Les saints
du 16 janvier
SAINT BERARD (+ 1220)
et ses compagnons les saints Othon, Pierre, Adjutus
et Accurse, franciscains. Ils quittèrent Assise avec la bénédiction
de saint François et gagnèrent Séville en Espagne qui était encore ville
musulmane. Puis ils se rendirent à Marrakech au Maroc. Là
ils entrèrent dans une mosquée pour y prêcher contre le Coran. Roués
de coups et jetés dehors, ils ne se tinrent pas pour vaincu. Ils allèrent
chez le calife pour lui annoncer Jésus-Christ. Arrêtés, mis en prison,
ils criaient que Mahomet était le fils du diable. Le calife, indulgent,
les fit embarquer pour le Maroc où ils se comportèrent de la même manière.
Arrêtés à nouveau, ils furent torturés, puis, persistant dans leur foi
en l’Evangile, ils eurent la tête coupée pour le plaisir du juge qui
voulaient amuser toutes ses suivantes.
SAINT DAMASCENE (+ 1771)
Originaire du village de Gabrovo en Bulgarie (région
de Tirnovo), il entra au monastère athonite de Chilandar. Revenu en
Bulgarie, il fut économe de l’exploitation agricole du monastère. Il
prêta de l’argent à des Turcs, qui, pour ne pas le rembourser, pénétrèrent
de nuit dans le monastère avec une femme turque, puis accusèrent le
moine de relations avec elle devant le tribunal. Ce
que ne crut pas le magistrat qui le jugeait, mais comme Damascène
refusait d'abjurer sa foi chrétienne, il fut condamné
à la pendaison. Il se tourna alors vers Jérusalem, fit
un signe de croix et se laissa lier les mains dans le dos avant d'être
exécuté.
SAINT DANACTE (4ème s.)
Lecteur dans l'Eglise d'Aulone en Illyerie, il
fut arrêté parce qu'il avait caché les vases sacrés
de l'Eglise et les Livres Saints. Il refusa de sacrifier au dieu Bacchus
et fut immédiatement décapité.
SAINT FAUSTE DE RIEZ (+ 493)
Il fut d’abord hérétique, mais revint un jour
à la foi catholique dans laquelle il mourût plein de sainteté, selon
ce qu’en dit Sidoine Apollinaire.
SAINT FURSY (+ 650)
Moine à Mazerolles en Ile de France. D’origine irlandaise si l’on en
croit la tradition qu’il n’y a pas de raison de
mettre en doute, il prêcha l’Evangile durant douze années dans son pays
où il fonda l’abbaye de Burghcastle dans le comté de Suffolk puis vint
en Gaule vers 646. Il fut sans doute "chorévêque" de saint Landry de
Paris.
SAINT HENRI (+ 1127)
Danois, Henri ou Eric est évangélisé et converti
par des missionnaires venus d’Angleterre. Pour éviter le mariage que
lui ont préparé ses parents, il fait voile vers l’Angleterre et s’établit
en ermite dans l’île de Cocket. Ses amis danois finissent par le retrouver
et lui demandent de revenir dans son pays. Henri passe une nuit en prière
et comprend qu’il doit rester là où il est, une tumeur au genou confirme
son intuition. Et c’est là qu’il prend le chemin du ciel.
SAINT HONORAT de LERINS et SAINT VENANCE (+ 429)
Originaires d’une noble famille gallo-romaine,
Honorat et son frère Venance reçurent le baptême dès leur jeunesse.
Saisis par le désir de perfection, ils cherchèrent à gagner l’Orient,
patrie des moines. Ils s’embarquent alors pour la Grèce avec un troisième
compagnon, épris lui aussi de vie monastique. En Grèce, Venance tombe
malade et meurt. Honorat regagne l’Occident avec son compagnon, mais
l’appel de la solitude ne les a pas fait se quitter. L’évêque de Fréjus,
Léonce, leur fait don d’une île de l’archipel de Lérins au large de
Cannes, alors déserte. Les deux solitaires en chassent démons et serpents
et, grâce aux disciples venus du continent. L’île se peuple de moines
organisés en une communauté cénobitique fort souple, sous la direction
d’Honorat. Ce monastère deviendra l’un des grands centres spirituels
de la région. Actuellement, le monastère est encore habité par des moines
cisterciens. La Règle de saint Honorat, qui insiste sur la stabilité
du moine, servira de modèle à d’autres et fera l’admiration de Jean
Cassien. En 426, saint Honorat quitte son île pour devenir évêque d’Arles.
