Les saints
du 20 janvier
SAINT ASCLAS (+ v. 287)
ou Askala, martyr sous Dioclétien. Il répondit
à son juge : “Je ne crains pas ce que tu me feras souffrir. Je crains
bien plus de mépriser le Christ.” Il fut jeté dans le Nil et périt noyé
à Antinoé en Egypte Thébaïde.
SAINT BASSOS (4ème s.)
et ses compagnons martyrs, les saints Eusèbe,
Eutychès et Basilide. Tous quatre sénateurs romains sous le règne de
Dioclétien, ils furent reconnus comme chrétiens. Dégradés de leur titre
sénatorial, ils furent soumis à de nombreuses et cruelles tortures.
Bassos fut jeté dans une fosse après avoir les membres coupés. Eusèbe
et Etychès furent dépecés vifs, suspendus comme des bêtes à l’abattoir.
SAINT BENOIT RICASOLI (+ 1167)
Originaire de Coltiboni dans la région de Fiesole
en Italie, il entra dans le monastère que ses parents avaient fondé
pour les bénédictins de la congrégation de Vallombreuse. Plus tard,
il choisit de devenir ermite. Son culte fut confirmé en mai 1907.
SAINT EUSEBE (+ 1270)
Chanoine d’Esztergom en Hongrie, il se fit ermite
dans les monts de Pilis. Comme des disciples vinrent le rejoindre, il
fonda l’Ordre des Paulistes, à l’instar de saint Paul l’ermite. Les
constitutions de l’Ordre ont été rédigées sous la conduite de saint
Thomas d’Aquin. Le culte de saint Eusèbe resté vif en Hongrie.
SAINTE EUSTOCHIA CALAFATO (+ 1485))
Elle était née à Messine et sa mère était la comtesse
Mathilde de Calafato. Elle préféra la pauvreté des clarisses et elle
fonda en 1446 un couvent d’une observance encore plus rigide invitant
ses soeurs à vivre, comme saint François, le Christ crucifié. Elle a
été canonisée en juin 1988.
SAINT EUTHYME LE GRAND (+ 473)
Il est le père et le fondateur du grand mouvement
monastique qui allait remplir le désert de Palestine. Originaire de
la Petite-Arménie, il reçut son éducation auprès de l’évêque de sa ville.
Grande était son humilité et sa douceur. Ermite sur les bords de la
mer Morte, il fut reconnu par les bergers . Malgré les habitants qui
venaient l’entendre, il sut préserver sa solitude et fonda une « laure
» où se retrouvaient beaucoup de ses disciples, dont l’un des plus célèbres
est saint Sabas. A la veille de sa mort, il leur résumait ainsi sa spiritualité
: “Gardez toujours comme principe et comme fin de toute activité, la
charité sincère qui est le lien de toute perfection. Toute vertu se
fortifie par la charité et l’humilité, mais la charité l’emporte avec
l’aide de l’expérience, du temps et de la grâce. C’est par charité que
le Verbe de Dieu s’est humilié en se faisant pareil à nous.”
SAINT EUTHYME DE TIRNOVO (+ v. 1400)
L’Eglise de Bulgarie fête aujourd’hui, le patriarche
saint Euthyme, qui connut l’exil parce qu’il s’était opposé à l’aillance
de la Bulgarie avec l’empire ottoman. Il poursuivit une œuvre inlassable
de renouvellement de son Eglise, par une intense activité littéraire
de formation chrétienne pour ses fidèles, révisant les traductions à
la lumière des originaux grecs autant des textes patristiques que des
offices liturgiques. Son œuvre fut réduite à néant par l’occupation
turque et il dût se retirer au monastère de Vaskovo où il mourut.
SAINT FABIEN (+ v. 250)
Pape et martyr à Rome, sur la via Appia, durant
la persécution de l’empereur Dèce. Evêque de Rome durant quatorze ans,
saint Cyprien de Carthage, son contemporain, l’appelait un homme incomparable
et ajoutait que sa mort correspondait à la bonté et à la pureté de sa
vie. (Lettre 9)
SAINT FECHIN (+ v. 665)
Natif du Connaught en Irlande, son nom est particulièrement
lié à l’abbaye de Fobhat, dans le comté de Westmeath en Irlande, où
il fut abbé. Il fonda plusieurs monastères dont plusieurs portent son
nom en Ecosse : , Ecclefechan et Saint-Vigean.
