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Les saints du 12 janvier

SAINT AELRED (+ 1166)
Il aimait lire Cicéron. Raffiné, il réussissait à merveille à la cour du roi d’Ecosse par son charme et son aménité. Ce qu’il désirait, c’était d’aimer et d’être aimé. Ce qu’il disait ainsi de lui n’était que facade mondaine, comme il l’écrivit plus tard dans son livre "l’amitié spirituelle" :"La blessure de mon coeur me cause des tourments indicibles et le poids de mes péchés m’est intolérable." Il entra alors chez les cisterciens de Rievaulx, abbaye du Yorkshire, qu’il gouverna quelques années plus tard. Il ne lisait plus Cicéron, mais sans cesse l’Evangile de saint Luc et celui de saint Jean. Il voulait aimer et être aimé du Seigneur Jésus. Il continuait d’écrire en bon latin et son petit traité sur "l’amitié spirituelle" est ravissant et d’une délicieuse lecture.

SAINT ARCADE (+ 259)
martyr à Césarée de Mauritanie, aujourd’hui Cherchell, près d’Alger. Il aurait eu les membres coupés un à un avant d’expirer.

SAINT BENOIT de LERINS (+ 690)
Moine de Lérins, il regagna son pays, l’Angleterre, où il fonda à son tour plusieurs abbayes célèbres. Il fit de nombreux pèlerinages à Rome, d’où il ramenait chaque fois des architectes, des verriers, des musiciens et de nombreux livres qu’il faisait copier, dans un atelier de copistes de l’un ou l’autre de ses monastères. Il voulut que ses moines fussent aussi des hommes de bon goût et des savants. Le grand savant encyclopédiste de son époque, qui était aussi son disciple, Bède le Vénérable, en est un des meilleurs exemples.

SAINTE CESARIE (+ 540)
Soeur de saint Césaire, évêque d’Arles, cloîtrée dès sa jeunesse dans un monastère de Marseille, elle sût en tirer ce que prière, pénitence, travail et contemplation contenaient de richesses pour rejoindre l’infini de Dieu

SAINT JEAN (+ 494)
Evêque de Ravenne, ce pour quoi il fut considéré comme un saint tant il s’y consacra.

SAINTE MARGUERITE BOURGEOYS (+ 1700)
Fille d’un commerçant champenois de Troyes, elle partit avec les émigrés français qui allait dans la Nouvelle France, à Ville Marie, au Québec et qui devint la ville de Montréal. Elle fut la première institutrice laïque du Canada français. Puis elle fonda un ordre de religieuses, la Congrégation de Notre-Dame, pour l’éducation des jeunes filles. Ces religieuses n’avaient ni voeux perpétuels ni clôture. Il leur fallut attendre vingt ans l’approbation de l’évêque. Elle souffrit d’être en avance sur son temps, intelligente en voulant faire du neuf. Elle fut même calomniée par plusieurs de ses soeurs qui troublèrent gravement le nouvel Institut. Elle consacra les sept dernières années de sa vie à la prière.

SAINT MARTINIEN (+ 1483)
Ses parents étaient pauvres et c’est pourquoi ils confièrent leur fils au monastère du Lac Blanc. Tonsuré moine, ordonné prêtre, il eût pour père spirituel saint Cyrille. Plus tard, à la demande du Grand-Prince de Moscou, il sera higoumène de la laure de la Trinité-Saint-Serge et conseiller du prince. Sentant ses forces décliner, il rentra au monastère du Lac Blanc où il mourut en paix.

SAINT MERCE (4ème s.)
Légionnaire en Afrique sous le règne de Dioclétien, il refusa de sacrifier aux dieux. Dégradé, battu de verges pendant des heures, il fut jeté en prison et mourut au bout de huit jours, couvert de plaies et vidé de son sang.

SAINT PIERRE D’ABESSALA (+ 309)
Jeune chrétien de Grèce, il confessa sa foi en Notre-Seigneur et fut jeté au feu, recevant ainsi la couronne des martyrs.

QUARANTE DEUX MOINES (+ 741)
Quarante-deux moines d’Ephèse qui furent martyrisés pour la défense du culte des Saintes Images.

SAINT SATYRE (+ 267)
La tradition veut que, passant devant une idole, il lui suffit de souffler dessus pour qu’elle tomba d’elle-même. Il fut arrêté et le glaive du bourreau lui fit tomber la tête en le décapitant.

SAINT SAVA DE SERBIE (+ 1235)
Fils du Grand Joupan (prince) de Serbie, le jeune Ratzko fut attiré par la vie monastique et s’enfuit au Mont Athos. Quand on le rattrape, il refuse de rentrer au palais paternel. Son père accepte alors qu’il reste au monastère. Le jeune homme entreprend de traduire en slavon serbe de nombreux textes patristiques et liturgiques. Sous son influence, son père quitte à son tour la grandeur de ce monde et abdique ayant eu soin de confier la principauté à l’un de ses fils. Avec son fils moine, il fonde le monastère serbe de Chilandar au Mont-Athos pour les moines serbes. La Serbie était divisée en factions hostiles. On fait appel à saint Sava qui ramène la paix. Il revient dans le pays, fonde le monastère de Studenitsa et complète l’évangélisation et la pacification de la Serbie avant de revenir au Mont-Athos. Le patriarche de Constantinople le nomme, en 1220, premier archevêque de l’Eglise serbe autocéphale, archevêché de Pecs. Père de la Serbie orthodoxe, il reçut un tel culte que les Turcs ottomans brûlèrent ses reliques pour ruiner le patriotisme serbe.

SAINTE TATIENNE (+ 226)
Fille d’un consul romain et dénoncée comme chrétienne, elle fut condamnée à être suspendue à une potence, le corps labouré et mis à nu avec des peignes de fer. Les bourreaux l’outragèrent en lui tondant la chevelure et finalement elle fut décapitée.

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