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Les saints du 15 janvier


SAINT ABLEBERT (+ 645)
ou Emebert. Il était le frère de sainte Gudule et de sainte Reinilde. Evêque de Cambrai et d'Arras, il fut inhumé à Maubeuge.

BIENHEUREUX ANGE DE GUALDO (+ 1325)
Originaire de la région de Nocéra, proche de l'Ombrie, il entra chez les religieux camaldules comme frère convers. Il était d'une extrême simplicité, d'une grande délicatesse et d'une grande gentillesse envers tous.

BIENHEUREUX ARNOLD JANSSEN (+ 1909)
Né à Goch en Allemagne. Prêtre et fondateur de la Congrégation du Verbe Divin à Steyl dans les Pays-Bas.

SAINT BONNET (+ 710)
ou Bonet. D’abord magistrat à Marseille, il abolit l’esclavage autant qu’il le put dans la région dépendant de son influence. Elu évêque de Clermont, il demanda à finir ses jours comme simple moine. 39 localités en France, principalement en Auvergne, se sont placées sous son patronage.

SAINT ELOI DE LERINS (6ème s.)
Sa longue persévérance dans l’observance exacte de la discipline régulière de son monastère l’éleva à une éminente sainteté.

SAINT EPHISE (+ 286)
Apôtre de la Sardaigne, originaire sans doute de Palestine, Elia-Capitolina, nom de Jérusalem à cette époque. Il fut décapité pour la foi. Il est le patron de Cagliari

LE PROPHETE HABACUC (600 av. JC)
ou Avvakoum. Devant la situation d’Israël châtié par les infidèles, il proclama que Dieu est tout-puissant et qu’il prépare la victoire par des voies paradoxales aux yeux des hommes.

SAINT ISIDORE (+ 397)
Un ermite du désert de Scété en Egypte qui prenait volontiers en charge les frères négligents ou coléreux et les sauvait par sa bonté, sa douceur et sa patience. Plusieurs autres Pères du Désert eurent aussi ce nom et furent aussi des saints.

SAINT JEAN CALYBITE (+ 450)
Surnommé "le pauvre pour le Christ", il a connu une vie proche de celle de saint Alexis. Il était né dans une famille sénatoriale où il reçut une éducation des plus soignées. Mais sa pensée d’avenir était ailleurs. Il quitta clandestinement le domicile familial très jeune pour entrer au monastère des Acémètes à Constantinople. Il jeûna tant que personne ne pouvait reconnaître en ce jeune moine le jeune et délicat aristocrate entré trois ans auparavant. Osbédé par la pensée de sa famille, il fut autorisé à la rencontrer. Il se couvrit de haillons et frappa à la porte de la maison paternelle. Reçu comme un mendiant, il put toutefois obtenir une petite cabane au risque des mauvais traitements des serviteurs. A la veille de sa mort, il demanda à sa mère de venir. Elle accepta de rencontrer ce mendiant inconnu qui se fit reconnaître comme son fils en lui rendant un évangéliaire précieux qu’il avait reçu d’elle au temps de son enfance. Et c’est alors qu’il remit son âme à Dieu.

SAINT LAUDAT (7ème s.)
ou Lieulladd. Abbé du monastère de Bardsey dans le Gwynedd, en pays de Galles, il accompagna saint Cadfan en Bretagne Armoricaine. Certains l'identifient à saint Lô de Coutances, mais le martyrologe romain ne suit pas cette hypothèse.

SAINT MALARD (+ 650)
Evêque de Chartres, nous avons sa souscription au concile de Châlon sur Saône en 650.

