Les saints
du 11 janvier
SAINT GUILLAUME CARTER
(+ 1584)
martyr. Il fut condamné à être
pendu à Tyburn pour sa fidélité à l'Eglise
catholique romaine durant la persécution menée par la
reine Elisabeth I.
SAINT HYGIN (+ 142)
Pape d’origine grecque, il eût à supporter les
premiers remous causés par l’hérésie gnostique. Il était un vrai philosophe.
Il fut martyrisé après quatre ans de pontificat.
SAINT MICHEL DE KLOPS (+ 1456)
Fol en Christ. Nul ne savait d’où venait ce moine
inconnu qui, dans l’église du monastère de Klops, près de Novgorod,
lisait le livre des Epîtres à la lumière d’un cierge et ne répondit,
lorsqu’il était interrogé, qu’en répétant les questions qu’on lui posait.
L’higoumène lui donna une cellule ne cherchant ni son nom ni son origine,
le laissant dormir parfois dans sa cellule, parfois dans les champs,
d’autres fois sur un tas de fumier. Jusqu’au jour où le frère du prince
de Moscou, Constantin Dimietrievitch, reconnut, dans la voix de celui
qui lisait à haute voix, son cousin disparu quelques années plus tôt.
Constantin vint le retrouver et par la suite se fit aussi moine.
SAINT PALAMON (+ 330)
Ermite dans la Thébaïde égyptienne, il initia
saint Pacôme à la vie monastique et lui en donna les principes fondamentaux
: veiller et prier dans le jeûne et la solitude, ce qui sera désormais
la règle de vie des Pères du Désert.
SAINT PAULIN D’AQUILEE (+ 804)
On ignore s’il était d’origine allemande ou italienne.
Il passa pour être l’un des hommes les plus savants de son époque, écrivant
aussi bien en prose qu’en vers. Alcuin le considérait comme son maître
et l’empereur Charlemagne l’appela à sa cour pour en faire l’un de ses
conseillers en matière religieuse. C’est lui qui le fit nommer évêque
d’Aquilée, dans le Frioul italien. Selon ses contemporains, il fut "la
lumière de la chrétienté" sans pour autant négliger le soin de son propre
diocèse. Il fut l’un des grands défenseurs du “Filioque” ajouté dans
le texte latin du Concile de Nicée. Il évangélisa les Avars et les Slovènes.
SAINT PIERRE et SAINT LEUCIUS (4ème s.)
dont nous parle le martyrologe de saint Jérôme. Ils furent
martyrs de la foi durant la persécution de l'empereur Maximien.
SAINT SALVE (2ème s. ?)
Martyr en Afrique, dont saint Augustin prononça
l'éloge devant les fidèles de Carthage.
SAINT TETHWIN (+ 880)
Moine à Redon en Bretagne, qui devint muet et
paralytique durant les cinq dernières années de sa vie, ce dont il souffrit
le plus parce qu’il aimait chanter la psalmodie des offices. Il ne les
chanta plus que dans son coeur et sa mémoire.
SAINT THEODOSE LE CENOBIARQUE (+ 529)
Né en Cappadoce, Théodose décide d’aller en Terre
Sainte mener la vie de perfection. Sur son chemin, il fait un détour
par Antioche pour consulter saint Syméon le Stylite. Celui-ci prophétise
la vie du futur moine. Il lui déconseille de rejoindre les ermites du
Désert dont beaucoup sont alors adeptes de l’hérésie monophysite. Il
entre dans une petite communauté de la Ville Sainte où il s’initie à
la vie monastique. Refusant d’être élu higoumène, il se réfugie dans
une grotte et là découvre peu à peu la bonté et la miséricorde quand
de nombreux disciples viennent vers lui. Ils seront près de 400 au moment
de sa mort. Le patriarche de Jérusalem lui demande de devenir archimandrite
(responsable) des communautés monastiques, cénobitiques (d’où son nom)
tandis que son ami saint Sabas devient responsable de l’ensemble des
ermites. Jusqu’à la fin de sa vie, il défendra avec fougue la foi au
Christ vrai Dieu et vrai homme, définie par le Concile de Chalcédoine.
SAINT THEODOSE DE TREBIZONDE (+ 1370)
Frère aîné de saint Denys, fondateur au Mont-Athos
du monastère de Dionysiou, il fut d’abord prêtre de la Grande Eglise
(Sainte Sophie) de Constantinople, puis moine sur la Sainte Montagne.
Capturé par des pirates turcs et vendu comme esclave, il fut racheté
et, en 1368, fut consacré métropolite de Trébizonde jusqu’à son départ
vers le Seigneur.
BIENHEUREUX THOMAS DE CORI (+ 1729)
Franciscain italien, il étudia la philosophie
et la théologie à Viterbe et vécut simplement la stricte observance
de son Ordre dans les divers couvents, plein de bonté et de prévenance
pour tous ses frères.
SAINT VITAL DE GAZA (7ème s.)
Il avait soixante ans, lorsqu’il réalisa que l’Evangile
invite les femmes de "mauvaise vie" à entrer, elles aussi, dans le Royaume
de Dieu. Il résolut de les y décider sur place. Il quitta son ermitage
de Gaza en Palestine, et rejoignit Alexandrie d’Egypte, célèbre en cela
par son quartier du port. Il y loua une petite chambre et fit deux parts
de son temps. Le jour, il mendiait l’argent aux portes des bonnes maisons;
le soir il mendiait la conversion aux portes du péché. Ces dames le
prirent vite en amitié respectueuse tant il était bon et miséricordieux
dans ses paroles et ses jugements. Quand il abordait l’une ou l’autre
qui était attristée de leur métier, il doublait ou triplait ce qu’elles
comptaient gagner, les emmenait dans sa chambre et leur parlait du bonheur
que donne une vie honnête. Souvent, elles changeaient de vie. Mais les
"saintes âmes" dénoncèrent saint Vital à l’évêque et l’enferma. Les
filles de joie passèrent des nuits devant la résidence épiscopale, criant
et tapageant, réclamant leur ami. L’évêque comprit. Quelques jours plus
tard, saint Vital fut abattu d’un coupe de couteau par un souteneur
furieux de son action. Près du saint, on trouva cette tablette écrite
:"Attendez, pour juger, le jour du jugement."
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