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L'AVENT prépare NOEL
L'Avent dans la liturgie





LES ACTUALITES
RELIGIEUSES






Depuis le début de l'histoire du Christianisme, Pâques est la fête centrale de l'année. C'est la résurrection du Christ, notre Sauveur et seigneur, et la foi en cette résurrection qui fondent le Christianisme.

Dans les siècles qui ont suivi le début du Christianisme, on a instauré le Carême - les quarante jours qui précèdent Pâques - comme une période privilégiée de préparation à ce mystère, en même temps qu'il était le temps de la préparation baptismale et un temps de repentance pour ceux qui avaient failli à l'engagement baptismal.

C'est seulement vers le quatrième siècle que la célébration de la naissance de Jésus, Noël a été instituée. Noël n'est pas une fête secondaire dans l'histoire du Christianisme, elle se comprend dans le sens de l'Incarnation rédemptrice.

C'est encore plus tard, que la période de l'Avent est venue se greffer avant Noël par analogie au Carême.

DANS LA LUMIERE DE NOEL

Toutefois, la préparation de Noël par le temps de l'Avent ne se fait pas de même manière que celle du mystère pascal par le Carême. Il n'y a pas de dévotion particulière mais plutôt une invitation à être attentif, vigilant, éveillé à travers les quatre dimanches qui précèdent Noël. C'est l'occasion de prendre peu à peu conscience du temps qui vient.

Le dernier dimanche avant Noël est voué à un rappel des évènements qui ont annoncé la venue de Jésus. Les trois autres dimanches sont consacrés à une ouverture sur l'avenir du monde.

Le symbole principal de l'Avent est sans conteste la lumière, ce qui est compréhensible à cette époque de l'année. La lumière non seulement chasse l'obscurité mais aussi représente l'espoir et la lutte contre le mal.

C'est l'époque de l'année où il y a moins de lumière - du moins dans l'hémisphère nord, celui où s'est développé le christianisme durant les 15 premiers siècles. Dès novembre s'installent dans les villes et les campagnes la grisaille et les journées courtes, la pluie, le froid, le vent et les nuits plus longues. L'ambiance générale se répercute sur la vie et la pensée. Un rayon de soleil en ces jours donne plus d'optimisme.

Par contre-coup, on prend conscience du fardeau des problèmes qu'il y a dans le monde et c'est en ces moments-là, que l'Eglise et la liturgie nous appellent à une espérance : le retour du Christ. Un seul mot magique peut alors remplacer la lumière du soleil, c'est "Noël". Les vitrines, les radios, les télévisions se mettent à l'unisson, même si elles sont loin d'en exprimer le sens véritable : la venue parmi les hommes de Dieu en l'enfant de Bethléem.

Noël célèbre à la fois l'accomplissement des anciennes prophéties de l'histoire d'Israël concernant la venue du Messie, ainsi que l'annonce de sa deuxième venue, son retour. Ainsi les prophéties accomplies sont garantes des promesses à venir.

De cette façon Noël est une ouverture de l'histoire vers une perspective autre que la catastrophe et la sinistrose, que certains voudraient transposer en commentant les images bibliques de la venue du Messie et du Jugement dernier . "En célébrant chaque année la liturgie de l'Avent, l'Eglise actualise cette attente du Messie : en communiant à la préparation de la première venue du Sauveur, les fidèles renouvellent leur désir ardent de son second avènement" (Catéchisme de l'Eglise catholique).