Les saints
du 18 janvier
BIENHEUREUX ANDRE GREGO
DE PISCARA ( + 1485)
Prêtre de l’Ordre de saint Dominique, il était
né sur les bords du lac de Garde, près de Vérone. Il fit ses études
au couvent de Saint-Marc à Florence. Pendant quarante cinq ans, vivant
pauvrement au milieu des pauvres, il parcourut à pied toute la vallée
de la Valteline à la frontière italo-suisse. Sa prédication encourageait
les populations à la vie spirituelle et son exemple accompagnait ses
paroles, d’autant qu’il ne dormait qu’à même le sol et se nourrissait
comme les pauvres. Son culte fut confirmé en 1820 .
SAINT ATHANASE D’ALEXANDRIE (+ 375)
et saint Cyrille d’Alexandrie (+ 444), selon le
calendrier des Eglises orientales. L’Eglise en Occident les fête le
2 mai pour saint Athanase et le 27 juin pour saint Cyrille. Saint Athanase
était le secrétaire du patriarche d’Alexandrie au temps où le prêtre
Arius niait la pleine divinité du Christ. Il accompagna son évêque au
concile de Nicée où fut proclamée que le Christ était pleinement Dieu
(consubstantiel au Père). En 328, il devint le patriarche de la métropole
égyptienne. Il est épris de concorde et de réconciliation, d’autant
que les persécutions ont cessé quinze ans auparavant à peine. Cinq fois
exilé par des empereurs qui soutenaient l’arianisme, il devint le symbole
vivant de la foi de Nicée. Un vieil évêque de Cordoue, qui ne comprenait
pas bien ce qu’on lui demandait de signer, s’écria :"Je crois comme
Athanase." Au siècle suivant, les débats théologiques se portent sur
l’unité de la personne du Christ, homme et Dieu. Nestorius et ses partisans
semblaient la nier. Autoritaire et bouillant, saint Cyrille est l’âme
du concile d’Ephèse en 431, qui proclame solennellement que Marie est
Mère d’un fils qui est Dieu, elle est Mère de Dieu. Les luttes seront
âpres et la charité fraternelle eût fort à souffrir. A la fin de sa
vie, saint Cyrille, pour ramener la paix dans l’Eglise, acceptera de
rechercher des formules d’union.
SAINT ATHENOGENE (+ 196)
Martyr dans la région du Pont, en Asie. Sur le
point de consommer son martyre par le feu, il eût le courage de chanter
un hymne que ses disciples recueillirent et qu’ils nous ont laissé.
Certains historiens pensent qu’il peut aussi s’agir d’Athénagore qui
fit une apologie du christianisme, destinée à l’empereur Marc-Aurèle.
BIENHEUREUSE BEATRICE D’ESTE (+ 1262)
Fille du marquis de Ferrare, où elle fonde un
monastère de bénédictines. Modèle de pauvreté et d’obéissance, elle
est vénérée dès sa mort comme une sainte. Son culte fut confirmée en
juillet 1774 et elle est inscrite au martyrologe romain.
BIENHEUREUSE CHRISTINE CICCARELLI (+ 1543)
Moniale de l’Ordre de Saint Augustin, elle était
la prieure du monastère d’Aquilée dans les Abbruzzes italiennes.
SAINT DESLE (+ 625)
ou Déicole. Compatriote irlandais de saint Colomban,
il fonda un monastère non loin de Luxeuil qui donna plus tard naissance
à la ville de Lure en Haute-Saône. Saint Desle était d’une extraordinaire
gaieté :"C’est parce que le Dieu que je possède, personne ne pourra
me le ravir."
BIENHEUREUX FAZZIO (+ 1272)
Orfèvre de profession, jalousé par ses concurrents
parce qu’il réussissait trop bien, il fut accusé par de faux témoignages,
et fut emprisonné, jusqu’au jour où la vérité éclata en sa faveur. Il
leur pardonna et consacra le reste de sa vie aux pauvres et aux malades.
BIENHEUREUSE FELICITE PRICET (+ 1794)
et ses compagnes martyres, Monique Pichery, Carole
Lucas et Victoire Gusteau qui donnèrent ainsi le témoignage de leur
foi, à Avrillé, près d’Angers, durant la persécution de la Révolution
française.
BIENHEUREUX JAIME HILARIO (+ 1937)
Originaire de Lérida en Espagne, il entra chez
les frères des Ecoles chrétiennes, où il était aide-jardinier et cuisinier,
car ses infirmités l’empêchaient d’enseigner. Il fut exécuté pour sa
foi durant la guerre civile espagnole. Il a été béatifié en 1990.
