

 

 



BIENHEUREUX CESAR DE BUS (1607)
confesseur

Originaire de Cavaillon, sur les bords de la Durance, il vécut un temps à la cour frivole de la reine Catherine de Médicis. Il fut l’un de ceux qui participèrent au massacre des protestants, le jour de la Saint-Barthélémy. L’arrivée d’Henri IV lui fit quitter Paris, et, à Avignon, il fit pénitence grâce aux conseils du sacristain de l’église où, chaque matin, il entendait la Sainte Messe. Il renonça à sa vie de gentihomme mondain pour se faire prêtre. Il fonda la Congrégation des Pères de la Doctrine chrétienne en 1592 pour l’enseignement catéchétique et scolaire des jeunes.

SAINTE LARISSA (4ème s.) et ses compagnons et compagnes, martyrs goths, ils ne sont pas dans le martyrologe romain, mais ils sont honorés des Grecs et des Russes pour avoir subi le martyre en Crimée. Ils étaient vingt trois. Ils furent brûlés vif par un roi goth encore païen, dans la tente qui leur servait d’église, car ils étaient nomades. On connaît quelques noms : Larissa, Anna, Alla, Monco, Mamica, Uirko, Gaatha, Duklida, pour les femmes, et pour les hommes : Bathuse, Hiscoes, Souerilas, etc ...


SAINTE LYDIE (2ème s.) martyre en Illyrie (actuelle Slovénie), en même temps que son mari saint Philétas et leurs deux enfants et plusieurs autres chrétiens. Jetés ensemble en prison parce qu’il étaient fidèles à la même foi au Christ, ils furent torturés sur le chevalet. Mais rien n’y fit. Devant tant de courage, le juge se convertit. Ils furent jetés dans un chaudron d’huile bouillante.
16 AVRIL
SAINT BENOIT JOSEPH LABRE (1783)
confeseur


Il est l’aîné d’une famille de quinze enfants d’un laboureur d’Amettes dans le nord de la France. Il passe sa jeunesse dans les champs avec son père et ses frères. Mais il rêve d’être moine pour ne vivre que de Dieu. A 19 ans, il se présente dans plusieurs monastères de chartreux. L’un ne prend pas de novices à cause d’un incendie récent. Dans l’autre, on le trouve trop jeune. Admis à la chartreuse de Montreuil-sur-Mer, il n’est pas gardé à cause de sa santé trop fragile. A pied, il se rend à la Grande-Trappe de Soligny : il est toujours trop jeune. Il revient à Montreuil, c’est un nouvel échec. La Grande Trappe de Sept-Fons ne l’accepte pas non plus et le Père Abbé lui dit :"Dieu vous veut ailleurs." Désormais c’est "ailleurs" qu’il vivra dans l’errance et le pèlerinage perpétuel. Il ne cherche plus à se fixer. Son monastère sera la route, son seul compagnon de prière sera Dieu seul. En sept ans, il parcourut près de 30.000 kilomètres d’un sanctuaire à l’autre, en Espagne, en Suisse, en Allemagne et jusqu’en Pologne, vivant dans le plus extrême dénuement, partageant avec les pauvres, les soupes populaires et les humiliations, toujours en oraison et toujours patient. Les prêtres qui le confessent sont émerveillés par sa vie mystique et son humilité. Mais son lieu de prédilection, c’est Rome où il passe ses journées en prière dans les églises, logeant avec tant d’autres pauvres dans les ruines du Colisée, distribuant à de plus pauvres ce qu’on lui donne. Dans les rues, les gamins se moquent de lui. Il les entend et rend grâces à Dieu. Le mercredi saint 1783, on le ramasse mourant sur les marches d’une église. Dès sa mort connue, les gamins et le peuple de Rome s’en vont par les rues de Rome en criant :"Le saint est mort!" Les miracles se multiplient sur son tombeau. Bénéficiant ainsi d’un culte précoce et populaire, il est un défi au matérialisme d’une société vouée à l’argent. Il est le saint des sans-domicile fixe, des pauvres et des exclus.
-- --LUNDI 4 DECEMBRE
SAINT JEAN DAMASCENE (+ 753)

