Infocatho - 20.000 saints et bienheureux



Les saints du 2 janvier

SAINT ADELARD (+ 826)
ou Adalard. Neveu de Pépin le Bref et petit-fils de Charles Martel, il fut abbé de l’abbaye de Corbie au diocèse d’Amiens. Il fonda l’abbaye de Corwey (la nouvelle Corbie) au diocèse de Paderborn en Allemagne. Sa vie a été écrite par saint Paschase Radbert.

SAINT ASCLIPE (9ème s.)
Evêque de Limoges qui fonda un monastère de bénédictines en cette ville et obtint de l’empereur Charlemagne la restauration de celui de Bourges. La tradition veut que l’une des filles de Charlemagne en fut l’abbesse.

SAINT ASPAIS de MELUN (+ 573)
Il dût quitter sa Gascogne natale à cause de l’invasion des Goths ariens. A la demande de l’évêque de Sens, il vint apporter l’Evangile en Ile-de-France dans la région de Melun, alors encore païenne.

SAINT BASILE DE CESAREE (+ 379)
et SAINT GREGOIRE DE NAZIANZE (+ 390)
Ils sont tous deux nés en Cappadoce. Basile dans une famille de dix enfants qui deviendront presque tous des saints. Saint Grégoire est né dans le foyer d’un juif converti qui deviendra évêque. Ils se rencontrent à Athènes, lors de leurs études, et désormais ils se lient d’une grande amitié. La même foi et le même désir de perfection animent les deux étudiants. De retour en Cappadoce, ils font des projets monastiques, mais l’Eglise a besoin d’évêques dynamiques en cette période troublée par les hérésies. Basile devient évêque de Césarée. Grégoire, évêque de Nazianze, le siège épiscopal de son père, puis de Constantinople. La forte personnalité de Basile en fait un évêque de premier plan qui défend la foi trinitaire. Il rédige également des règles monastiques, qui sont encore en vigueur dans les monastères "basiliens". Saint Grégoire est plus fragile. Chassé de Constantinople, il finira solitaire, composant d’admirables poèmes que la liturgie utilise encore.

mr SAINT BOGDAN de BANGOR (7ème s.)

* SAINT GEORGES LE GEORGIEN (+ 1770)

BIENHEUREUX ISIDORE (4ème s.)
Evêque en Egypte à Hermopolis, saint Jérôme parle de lui, dans une de ses lettres à Eustochie en l’appelant :"le saint et vénérable Isidore."

SAINT MACAIRE (+ 395)
Marchand de fruits à Alexandrie, il se retira au désert à l’âge de 40 ans, en Basse-Egypte. Ordonné prêtre, il exerça un grand rayonnement sur les anachorètes qui se réunissaient chaque dimanche pour la liturgie et qui, à cette occasion, entendaient ses paroles pleines de sagesse et de spiritualité.

9*.À Limerick, en Irlande, au VIIe siècle, saint Mainchin, vénéré comme évêque.

SAINT MARCELLIN (+ 320)
et ses frères saint Argée et saint Narcisse. Ils vivaient en Asie Mineure dans l’ancienne ville de Tomes. Saint Marcellin, encore jeune, avait été enrôlé comme militaire. Ne voulant pas servir en offrant l’encens à l’empereur Licinius, il fut cruellement torturé puis jeté à la mer. Ses frères furent décapités.

SAINT MARTINIEN (+ 431)
Dix-septième évêque de Milan, il prit part au concile d’Ephèse qui définit la Maternité divine de Marie. Il avait également écrit un livre pour réfuter Nestorius, livre qu’il fit parvenir à l’empereur Théodose.

SAINT MAXIME (+ 625)
Abbé d’un monastère de Vienne en Dauphiné.

* SAINT MUNCHIN de LIMERICK (7ème s.)
Patron de cette ville d'Irlande, il en fut le premier évêque.

SAINT PARACODE (+ 235)
Evêque de Vienne en Dauphiné durant 36 ans. Il était grec d’origine. Le Pape Victor lui écrivit au sujet de la fixation de la date de Pâques.

SAINT SERAPHIM DE SAROV (+ 1833)
Prokhore Mochnine, fils d’un entrepreneur en bâtiments, est né à Koursk, en Russie. A dix-huit ans, avec la bénédiction de sa mère qui est veuve, il devient moine à l’ermitage de Sarov. Quelques années plus tard il est ordonné prêtre. A 35 ans, avec l’accord de ses supérieurs, il choisit la vie solitaire en forêt et s’efforce de revivre la vie de Jésus dans la forêt russe transformée par lui en Terre Sainte. Après dix-sept ans de solitude, son supérieur le fait revenir au monastère o ùil réintègre son ermitage, vivant en reclus, mais recevant la visite de la Mère de Dieu "la joie de toutes les joies". Ses dons surnaturels sont merveilleux. Son jugement spirituel lui attire des foules de pèlerins et il fonde un monastère de femmes à Diveyevo. Il nous a livré son message spirituel dans ses entretiens avec le laïc Motovilov :"Si tu gardes la paix du coeur, beaucoup autour de toi trouveront la paix." Saint Séraphim est l’un des saints les plus populaires de la Russie d’aujourd’hui et son rayonnement est grand dans l’Eglise catholique latine.

SAINT VIANCE (+ 674)
ou Vincentien. Originaire de l’Anjou, ses parents étaient serfs. Orphelin à dix ans de père et de mère, il suivit le fils du duc d’Aquitaine qui l’avait recueilli et lui permit d’étudier à l’école épiscopale de Cahors. Mais le duc d’Aquitaine le réclama comme serf et il fut chargé de surveiller les esclaves employés au service des écuries. Ce qu’il fit avec patience et douceur, malgré les coups et les injures qu’il recevait de son maître irascible, en raison de tout ce qu’il donnait aux pauvres. Celui-ci le jeta même longtemps au cachot parce que saint Viance avait refusé d’être marié, en raison de son voeu de célibat. Avec le temps, le maître reconnut les mérites de son serf et oublia tous ses projets de vengeance. Une localité perpétue sa mémoire : Saint-Viance-19230


Retour


© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés - infocatho