Les saints
du 4 janvier
SAINTE ANGELE DE FOLIGNO
(+ 1309)
Née à Foligno en Ombrie, dans une famille riche,
elle est mariée toute jeune par ses parents et elle connaît alors une
vie mondaine et frivole qui lui fait abandonner la pratique des sacrements.
Subitement convertie, elle voudrait bien se confesser, mais elle n’ose
avouer toutes ses fautes au confesseur. Elle s’en va communier et reste
tourmentée par cette communion sacrilège. C’est à ce moment-là qu’elle
reçoit la vision de saint François d’Assise, mort vingt ans avant sa
propre naissance. Elle multiplie alors les austérités, médite de longues
heures, distribue aux pauvres ce qu’elle possède et passe pour folle
aux yeux des siens. Et puis, elle perd coup sur coup, sa mère, son époux,
ses fils. Elle se livre alors à la pauvreté absolue. Des visions du
Christ crucifié lui font atteindre les sommets de la mystique dans des
crises violentes qui effraient ses amis. Les Frères Mineurs, disciples
de saint François, se méfient d’elle d’autant qu’elle prend part aux
controverses qui opposent dans l’Ordre, les partisans d’une pauvreté
mitigée et ceux d’une application stricte de l’idéal franciscain primitif.
Les dernières années de sa vie seront plus paisibles, favorisées de
grâces extraordinaires. "Elle semblait jouir du bonheur céleste."
SAINTE BENEDICTE (+ 362)
ou Benoite, martyre avec saint Prisque et saint
Priscillien, à l’époque de la persécution de l’empereur Julien l’Apostat.
Ils eurent la tête tranchée ayant refusé d’apostasier leur foi en Jésus-Christ.
SAINT DELPHIN (+ 403)
Évêque de Bordeaux, on lui doit la conversion de saint Paulin de Nole. Il défendit la foi contre l'hérésie gnostique en particulier lors des conciles de Saragosse (380), Bordeaux (384) et Tolède (400).
SAINTE DOROTHEE (5ème s.)
D’origine romaine, elle s’appelait en réalité
Apollinaire. La tradition veut qu’elle appartint à la famille impériale
et qu’elle affranchit ses esclaves et distribua ses biens personnels
pour se retirer au désert en Egypte, accompagnée d’une vieux serviteur.
Se faisant passer pour eunuque, elle entra au monastère de Scété où
elle persévéra dans le jeûne et la prière. Son secret ne fut découvert
qu’au moment de sa mort.
* SAINT ELIE de CHIOMRIVI
SAINTE ELISABETH-ANNE SETON (+ 1821)
ou Betty-Ann. Née à New York, dans une famille
de médecins, l’année même où éclatait la guerre d’indépendance, élevée
dans l’Eglise épiscopalienne, mariée à dix-neuf ans, elle fut une mère
de famille attentive à l’égard de ses cinq enfants. Veuve à vingt-neuf
ans, elle se convertit au catholicisme et se donne entièrement au service
de l’Eglise et de la société américaine. Elle fonde alors un Institut
religieux qui donna naissance au réseau scolaire et hospitalier américain.
SAINT ETIENNE DE BOURG (+ 1118)
Compagnon de saint Bruno, fondateur de la Grande-Chartreuse,
il est nommé, après trente-trois années en Dauphiné, prieur d’une nouveau
monastère dans le diocèse de Belley, la Chartreuse de Meyriat, détruite
à la Révolution française.
SAINT EUSTHATE DE SERBIE (+ 1286)
Né dans le Montenegro, il rejoignit le monastère
serbe de Chilandar au Mont-Athos. Sa grande sainteté le fit appeler
comme évêque de Zéta puis archevêque de toute la Serbie en 1279.
SAINT EUTHYME DE VATOPEDI (13ème s.)
higoumène au Mont Athos et martyrs avec douze
de ses moines, noyés ou pendus, pour leur foi orthodoxe lors de l’invasion
de la Sainte Montagne par les croisés latins.
SAINTE FAUSTE (?)
Sans que l’on connaisse l’époque de son existence,
Elle était fêtée au pays d’Armagnac dans le diocèse d’Auch. Ses reliques
furent transportées à l’abbaye de Solignac dans le Limousin au 9ème
siècle. Puis elles furent recueillies dans un monastère cistercien du
Berry en 1247 et cette localité conserve sa mémoire : Sainte-Fauste-36100.
