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Les saints du 9 janvier


SAINT ADRIEN DE CANTORBERY (+ 710)
Grâce à l’un de ses amis, l’évêque de Cantorbery, Théodore, il fut nommé abbé du monastère Saint-Pierre-et-Saint Paul qu’il gouverna durant trente ans. Il en fit un foyer de ferveur spirituelle et intelectuelle. Il y enseignait lui-même le grec, le latin et les arts humanistes. La plupart de ses moines parlaient au moins trois langues. Il fut ainsi un collaborateur efficace de l’évêque Théodore dans une étape décisive de l’histoire de l’Eglise d’Angleterre.

BIENHEUREUSE ALIX LECLERC (+ 1622)
Sa famille qui habitait Remirement dans les Vosges, était riche; Alix était belle; elle aimait la vie, la danse et les danseurs. Et puis un jour, elle se convertit. Elle avait vingt et un ans. Sous la direction spirituelle de saint Pierre Fourier, elle se donna à l’éducation des jeunes filles en fondant les "chanoinesse de Notre-Dame". Sa vie est faite de simplicité, de prière et de respect de la grâce de Dieu en chaque jeune dont elle recevait la charge éducative.

SAINT FILAN (+ 1314)
Abbé d’un monastère en Ecosse, il est honoré surtout parce que ses prières et ses interventions ont donné la victoire aux Ecossais contre les Anglais. A sa manière, il fut joua pour les Ecossais ce que sainte Jeanne d’Arc fut pour les Français.

SAINT JULIEN et SAINTE BASILISSE (4ème s.)
sa femme. Ils consacrèrent leurs biens au soulagement des pauvres et leurs forces à soigner les malades qu’ils abritaient dans leur maison.

SAINT MARCELLIN (6ème s.)
L’on ne sait de lui que sa maladie qui le rendit infirme. En 1643 on montrait encore son bréviaire que les démons auraient brûlé, mais il ne semble pas que la date de l’édition correspondait aux dates de sa vie.

SAINTE MARCIENNE (4ème s.)
Elle vivait en Mauritanie, actuellement l’Algérie, à l’époque de la persécution de Dèce. Elle fut livrée trois fois à des gladiateurs pour être deshonorée. Si grande fut sa pudeur dans une telle nudité qu’ils la respectèrent. Tertullien déclare à ce propos :"Lorsque vous avez exposé une chrétienne à la brutalité d’un gladiateur, vous avez confessé par là qu’une atteinte à la pudeur est pire que toute peine et toute mort. Mais elle fut respectée et vous n’avez rien gagné." Elle fut mise à mort dans les jeux du cirque sous les dents d’un léopard.

SAINTE PASCHASIE (2ème s.)
qui est honorée à Dijon où elle mourut martyre. Elle fut disciple et coopératrice de saint Benigne dans son évangélisation de la Bourgogne.

SAINT PHILIPPE DE MOSCOU (+ 1569)
Il entra au monastère de Solovski, au delà du cercle polaire et si grandes furent sa probité et ses vertus qu’il y fut élu comme higoumène. Désigné pour être métropolite de Moscou, il sut résister aux cruautés du tsar Ivan le Terrible et il lui dit la vérité dans la cathédrale même de la Dormition au Kremlin. Les chrétiens et même les évêques par peur du tsar ne le soutinrent pas. Il fut déposé par un concile local, exilé dans un monastère près de Tver et c’est là que le bourreau favori de l’empereur vint l’étrangler.

SAINT PIERRE DE SEBASTE (+ 392)
En Arménie. Une famille de saints : Non seulement il était le frère de saint Basile de Grtand et de saint Grégoire de Nysse et sa soeur fut sainte Théosobie. Il était aussi le fils de saint Basile l’ancien et de sainte Emilienne et petit-fils de sainte Macrine. Elevé au siège de Sébaste, il donna les preuvres de la plus ardente charité et d’une grande fidélité théologique, en particulier lors du concile oecuménique de 392 à Constantinople.

SAINT POLYEUCTE et SAINT NEARQUE (3ème s.)
Officiers de la douzième légion romaine en Arménie. Néarque était chrétien et son ami Polyeucte encore païen. La persécution devait les séparer. Mais alors la foi les unit. Ils furent arrêtés, parce qu’il était demandé aux soldats de sacrifier l’encens à l’empereur. Pauline, l’épouse de Polyeucte, le poussait à renier Jésus-Christ. Néarque et lui furent décapités. Une tragédie de Corneille perpétue ce combat de la foi.

SAINT VANENG (+ 688)
Conseiller de la régente sainte Bathilde puis gouverneur du Pays de Caux en Normandie, il consacra une partie de sa fortune à fonder l’abbaye de Fécamp où il vint, plus tard, partager la prière et la vie des moines.


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