Les saints du 14 janvier
SAINT DACIEN (+ 552)
Evêque de Milan, il se montra le ferme soutien
du Pape Vigile pour la défense de la foi compromise par l’empereur.
SAINT ETIENNE (8ème s.)
Venu des confins orientaux de l’empire byzantin
pour être initié à la vie ascétique, nous le trouvons successivement
en Palestine à la laure de Saint-Sabas, puis à Constantinople auprès
du patriarche saint Germain et enfin en Bityhnie où il fonde le monastère
de Chénolakkos d’où il accomplit son dernier voyage vers le ciel.
SAINT FELIX DE NOLE (+ 252)
Sans doute d’origine syrienne, même s’il naquit
à Naples. Durant la persécution de l’empereur Valérien, il fut fait
prisonnier. Libéré à la mort de l’empereur, il se retira plein de simplicité,
refusant d’être choisi comme évêque de Nole. On retient de lui "qu’il
subsista le reste de sa vie, au moyen d’un petit jardin et de trois
mesures de terre prises à louage, qu’il cultivait de ses propres mains
et dont il partageait le produit avec les pauvres."
SAINT JULIEN SABAS (4ème s.)
à Antioche en Syrie. Par sa foi et sa persévérance, il soutint l’Eglise
de cette région, ébranlée par tant de persécutions.
SAINTE MACRINE L’ANCIENNE (+ 340)
Nous avons déjà entendu parler de cette extraordinaire
famille. sainte Macrine était la mère de saint Basile l’Ancien, grande-mère
de quatre saints : saint Basile le Grand, saint Grégoire de Nysse, saint
Pierre de Sébaste, et sainte Macrine la jeune. Elle avait reçu une solide
éducation chrétienne et la transmit à sa famille, selon les mots de
saint Basile le Grand :"Elle façonna nos âmes par une piété fondée sur
la saine doctrine." Pendant la persécution de Dioclétien, elle dut s’exiler
pendant sept ans sur les bords de la Mer Noire.
LE PROPHETE MALACHIE (5è av. JC)
Il annonça que l’ère messianique, préparée par
l’envoi d’un précurseur, rétablirait l’ordre cultuel et moral, culminant
dans le sacrifice parfait offert à Dieu par toutes les Nations.
LES MARTYRS DU SINAI (4ème s.)
Avant que ne fut édifié le monastère de Sainte-Catherine
au Sinaï, véritable forteresse dans ce lieu désertique, nombreux étaient
les ascètes solitaires dans des cellules isolées autour de l’église
où ils se réunissaient pour la Divine Liturgie. Des pillards du désert
vinrent un dimanche massacrer sans pitié les moines, laissant derrière
eux trente-huit corps mutilés. Deux autres grièvement blessés succombèrent
le soir même. Les quelques survivants les ensevelirent.
SAINTE NEOMADIE (5ème s.)
Vierge poitevine. le martyrologe de ce diocèse
disait d’elle :" Sa gloire est plus connue de Dieu que des hommes. Ce
qui prouve suffisammeent sa sainteté c’est qu’une église paroissiale
dédiée à son nom attire depuis des siècles un concours considérable
de peuple."
SAINTE NINO DE GEORGIE (+ 335)
ou Christine ou Chrétienne. Les Eglises
d’Orient la fête aujourd’hui. L’Eglise en Occident en fait mémoire
aujourd'hui également et la célèbre le 15 décembre. Nous connaissons
sa vie par l’écrivain ecclésiastique Rufin qui donna quelques détails
sur la conversion de l’Ibérie, région intérieure de l’actuelle Géorgie.
Une jeune captive chrétienne, dont on ignore le pays d’origine, devenue
esclave à la cour royale de Mzkhéta, non loin de Tbilissi, garde toute
sa foi auprès du roi Mirian. Plus que sa grande beauté, c’est son inlassable
charité qui la fait aimer et respecter. Ayant obtenu par ses prières
la guérison d’un enfant, elle est appelée auprès de la reine Nana qui
se meurt. Elle lui rend la santé. Quand le roi veut la récompenser,
elle lui dit préférer sa conversion. Le roi en laisse d’abord le soin
à sa femme. A quelque temps de là, il demandera à l’archevêque de Constantinople
de lui envoyer un évêque pour évangéliser le royaume. Saint Nino se
retire dans la région de Bobdé où, dès le 4ème siècle, fut construite
une cathédrale. A Mzekhéta un petit oratoire rappelle aujourd’hui encore
ce baptême de la Géorgie.
BIENHEUREUX ODERIC (+ 1331)
Frère Mineur, il alla évangéliser l’Arménie, la
Perse, pénétra chez les Tatars et parcourut la Chine. Il séjourna trois
ans au siège de la mission franciscaine de Pékin. Il revint en
Italie en 1330, tomba malade à Pise et se rendit au ciel alors qu’il
était au couvent d’Udine.
PIERRE DE CASTELNAU (+ 1208)
Moine de Fonfroide, il combattit énergiquement l'hérésie cathare et il fut assassiné par un sbire de son ennemi le comte de Toulouse.
BIENHEUREUX PIERRE DONDERS (+ 1887)
Religieux rédemptoriste au Surinam. Il fut l’apôtre
et le soutien des esclaves, des Noirs et des Indiens.
SAINT SABAS (+ 1237)
Fils du roi de Serbie. L’Eglise en Occident le
fête de préférence le 12 janvier, date à laquelle nous avons parlé de
lui. Il établit la hiérarchie de l’Eglise, encouragea la fondation des
écoles et est ainsi considéré par les Serbes comme le promoteur de leur
culture et le protecteur de leur nation.
Il est à l'origine du monastère
de Studenica.
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