SAINT LEOBARD (+ 593)
ou Libert. Cet auvergnat, dans sa jeunesse, ne
connut point de soucis matériels. Il se laissait vivre tout en étudiant
les belles-lettres. Mais il ne songeait pas au mariage. Aussi quand
son père lui proposa une belle jeune fille, il se borna à prolonger
les fiançailles pour ne pas avoir à s’opposer à son père, qui, sur ces
entrefaits, mourut. Léobard fit cadeau de sa fiancée à son frère et
s’en fut en pèlerinage au tombeau de saint Martin à Tours. C’est là
qu’il fit connaissance de saint Grégoire de Tours, l’historien, son
compatriote auvergnat qui devint pour toujours son ami. Il trouva son
bonheur dans la solitude, installé dans une grotte, passant les vingt-deux
ans de sa vie dans la prière et les études des Saintes Ecritures. Pour
gagner sa vie, il fabriquait des parchemins. Pour se cultiver, il avait
à sa disposition la riche bibliothèque de son ami. Pour vivre l’Evangile,
il réconfortait les âmes affligées.
SAINTE MARGUERITE DE HONGRIE (+ 1270)
Princesse hongroise et moniale dominicaine. Fille
du roi Béla IV de Hongrie et d’une princesse byzantine, elle entra d’abord
au monastère de Veszprem puis chez les Dominicaines près de Budapest.
Elle y prit le voile à l’âge de 19 ans et se distingua bientôt par l’intensité
de sa vie spirituelle. Elle vivait plus pauvrement possible et donnait
aux pauvres tout l’argent que lui donnait son frère, le roi Etienne
V. A l’intérieur du monastère, elle cherchait les tâches les plus rudes
et les plus humbles. Eprise d’ascèse, elle affligeait son corps de toutes
les façons, non par fidélité à la règle dominicaine qui n’en demandait
pas tant, mais de sa propre initiative. Pour mieux s’associer à la Passion
du Christ, elle se flagellait souvent, portait à même la peau des cordes
qui lui provoquaient des plaies. En retour, elle fut couronnée de dons
mystiques assez étonnants.
BIENHEUREUSE MARIA GIOVANNA FASCE (+ 1947)
Originaire de Cascia, elle fut élevée
dans une famille profondément chrétienne. A 24 ans, elle
entre chez les Augustines de Sainte Rita à Cascia et elle en
devint l'abbesse. Elle multiplie les oeuvres de charité pour
les pauvres, les malades et les orphelins. Durant l'occuation nazie,
elle cache de nombreux résistants et leur sauve ainsi la vie.
SAINT MAXIME DE SERBIE (+ 1546)
Fils du prince de Serbie, saint Etienne l’aveugle,
il renonça à tous ses biens pour entrer au monastère de Manssia. Chassé
par les Turcs, il se réfugia en Roumanie où il devint évêque. Dans sa
vieillesse, il se retira au monastère de Kroushedol, en Serbie. C’est
là qu’il trouva le repos dans la paix du Christ.
SAINT MOSEE (3ème s.)
ou Moïse et saint Ammon, tous deux martyrs à Alexandrie
en Egypte. Ils étaient soldats. Ils furent d’abord condamnés aux travaux
forcés dans les mines puis quand malades et devenus inutiles, ils furent
brûlés vifs.
SAINTE PRISQUE (+ 54)
ou Priscille. Les uns placent son martyre sous
l’empereur Claude Tibère (54), d’autres sous l’empereur Claude le Gothique
(270). Dans tous les cas, les actes de son martyre sont "très améliorés".
Son culte lui est historique et très ancien.
SAINT ULFRID (+ 1028)
à Stockholm en Suède, évêque missionnaire venu
d’Angleterre et martyrisé par les adeptes du dieu scandinave Thor.
SAINT VENERAND (+ 423)
Evêque de Clermont en Auvergne, il est comparé
aux plus illustres de son époque, nous disent les chroniques. Mais elles
n’ajoutent pas pourquoi.
BIENHEUREUSE MARIE VICENCE LOPEZ (+ 1890)
Espagnole originaire de la Navarre, elle refusa
le mariage que ses parents voulaient lui imposer. A dix-neuf ans, elle
se consacra à Dieu et fonda l’institut des Filles de Marie Immaculée
pour soutenir les jeunes domestiques dans les difficultés de leur vie
de service dans les grandes et riches familles. Elle mourut épuisée
par le travail et la maladie. Elle fut canonisée en 1975.
SAINT VOLUSIEN (+ 498)
Sénateur de Tours, il avait épousé une femme difficile
envers qui il usa de beaucoup de patience. Elu évêque de la cité de
saint Martin, il fut fait prisonnier par les Goths, alors adeptes de
l’arianisme, et fut exilé près de Toulouse.
Retour
© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés
- infocatho
|