Jean Mansour est né à Damas en Syrie, dans une famille de fonctionnaires des impôts, arabe et chrétienne. Son grand-père et son père ont servi successivement sous les Perses, les Byzantins et les Arabes. Mansour, à son tour, supervise durant des années, la perception des impôts que les chrétiens doivent à l'émir de Damas. Vers 720, le nouveau calife décide d'islamiser son administration et en chasse les chrétiens. Mansour a 45 ans et il est désormais sans travail. Cette liberté lui permet de se rendre en Palestine il entre au monastère de Mar Saba (saint Sabas) entre Jérusalem et Bethléem. Devenu prêtre, il prend le nom de Jean et partage désormais sa vie entre la prédication à Jérusalem où le patriarche l'a choisi comme conseiller théologique et l'étude dans son monastère. Son principal écrit " La source de la connaissance " résume toute la théologie byzantine. Il est aussi un grand défenseur des Saintes Images lors de la première crise iconoclaste. On lui doit de nombreux tropaires, des hymnes et des poèmes. C'est lui composa le canon que la liturgie chante à Pâques et il rédigea la plus part des hymnes de l'Octoèque (hymnes pour les dimanches selon les huit tons musicaux) en l'honneur de la résurrection du Seigneur. Le Léon XIII l'a proclamé docteur de l'Eglise en 1890.
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MARDI 5 DECEMBRE
SAINT SABAS (+ 531)

Né en Cappadoce, il entra tout jeune dans un monastère de cette régionA 18 ans, le voilà parti pour Jérusalem. Il rêve de solitude et pour cela s'en va rejoindre saint Euthyme qui l'envoie faire un stage de vie communautaire à la laure de saint Théoctiste près de la Mer Morte : "La vie solitaire n'est pas faite pour cette jeunesse." pense saint Euthyme. Dix ans durant, Sabas apprend à être moine. Puis il s'établit dans une grotte, seul devant Dieu durant la semaine, avec ses frères pour la liturgie du dimanche. Mais de nombreux moines le rejoignent car "la sainteté attire les disciples comme le miel attire les ours. " Il doit fonder la Grande Laure. A 55 ans, le Patriarche de Jérusalem le nomme archimandrite des ermites de Palestine. Les controverses théologiques divisent ses moines. Lui-même soutient le concile de Chalcédoine. Il se fait le promoteur d'un monachisme modéré, obtient de l'empereur l'abolition des impôts sur les artisans et fait indemniser les pauvres paysans. Ses reliques qui, lors des invasions arabes, avaient été conduites à Venise, ont été rendues par Paul VI aux moines du couvent de Mar Saba (saint Sabas) en 1965.


MERCREDI 6 DECEMBRE
SAINT NICOLAS DE MYRE (+ 324)

Nous ne savons que peu de choses de lui. Il naquit en Asie Mineure, devint évêque de Myre et, à ce titre, il assiste et souscrit au concile de Nicée en 325. Par contre, sa vie posthume est beaucoup plus riche, grâce aux légendes sans doute fondées sur la réputation de sa bonté envers les pauvres et les enfants. Son tombeau devient un lieu de pèlerinage, d'abord à Myre, puis à Bari en Italie où ses reliques furent transportées au XIème siècle pour les protéger des Musulmans. Chaque année, des délégations des Eglises orthodoxes, particulièrement de Russie, viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins, en une rencontre oecuménique significative. Le "bon saint Nicolas" est invoqué aussi bien en Orient où il est le patron des Russes, qu'en Occident où il est le patron des enfants et, si l'on peut parler ainsi, l'ancêtre du Père Noël.

JEUDI 7 DECEMBRE
SAINT AMBROISE(+ 397)

Cet avocat célèbre avait une si grande personnalité qu'il devint gouverneur de la province de Milan. Il découvrit Jésus-Christ et il n'était encore que catéchumène lorsque, de passage dans sa ville, il fut élu évêque par acclamation du peuple. Il est alors immédiatement baptisé, ordonné prêtre, consacré évêque en peu de temps. Saint Ambroise est un véritable évêque, soucieux de la rectitude de la foi et de la paix sociale. Ses relations avec les empereurs successifs qui favorisent tantôt les catholiques, tantôt les hérétiques ariens, sont mouvementées. En 390, l'empereur Théodose fait massacrer toute une partie de la population de Thessalonique pour arrêter des émeutes. Pour cette raison, saint Ambroise lui refusera l'accès de son église à Milan, exigeant qu'il se soumette d'abord à la pénitence publique de l'Eglise. L'empereur, subjugué, obéit et, depuis ce jour et après des mois de pénitence, Théodose ne communiera plus dans le sanctuaire avec les prêtres (selon le privilège impérial), mais au milieu des laïcs. Saint Augustin doit, en partie à saint Ambroise, sa conversion, lui qui, en cachette, épiait ses sermons, écoutait sa pensée, admirait la parole de ce grand orateur. Saint Ambroise avait un grand souci de belles liturgies. Il introduisit dans l'Eglise latine, l'usage grec de chanter des hymnes qui étaient à la fois des prières, des actions de grâce et des résumés du dogme. Il en composa plusieurs que nous chantons encore aujourd'hui " Aeternae rerum conditor " - " Deus creator omnium " (Dieu créateur de toutes choses).

