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du samedi 26 au mercredi 30 novembre 2016 fêtes des saints selon le martyrologe romain et le synaxaire orthodoxe |
« Rien n’a été promis à Pierre et à André par le Maître. Ils quittent leurs biens. Il nous faut considérer plutôt la Mardi 4 décembre SAINT JEAN DAMASCENE (+ 753) Jean Mansour est né à Damas en Syrie, dans une famille de fonctionnaires des impôts, arabe et chrétienne. Son grand-père et son père ont servi successivement sous les Perses, les Byzantins et les Arabes. Mansour, à son tour, supervise durant des années, la perception des impôts que les chrétiens doivent à l'émir de Damas. Vers 720, le nouveau calife décide d'islamiser son administration et en chasse les chrétiens. Mansour a 45 ans et il est désormais sans travail. Cette liberté lui permet de se rendre en Palestine où il entre au monastère de Mar Saba (saint Sabas) entre Jérusalem et Bethléem. Devenu prêtre, il prend le nom de Jean et partage désormais sa vie entre la prédication à Jérusalem où le patriarche l'a choisi comme conseiller théologique et l'étude dans son monastère. Son principal écrit "La source de la connaissance" résume toute la théologie byzantine. Il est aussi un grand défenseur des Saintes Images lors de la première crise iconoclaste. On lui doit de nombreux tropaires, des hymnes et des poèmes. C'est lui composa le canon que la liturgie chante à Pâques et il rédigea la plupart des hymnes de l'Octoèque (hymnes pour les dimanches selon les huit tons musicaux) en l'honneur de la résurrection du Seigneur. Le Pape Léon XIII l'a proclamé docteur de l'Eglise en 1890. A propos des icônes : « Ce n’est pas la matière que j’adore mais le créateur de la matière qui, à cause de moi, s’est fait matière, a choisi sa demeure dans la matière. Par la matière, il a établi mon salut. En effet, « le Verbe s’est fait chair et il a dressé sa tente parmi nous… Cette matière, je l’honore comme prégnante de l’énergie et de la grâce de Dieu. » (Saint Jean Damascène-Discours sur les images) Mercredi 5 décembre SAINT SABAS (+ 531) Né en Cappadoce, il entra tout jeune dans un monastère de cette région. A 18 ans, le voilà parti pour Jérusalem. Il rêve de solitude et pour cela s'en va rejoindre saint Euthyme qui l'envoie faire un stage de vie communautaire à la laure de saint Théoctiste près de la Mer Morte : "La vie solitaire n'est pas faite pour cette jeunesse." pense saint Euthyme. Dix ans durant, Sabas apprend à être moine. Puis il s'établit dans une grotte, seul devant Dieu durant la semaine, avec ses frères pour la liturgie du dimanche. Mais de nombreux moines le rejoignent car "la sainteté attirent les disciples comme le miel attirent les ours." Il doit fonder la Grande Laure. A 55 ans, le Patriarche de Jérusalem le nomme archimandrite des ermites de Palestine. Les controverses théologiques divisent ses moines. Lui-même soutient le concile de Chalcédoine. Il se fait le promoteur d'un monachisme modéré, obtient de l'empereur l'abolition des impôts sur les artisans et fait indemniser les pauvres paysans. Ses reliques qui, lors des invasions arabes, avaient été conduites à Venise, ont été rendues par Paul VI aux moines du couvent de Mar Saba (saint Sabas) en 1965. « Parle si tu penses bien faire ainsi, mais avant de parler demande-toi ce que vaut ta parole si elle n’est pas l’écho de ta vie. C’est elle qui donne un sens à ta parole, c’est elle qui lui donne sa force, c’est elle seule qui peut convaincre et entraîner. Ta vie, dans son silence, attire plus qu’un flot de paroles." (dans Jean Sterckman-Le message des Pères) Jeudi 6 