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Les saints du 13 janvier


SAINT HILAIRE DE POITIERS (+ 368)
Evêque et Docteur de l’Eglise. Né dans une noble et riche famille païenne d’Aquitaine, ce jeune homme était doué pour les études, mais la question du sens de la vie le tourmentait. Où se trouve le bonheur pour l’homme ? A quoi sert d’exister si l’on doit mourir ? Y a-t-il un dieu ? Déçu dans ses lectures, il découvre un jour ce passage de la Bible "Je suis celui qui est." et s’enthousiasme. Mais la mort reste une idée insupportable. Il trouvera le plein rassassiement de sa faim spirituelle dans l’Evangile de saint Jean, l’évangile de l’Incarnation et de la Résurrection. A trente ans, il demande le baptême. Son envergure le désigne à l’attention des fidèles. Il est élu évêque de Poitiers, rencontre saint Athanas d’Alexandrie, alors en exil en Gaule à cause de l’hérésie arienne. Combattant à son tour cette hérésie, il est exilé en Phrygie et découvre la théologie grecque. De retour en Gaule, il fera triompher à la fois l’orthodoxie et la paix religieuse. En accueillant saint Martin, pour fonder le monastère de Ligugé, il favorisa l’instauration du monachisme en Gaule. Dans son magistral "Traité sur la Trinité", il a le premier fait entrer, dans la langue latine, les subtilités et les délicatesse de la langue grecque. De tous les Pères Latins, il est celui dont la pensée est la plus proche des Pères Grecs.


SAINT ABDALLAH (+ 852)
et saint Gumesinde, martyrisés à Cordoue pour avoir confessé la foi chrétienne face à l’Islam.

SAINT AGRICE (+ 330)
Evêque de Trèves, nous le trouvons au concile d'Arles en 314. Sainte Hélène lui aurait donné la tunique du Christ qu'elle avait retrouvée à Jérusalem, ce qui est devenu le pèlerinage à la "Sainte Robe" de Trèves.

BIENHEUREUX BERNON (+ 927)
Abbé de Baume dans le Jura, il fonda sur les terres de Guillaume le Pieux, duc d’Aquitaine, l’abbaye de Cluny, lorsque les invasions normandes chassèrent les moines des bords de la Loire. Dans la charte de fondation, il fut stipulé que "les moines du futur monastère, placé sous la Règle de saint Benoît, chercheraient à jamais les merveilles d’un entretien avec le ciel."

SAINT DOMINIQUE KAHMA (+ 1859)
et ses compagnons saint Lucas Thin et Joseph Ta, martyrs à Nam Dinh au Tonkin en 1859.

SAINT ELEAZAR (+ 1656)
Fils d’un marchand de Koselsk en Russie du Nord, il entra au monastère de Solovski, sur la Mer Blanche, dans une petite île déserte prises dans les glaces la plus grande partie de l’année. Il assistait chaque dimanche et fêtes à la Divine Liturgie, mais le reste du temps n’avait que la présence de Dieu pour règle de sa vie.

BIENHEUREUX GODEFROI (+ 1127)
Comte de Kappenberg en Bavière. Il entra dans l’Ordre des Prémontrés et vint en France par décision de saint Norbert leur fondateur. Il meurt à l’âge de trente ans, laissant dans la mémoire de tous ceux qui le rencontrèrent le souvenir d’un moine pauvre et obéissant.

SAINT GOMEZ (+ 852)
qui fut curé d’une paroisse rurale proche de Cordoue. Dénoncé au juge musulman en raison de son ministère de conversion, il fut condamé à être décapité sur le champ.

SAINT HERMILE et SAINT STRATONIQUE(+ 315)
tous deux martyrs. Saint Hermile était diacre à Sigidunum près de Belgrade. Dénoncé comme chrétien, il fut conduit dans l’amphithéatre, mais refusa d’adorer les idoles. Devant les tortures qu’il subissait, le geôlier de la prison, Stratonique, fut gagné par la foi chrétienne. On les enveloppa tous deux dans un filet et ils furent jetés dans le Danube.

BIENHEUREUX HILDEMAR (+ 1097)
Il avait suivi la fortune de Guillaume le Conquérant lequel, pour le récompenser, en fit l’aumônier de la cour. A la mort de Guillaume, il retourna dans sa Belgique natale et c’est là que nous le retrouvons quelques années plus tard, converti, ermite dans les forêts picardes. Un chef de brigands, on ne sait pourquoi, se fit passer pour vouloir être aussi ermite et, dans la nuit du lendemain, poignarda Hildemar et les deux compagnons qui étaient avec lui en prière.