* SAINT FERREOL D'UZES (+581)
Originaire de Narbonne, il devint évêque
d'Uzès. Il consacra une grande partie de sa vie à la conversion
des juifs de son diocèse. Il fonda également un monastère
à Uzès.
* SAINT GREGOIRE DE LANGRES (+ 539)
Originaire d'Autun, il en fut le gouverneur strict
et honnête. Devenu veuf, il se fit ordonner prêtre et devint
évêque de Langres. Sa gentillesse et sa douiceur compréhensive
à l'égard des faibles et des pécheurs, lui attirèrent
la sympathie de ses fidèles. Il fut le père de saint Tétrice
de Langres et le grand-oncle de saint Grégoire de Tours.
SAINTE LÉONIE AVIAT (+ 1914)
Originaire de Sézanne en Champagne,elle voulut assurer une éducation humaine et chrétienne aux jeunes rurales qui venaient travailler dans les usines. Pour cela elle fonda les Oblates de Sint François de Sales.
SAINT MAVILE (+ 203)
L’écrivain chrétien Tertullien fait un bel éloge
de ce martyr qui, à Adrumète en Afrique, fut condamné aux bêtes, durant
les jeux du cirque, parce qu’il refusait d’adorer les idoles païennes.
SAINTE NEOPHYTE (7ème s.)
Enlevée de force avec huit autres jeunes filles,
elle refusa de répondre à toutes les séductions pour lesquelles on leur
promettait la vie sauve. Elles furent égorgées. Leurs reliques furent
déposées plus tard dans le monastère de Limbourg, fondé par l’empereur
germanique Conrad.
SAINT ONUPHRE (+ 1818)
Originaire de Tirnovo en Bulgarie, il embrassa
la vie monastique au monastère serbe du Mont-Athos. Plus son amour de
Dieu grandissait, plus il voulut devenir martyr pour expier un mouvement
de colère de sa jeunesse, où il avait crié qu’il voulait devenir musulman.
Il en obtint la permission de ses supérieurs après plusieurs mois de
prière et de réflexion. Le soir du jeudi Saint, alors qu’il était dans
l’île de Chios, il revêtit un habit turc, s’en vint devant le tribunal
local et publiquement abjura l’Islam. Après avoir subi un très dur emprisonnement,
il fut décapité.
SAINTE PHARAÏLDE (+ 710)
Patronne de la ville de Gand, on dit qu’elle mena
une vie sainte et charitable. Les hagiographes qui détaillent les "actes
" de sa vie ne sont pas d’accord entre eux. Ce qui est le plus sûr c’est
que ses reliques furent longtemps vénérées à Gand en Belgique et à Bruay
en Artois en France.
SAINT ROBERTde REIMS (+ 745)
ou Rigobert. D’abord abbé bénédictin d’Orbais
dans la Marne, il fut archevêque de Reims. C’était à l’époque du changement
de dynasties des rois mérovingiens. Exilé en Gascogne, il put revenir
à Reims où il avait été supplanté par un évêque à la solde de Charles
Martel. Il connut alors une vie de prière et d’humiliations, retiré
dans la solitude, n’ayant pour joie que de pouvoir célébrer, de temps
à autre, une liturgie dans sa cathédrale, selon le bon vouloir de son
remplaçant.
BIENHEUREUX ROGER (+ 1175)
D’origine anglaise, il était moine cistercien
de l’abbaye de Lorrois en Berry, quand il fut appelé à fonder l’abbaye
d’Elan dans les Ardennes à la demande du comte de Rethel.
SOIXANTE DIX APOTRES
Les Eglises d’Orient fêtent ensemble les disciples
choisis par le Seigneur. (Saint Luc. Ch. 10). Ces Eglises y associent
également les premiers diacres et Zachée, le publicain qui monta sur
un sycomore pour mieux voir Jésus. Ils sont également fêtés chacun à
une date différente.
* SAINT THEOCTISTE
SAINT VAURY (6ème s.)
ou Valéry. Ermite près de Limoges, ses reliques furent toujours vénérées par un pèlerinage même après la Révolution française.
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