décembre SAINT NICOLAS DE MYRE (+ 324) Nous ne savons que peu de choses de lui. Il naquit en Asie Mineure, devint évêque de Myre et, à ce titre, il assiste et souscrit au concile de Nicée en 325. Par contre, sa vie posthume est beaucoup plus riche, grâce aux légendes sans doute fondées sur la réputation de sa bonté envers les pauvres et les enfants. Son tombeau devient un lieu de pèlerinage, d'abord à Myre, puis à Bari en Italie où ses reliques furent transportées au XIème siècle pour les protéger des Musulmans. Chaque année, des délégations des Eglises orthodoxes, particulièrement de Russie, viennent se joindre au pèlerinage des catholiques latins, en une rencontre oecuménique significative. Le "bon saint Nicolas" est invoqué aussi bien en Orient où il est le patron des Russes, qu'en Occident où il est le patron des enfants et, si l'on peut parler ainsi, l'ancêtre du Père Noël. « Délivre-nous de toutes nécessités, ô saint Père, par tes prières auprès du Seigneur. O saint pontife Nicolas, port tranquille où trouve un abri quiconque réclame ton secours au milieu de la tempête, prie le Christ qu’il daigne déployer pour nos âmes sa grande miséricorde. » (Office orthodoxe des Sobors moscovites) Vendredi 7 décembre SAINT AMBROISE(+ 397) Cet avocat célèbre avait une si grande personnalité qu'il devint gouverneur de la province de Milan. Il découvrit Jésus-Christ et il n'était encore que catéchumène lorsque, de passage dans sa ville, il fut élu évêque par acclamation du peuple. Il est alors immédiatement baptisé, ordonné prêtre, consacré évêque en peu de temps. Saint Ambroise est un véritable évêque, soucieux de la rectitude de la foi et de la paix sociale. Ses relations avec les empereurs successifs qui favorisent tantôt les catholiques, tantôt les hérétiques ariens, sont mouvementées. En 390, l'empereur Théodose fait massacrer toute une partie de la population de Thessalonique pour arrêter des émeutes. Pour cette raison, saint Ambroise lui refusera l'accès de son église à Milan, exigeant qu'il se soumette d'abord à la pénitence publique de l'Eglise. L'empereur, subjugué, obéit et, depuis ce jour et après des mois de pénitence, Théodose ne communiera plus dans le sanctuaire avec les prêtres (selon le privilège impérial), mais au milieu des laïcs. Saint Augustin doit, en partie à saint Ambroise, sa conversion, lui qui, en cachette, épiait ses sermons, écoutait sa pensée, admirait la parole de ce grand orateur. Saint Ambroise avait un grand souci de belles liturgies. Il introduisit dans l'Eglise latine, l'usage grec de chanter des hymnes qui étaient à la fois des prières, des actions de grâce et des résumés du dogme. Il en composa plusieurs que nous chantons encore aujourd'hui " Aeternae rerum conditor " - " Deus creator omnium " (Dieu créateur de toutes choses). « Jésus, regarde ceux qui tombent, montre-toi et redresse-nous. la faute se noie dans les pleurs. Toi, lumière, brille à nos sens. Dissipe le sommeil de l’âme. A toi le tribut de nos vœux. » (Saint Ambroise-Hymne aeternae rerum conditor) Samedi 8 décembre FETE DE LA MERE DE DIEU, LA TOUJOURS VIERGE MARIE EN SON IMMACULEE CONCEPTION Depuis toujours, les Eglises d'Orient fêtaient la pureté originelle de Marie, en une fête de "la Conception de la sainte Mère de Dieu." le 9 décembre ou, plus exactement, la fête de la conception de Marie dans le sein de sainte Anne. Les Latins l'adoptèrent progressivement à partir du 10ème siècle, mais saint Bernard, saint Bonaventure, comme saint Thomas d'Aquin se refusaient encore à admettre cette "Immaculée Conception". Saint Jean Dun Scot fut le premier à la