SAINT IRENARQUE DE ROSTOV (+ 1616)
Originaire de la région de Iaroslav en Russie, il entra au monastère des saints-Boris-et-Gleb à Rostov-Veliki. Si grand était son amour de l’ascèse qu’il vivait reclus dns sa cellule, portant de lourdes chaînes de fer, ne dormant que deux à trois heures par nuit, répétant d’une manière incessante "la prière de Jésus". Il resta ainsi dans sa cellule jusqu’au jour de sa mort à 69 ans, et fut enterré dans le tombeau qu’il avait lui-même creusé.

SAINT JACQUES DE NISIBIE (4ème s.)
en Mésopotamie. D’abord ermite, il connut une telle réputation qu’il fut choisi comme premier évêque de Nisibe. Il siégea au premier concile oecuménique de Nicée. A son retour dans sa ville, il fonda une école exégétique qui fut bientôt célèbre par l’enseignement de saint Ephrem.

SAINTE JUDITH OU JUTTE (+ 1228)
À Huy près de Liège, la bienheureuse Jutte, veuve, qui se consacra à soigner les lépreux et finit sa vie près d’eux, en recluse. MR.

SAINT KENTIGERN (+ 603)
Evêque de Glasgow, il fut d'abord missionnaire dans la région. Exilé dans le pays de Galles, il se fixa à Menevia avec saint David. Revenu en Ecosse, il y est vénéré depuis, en particulier à Glasgow où se trouvent ses reliques.

SAINT LEONCE (4ème s.)
Saint Grégoire de Nazianze parle de lui au jour des funérailles de son père. Saint Athanase d’Alexandrie en fait son éloge public. L’histoire retient aussi qu’il ordonna évêque saint Grégoire l’Illuminateur qui vint en Arménie et baptisa le roi Tiridate qui, devenu chrétien, voulut que le christianisme fut la foi de son royaume.

SAINT MAXIME (+ 1365)
Originaire de Lampsaque sur les rives de la mer de Marmara, il se fit moine à 17 ans dans un monastère de la Thrace. Lors d’un pèlerinage à Constantinople, il fut appelé par le patriarche saint Athanase à rester dans la ville. Mais, pour garder son humilité, il simula la folie, s’exposant à la dérision publique devant la Grande Eglise de Sainte Sophie. Delà, il retourna au Mont-Athos. Il devint, là aussi, la risée de quelques moines qui se moquaient de ses visions. Mais bientôt saint Grégoire le Sinaïte, restaurateur de la vie hésychaste, le décida à vivre d’une manière moins insensée. Saint Maxime obéit et c’est ainsi qu’il vécut les dernières années de son existence terrestre, dans la prière et l’austérité.

SAINT POTIT (+ 166)
Il naquit à Cagliari en Sardaigne. Quelques années plus tard, il se retira en Epire. C’est là qu’il sera arrêté comme chrétien et soumis à la torture pour qu’il renie sa foi. Une autre tradition le fait mourir en Italie, à Ascoli, où il aurait eu la tête tranchée.

BIENHEUREUSE VERONIQUE DE BINASCO (+ 1497)
Sa famille était pauvre parmi les pauvres de son village milanais. Dès qu’elle fut en âge de travailler, elle alla sarcler les champs. L’honnêteté de son père n’avait d’égale que sa piété et sa foi. Véronique voulait entrer chez les religieuses Augustines à Milan et, pour cela, elle dût pendant plus de trois ans apprendre à lire et à écrire, mais son travail ne lui permettait de ne le faire que la nuit. Elle y fut religieuse jusqu’à sa mort à l’âge de 52 ans, favorisée d’extases qui la rapprochent de Catherine Emmerich.

SAINT VIVENCE (+ 400)
prêtre et disciple de saint Hilaire qu’il accompagna durant son exil en Orient. Ses reliques se trouvent à Poitiers.

BIENHEUREUSE YVETTE (5ème s.)
Mariée à treize ans, veuve à dix-huit, elle vécut trente ans, recluse dans une cellule accolée à l’église de Huy en Belgique, priant Dieu et soignant les lépreux.


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