Dans ce diocèse déchiré par les divisions, il rétablit la concorde et
rend à l’Eglise d’Arles rigueur, vigueur et sainteté.
SAINT JACQUES DE TARENTAISE (5ème s.)
Sans doute d’origine orientale, car la tradition
en fait un officier dans les armées romaines qui combattaient les Perses.
Il se convertit au contact de saint Honorat et c’est vers 426 que saint
Honorat l’ordonna évêque pour la Tarentaise. ll évangélisa cette vallée
encore païenne. Il est à l’origine de l’Eglise de Tarentaise.
BIENHEUREUSE JEANNE DE BAGNO (+ 1105)
Originaire de la Toscane, elle fut religieuse
bénédictine camaldule, humble soeur converse.
BIENHEUREUX
JOSEPH TOVINI (+ 1897)
Maire de Brescia, père de famille de dix enfants, il fonda plusieurs quotidiens catholiques parce qu'il comprenait les moyens de communication, il fonda de nombreuses oeuvres sociales et, afin d'assurer l'autonmie financière de l'Église, crée la "Banco San Paolo" à Brescia et la "Banco Ambrosiano" à Milan
.
SAINT MARCEL (+ 310)
Pape. Il se consacra à la réorganisation de son
Eglise, ravagée par la persécution de Dioclétien. Certaines mesures
de pardon prises à l’égard des chrétiens trop faibles qui avaient apostasié,
lui valurent l’animosité de quelques chrétiens qui le dénoncèrent à
l’empereur. Il fut condamné à être esclave, chargé d’entretenir des
écuries dans sa propre église. Ce pape est célèbre par les vers que
lui consacra saint Damase et le restera, grâce à la Messe du Pape. Marcel
que Palestrina composa en son honneur en 1594.
SAINT MAXIME DE TOTMA (+ 1650)
Il était prêtre à Totma, dans
la région de Vologda en Russie. Il se comporta bientôt
comme un fol en Christ et ce pendant 45 ans. Après sa mort, sa
mémoire fut oubliée, mais la tradition locale le vénéra
et après soixante ans d'un oubli partiel, son culte s'étendit
à toute l'Eglise russe.
LE PROPHETE MICHEE (7e s. av. JC)
Aux désordre qui entrainèrent la ruine de Samarie
en 721 av. JC, il avait vigoureusement opposé l’idéal de l’Alliance,
consistant "à accomplir la justice, à aimer fidèlement et à marcher
humblement devant Dieu." Il prédit la naissance, à Bethléem-Ephrata,
du Roi pacifique qui fera paître le troupeau du Seigneur.
SAINT ROMAIN (+ 1374)
Bulgare d'origine, il se fit moine au monastère
de Ravanitza en Serbie. Il est célèbre par ses connaissances
doctrinales et la sainteté de sa vie.
SAINT TITIEN (+ 5ème s.)
Il fut évêque durant trente années en Vénétie,
mais sa ville épiscopale, Oderzo, n'existe plus.
SAINT TOZZO (+ 661)
évêque d’Augsbourg dont on vante les mérites sans
être sûrs qu’ils soient exacts. Ce qui est certain, c’est que sa personnalité
spirituelle fut très grande pour qu’on lui en attribue autant.
SAINT TRIVIER (+ 550)
Il vécut tout d'abord ermite à l'abbaye
de Thérouanne, en Picardie, puis il se retira dans la Dombes
en Bresse. Il est honoré à Lyon et au diocèse de
Belley. Saint-Trivier-de-Courtes-01560, Saint-Trivier-sur-Moignans-01990.
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