faire triompher et à y faire se rallier la Sorbonne de Paris. Les Papes intervinrent maintes fois au cours des siècles pour imposer silence à cette querelle jusqu'au jour où Pie IX la définit comme un dogme de foi, en 1854 : " Dès le premier instant de sa conception, par grâce et privilège uniques du Dieu Tout-Puissant, la bienheureuse Vierge Marie a été préservée du péché originel " Comme au premier jour de la Création quand Adam et Eve sortaient des mains du Créateur, la mère de son Fils était là, minuscule cellule humaine pourvue d'une âme toute sainte. Elle est ainsi " devenue la gloire de notre nature pécheresse. " « Il faut comprendre l’Immaculée-Conception, non pas seulement comme une exemption virginale de la tache originelle, mais comme une sanctification qui s’opère dès la naissance de la vie de la Vierge, dans la vision des mérites de Jésus-Christ » (Saint Jean Duns Scot) « O Vierge Immaculée, Mère de Dieu et pleine de grâce, Celui que tu as porté, c’est l’Emmanuel, le fruit de ton sein. Tu surpasses, ô Marie, toute louange ! Je te salue, Marie, Mère de Dieu et Gloire des anges. Car voici que tu dépasses en plénitude de grâce toutes les annonces des Prophètes. Le Seigneur est avec toi, tu enfantes le Sauveur du Monde. » (Prière anonyme gravée sur un tesson de poterie du 3ème siècle, trouvé en Egypte) Dimanche 9 décembre « Ne vous affligez pas si fort, je vous prie, pour tant de petites brouilleries qui arrivent les unes sur les autres. Tout cela se fait ainsy par la permission de Dieu qui vise à notre avancement et plus grand bien. Tâchons seulement de prendre le tout en bonne part et faire pour luy ce qui sera notre possible, à la bonne foy, et avec intention sincère et droicte et ferme espérance en sa bonté paternelle. Et il parachèvera le reste en temps opportun. » (Saint Pierre Fourier-Lettre aux religieuses de Nancy) Lundi 10 décembre « Elle connut l’humiliation, elle connut la souffrance longue et sans espoir d’un cachot sordide. Elle fait partie de cette cohorte de témoins de la foi, de l’amour et du don total à ce Christ qui était toute sa vie. Elle fait partie de tous ceux qui sur tous les continents et à travers vingt siècles ont préféré la croix dans la lumière de la résurrection. A nous de les rejoindre dans ce quotidien qui est aussi parfois un chemin de croix, celui que le Christ nous offre à la mesure de nos forces. » (Lectionnaire Emmaüs) Mardi 11 décembre "Moi aussi, Damase, c'est ici que j'eusse voulu reposer si je n'avais pas craint de profaner les cendres des saints." (Texte qu’il fit écrire sur les murs des catacombes de saint Calixte) Mercredi 12 décembre "Ne vous retournez jamais sur vous-même. Que cela vous suffise qu'il daigne se servir de votre chétivité et de votre inutilité." (Lettre à l’une de ses religieuses) Jeudi 13 décembre « Le corps n’est souillé que si l’âme y consent. » (Sainte Lucie d’après saint Thomas d’Aquin, dans la Somme théologique) Vendredi 14 décembre "A la fin du jour, c'est sur l'amour qu'on vous examinera." (St Jean de la Croix - Maxime 80) Samedi 15 décembre « Suivre Dieu où qu’il vous conduise, c’est là voir Dieu. En effet, son passage signifie qu’il conduit celui qui le suit. Car il n’est pas possible à celui qui ignore le chemin, de voyager en sécurité s’il ne suit pas le guide. Le guide lui montre le chemin en le précédant. » (Saint Grégoire de Nysse) volonté que la valeur des biens. Il quitte beaucoup celui qui ne garde rien pour lui. Il quitte beaucoup celui qui abandonne tout ce qu’il possède. Pierre et A Retour à l'accueil |
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