SAINT JEAN NI YOUN-LI (1867)
Père de famille et catéchiste en Corée. Il donna
sa vie, comme des milliers de chrétiens coréens, pour maintenir sa foi
au Christ. Il a été béatifié en 1984.
SAINT LEON DE THRACE (+ 474)
Empereur, il soutint la foi orthodoxe pour faire
appliquer les décisions du concile de Chalcédoine (451). Il publia une
loi interdisant le travail et le commerce le dimanche. Mais il ne put
rétablir la paix religieuse entre les partisans et les adversaires du
Concile.
SAINT MARIUS (3ème s.)
ses deux fils, saint Audifax, saint Abacuc et
son épouse sainte Marthe. Cette famille appartenait à la noblesse perse
et se trouvait à Rome pour vénérer le tombeau des saints apôtres Pierre
et Paul. Ils aidaient la communauté chrétienne à donner une sépulture
digne aux martyrs, quand ils furent reconnus comme chrétiens. Les trois
hommes furent décapités et sainte Marthe périt noyée. Leur culte est
resté inscrit dans le récent martyrologe romain.
SAINT PIERRE LE PERCEPTEUR. (6ème s.)
Chargé de l’administration financière de l’Afrique
byzantine, il était dur et sans pitié. Durant une longue maladie, il
vit en songe une balance où étaient placées ses bonnes et ses mauvaises
actions. Le plateau des bonnes était complètement vide. Il vendit alors
tous ses biens, se vendit lui-même comme esclave anonyme à Constantinople
afin de pouvoir donner un peu plus aux pauvres. Et c’est ainsi qu’il
mourut en paix.
SAINT SEBASTIEN (4ème s.)
Il est sans doute l’un des plus célèbres martyrs
romains. Officier dans l’armée de Dioclétien, il était chrétien, et
lors que cela fut découvert, il fut mis en demeure de sacrifier à l’empereur,
sinon c’était un acte de rébellion. Lié nu à un arbre, il servit de
cible aux tirs de ses propres soldats et enfin tué par bastonnade. Son
culte date du 4ème siècle. Saint Ambroise en parle dans ses commentaires
du psaume 118 et saint Damase lui fit construire une église au-dessus
de sa tombe. Cette basilique est d’ailleurs l’une des sept principales
églises de Rome. Malgré cela, les détails que rapportent les « actes
» de son martyre n’ont été rédigés qu’au 5ème siècle.
SAINT VULSTAN (+ 1095)
ou Wulstan. Evêque de Worcester, les historiens
anglais le tiennent pour une des grandes figures de son époque. Par
son amour de la justice, par ses vertus et son courage, il s’était acquis
l’admiration de tous. Il fonda beaucoup d’écoles, releva le niveau moral
du clergé, contribua à l’abolition de l’esclavage. Il avait un certain
goût de la liberté. Alors qu’il était abbé de son monastère, il autorisait
les moines qui craignaient de s’enrhumer à garder les cheveux longs
et non pas la tonsure. En hiver, lui-même portait un gilet en peau d’agneau,
alors que les moines l’avaient en peau de chat. A un moine qui lui demandait
pourquoi il se singularisait, il répondit :"On dit bien : agneau de
Dieu, aie pitié de moi... et non pas chat de Dieu ...."
SAINT ZACHARIE (+ 1782)
Martyr. Il exerçait la profession de fourreur
à Patras en Grèce. Devenu musulman, il avait grand remord en sa conscience
et voulut revenir à la foi au Christ. Il se présenta devant le juge
turc pour déclarer sa conversion. Arrété, il fut d’abord battu de verges
trois fois par jour durant plusieurs semaines. Une nuit, le bourreau
pour en finir, lui serra les jambes dans un étau de bois jusqu'à
les briser, partit prendre son repas, laissant le saint martyr donner
son âme à Dieu.
Retour
© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés
- infocatho
|