VENDREDI 8 DECEMBRE
FETE DE LA MERE DE DIEU, LA TOUJOURS VIERGE MARIE
EN SON IMMACULEE CONCEPTION

Depuis toujours, les Eglises d'Orient fêtaient la pureté originelle de Marie, en une fête de "la Conception de la sainte Mère de Dieu." le 9 décembre ou, plus exactement, la fête de la conception de Marie dans le sein de sainte Anne. Les Latins l'adoptèrent progressivement à partir du 10ème siècle, mais saint Bernard, saint Bonaventure, comme saint Thomas d'Aquin se refusaient encore à admettre cette "Immaculée Conception". Saint Jean Dun Scot fut le premier à la faire triompher et à y faire se rallier la Sorbonne de Paris. Les Papes intervinrent maintes fois au cours des siècles pour imposer silence à cette querelle jusqu'au jour où Pie IX la définit comme un dogme de foi, en 1854 : " Dès le premier instant de sa conception, par grâce et privilège uniques du Dieu Tout-Puissant, la bienheureuse Vierge Marie a été préservée du péché originel " Comme au premier jour de la Création quand Adam et Eve sortaient des mains du Créateur, la mère de son Fils était là, minuscule cellule humaine pourvue d'une âme toute sainte. Elle est ainsi " devenue la gloire de notre nature pécheresse. "

SAMEDI 9 DECEMBRE
SAINT PIERRE FOURIER (+ 1640)

Fils d'une marchand lorrain, il fit de bonnes études. A vingt ans, il entra chez les Chanoines Réguliers de Saint Augustin. Prêtre, il récusa la charge de professeur de théologie pour devenir curé d'une petite commune où dominent les protestants au point qu'on appelait sa paroisse de Mattaincourt, "la petite Genève". Mais cela ne le décourageait pas. Il réorganise sa paroisse, fonde une caisse de secours mutuel pour venir en aide aux plus pauvres, crée une association pour l'éducation des filles, association qui deviendra la Congrégation de Notre-Dame, animée par Alix Le Clerc à partir de 1628. Il se voit confier la réforme des Chanoines de Saint Augustin dont il devient le supérieur général. Pendant le même temps, il parcourt la région pour prêcher, passe ses nuits à écrire des lettres. En 1636, Richelieu l'exile en Franche-Comté où il terminera ses jours.


DIMANCHE 10 DECEMBRE
SAINT EULALIE (+304)


Citée par saint Augustin, nous n'avons d'elle qu'un hymne de l'écrivain Prudence qui chante son supplice en des termes légendaires. Elle eut pour compagne de martyre, sainte Julie de Merida. Elle avait treize ans quand il fut condamnée à mourir brûlée sur un bûcher, ce qui en fait une des martyres les plus vénérées de la tradition espagnole.

LUNDI 11 DECEMBRE
SAINT DAMASE (+ 384)


Fils de prêtre et membre du clergé romain par tradition familiale, Damase est élu Pape en 366 dans une époque troublée par les dissensions théologiques et les querelles de partis. On lui opposera même un antipape durant quelque temps. Il soutient la foi en la Trinité que les ariens combattaient. En même temps, il œuvre en faveur de la réconciliation des fidèles que divisaient alors les problèmes de la traduction entre le grec, langue traditionnelle de l'Eglise et le latin, langue populaire qui devenait la langue usuelle de l'Italie. Il aura l'audace de commander à saint Jérôme la traduction latine de la Bible, ce sera la Vulgate. Il organisa le culte des martyrs, nettoya et agrandit les catacombes où ils étaient inhumés et, sur leur tombe, il grave et compose des épigrammes qui font de lui un des premiers poètes latins chrétiens. Il fit écrire sur les murs des catacombes de saint Calixte : "Moi aussi, Damase, c'est ici que j'eusse voulu reposer si je n'avais pas craint de profaner les cendres des saints." et il se fit humblement enterrer dans une église








S
AINTE MARIE, MERE DE DIEU

Huit jours après la Nativité du Seigneur et Sauveur Jésus-Christ, nous célébrons sa Mère, celle qui lui a donné son être humain, corps et âme par l'Esprit-Saint qui vient sur elle la plaçant dans l'orbite de la paternité divine. C'est pourquoi le concile d'Ephèse en 431, la proclama la "Theotokos", la Mère de Dieu, puisque son fils est Dieu.






 
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