SAINT MAUR et SAINT PLACIDE (6ème s.)
Saint Maur instaura le monachisme à Glanfeuil dans le diocèse d’Angers. Menacées par les envahisseurs normands, ses reliques furent mises en sûreté près de Paris, à l’abbaye qui prit son nom par la suite : "Saint-Maur des Fossés". Au XVIIème siècle, une congrégation bénédictine se plaça sous le patronage de saint Maur. Elle fut très renommée par la qualité de ses savants. L’actuelle congrégation de Solesmes en est l’héritière. Les Eglises d’Orient, catholiques et orthodoxes, l’ont inscrit dans leur synaxaire. Saint Grégoire de Tours rapporte comment saint Placide fut un jour sauvé de la noyade grâce à l’obéissance empressée de saint Maur et aux mérites de leur Abbé saint Benoît.

SAINT PAUL DE THEBES (+ 345)
On l’appelle aussi le premier ermite, car il serait plus ancien que saint Antoine, le père des moines. C’est du moins ce qu’affirme son biographe, saint Jérôme. Issu d’une famille de notables égyptiens, il reçut une éducation soignée, à la différence du fruste paysan qu’était saint Antoine. Orphelin à seize ans, il se retrouve à la tête d’une belle fortune. Mais il est chrétien et l’empereur Dèce déclenche une persécution. Paul fuit au désert et c’est là qu’il rencontre Dieu dans la solitude d’une grotte où il restera pendant quatre-vingt-dix ans. Agé de 113 ans, il reçoit la visite de saint Antoine et conversent tous deux toute la nuit. Au petit matin, saint Paul meurt. Antoine l’enveloppe dans le manteau que lui avait donné saint Athanase d’Alexandrie. Des gestes qui sont tout un symbole de la tradition de l’Eglise.

BIENHEUREUX PIERRE DE CASTELNAU (+ 1208)
Originaire de la région de Montpellier, il fut archidiacre de Maguelonne. C’est là qu’il eût à lutter contre l’hérésie naissante des Albigeois. Légat du Siège apostolique, il parcourt la province de Toulouse, connaît des relations orageuses avec le comte Raymond de Toulouse et se désole des piètres résultats qu’il obtient. Non loin de Saint-Gilles du Gard, il sera assassiné d’un coup de lance.

SAINT PROCHORE et SAINT GABRIEL (10ème s.)
moines bulgares. Tous deux furent disciples de saint Jean de Rila, le premier fonda le monastère de Lesnov, le second le monastère de Vranski. Tous deux pratiquaient l’ascèse et la prière à l’image de leur bienheureux père.

SAINTE RACHEL (1700 av. JC)
Elle est la quatrième femme de Jacob et la mère de Joseph et Benjamin.

SAINT REMI (+ 530)
Nous avons choisi ici la date du calendrier des saints de France. L’Eglise universelle le célèbre le 1er octobre. Issu d’une grande famille gallo-romaine de la région de Laon, il avait pour mère, sainte Céline. A 22 ans, il est choisi comme évêque de Reims et son activité missionnaire s’étend jusqu’à la Belgique. Il fonde les diocèses de Thérouanne, Laon et Arras, crée tout un réseau d’assistance pour les pauvres et joue un rôle de médiateur auprès des Barbares. Quand le chef franc Clovis prend le pouvoir, saint Rémi lui envoie un message "Soulage tes concitoyens, secours les affligés, protège les veuves, nourris les orphelins." La reine sainte Clotilde, tout naturellement, se tournera vers saint Rémi et vers un autre évêque contemporain, saint Vaast, pour acheminer le roi vers la foi. Après le baptême de Reims, saint Rémi restera jusqu’à sa mort, l’un des conseillers écoutés du roi et sera l’un des artisans, en Gaule, du retour à la vérité catholique des Burgondes après le bataille de Dijon et des Wisigoths à Vouillé, deux populations contaminées par l’arianisme.

SAINTE TARCICE (+ 600)
Vierge à Rodez, apparentée à saint Ferréol d’Uzès, petite-fille de sainte Clotilde, mais c’est moins sûr, il ne reste d’elle que le souvenir qui l’inscrivit dans le calendrier propre au diocèse de Rodez.

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