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Les saints du 21 janvier


SAINTE AGNES (+ 304 ?)
Il est certain qu’il y eût à Rome vers cette date, une fillette de treize ans qui mourut volontairement pour la foi en Jésus-Christ. La nouvelle s’en répandit très vite chez les chrétiens de l’Empire. On s’indigna de la cruauté des bourreaux, on s’apitoya sur la jeune victime, dont le nom se perdit au fur et mesure que la distance était lointaine de Rome. Et comme on ne savait pas exactement son som, elle est devenue "l’agneau" qui donne sa vie comme l’agneau de Dieu", d’où son nom d’Agnès. Elle devint une personnage légendaire, chacun imaginant le comment de sa mort. En Occident, on transmit la tradition qu’elle eût la tête coupée; en Orient, on dit qu’elle aurait été enfermée dans un lupanar où personne n’osa la toucher avant d’être brûlée vive. Quoi qu’il en soit des détails de son martyre, gardons présent à notre mémoire comme un exemple, ce fait historique qu’une jeune romaine de treize ans n’hésita pas à sacrifier la vie terrestre qui s’ouvrait à elle, pour se donner à la vie du Dieu qu’elle adorait. Saint Ambroise, évêque de Milan, dira d’elle qu’elle sût donner au Christ un double témoignage : celui de sa chasteté et celui de sa foi. (de virginitate. II. 5 à 9)

BIENHEUREUSE AGNES ALBINANA (+ 1696)
ou Inès. Originaire de la région de Valence en Espagne, elle entra au monastère des religieuses déchaux-ermites de Saint Augustin à Béningamin où elle prit le nom de Josepha-Maria. Les Espagnols préfèrent l’appeler de son nom de baptême, Inès. Elle a été béatifiée en février 1888.

SAINT ALBAN-BARTHELEMY ROE (+ 1642)
Membre de la Communion anglicane et élève à Cambridge, il se convertit au catholicisme. Il poursuivit ses études au séminaire anglais de Douai et devint bénédictin en 1612, dans l’actuel Ampleforth. Pendant 28 ans, il travailla dans la mission anglaise et fut arrêté. Il subit le martyre à Londres-Tyburn, comme tant d’autres. Il fait partie des Quarante martyrs d’Angleterre et du Pays de Galles qui ont été canonisés en 1970.

BIENHEUREUX EDOUARD STRANSHAM (+ 1586)
et le bienheureux Nicolas Wheeler. Tous deux prêtres, ils furent arrêtés lors de la persécution de la reine Elisabeth Ière et furent pendus pour leur attachement à l’Eglise catholique romaine.

SAINT EPIPHANE (+ 497)
Evêque de Pavie en Italie auquel ses diocésains décernèrent de son vivant les titres de "pacifique", "gloire de l’Italie" et "lumière des évêques." Il connût la période troublée des invasions de Théodoric et d’Ordoacre et travailla avec ardeur à réparer les brêches que tant de troubles avaient faites dans l’Eglise et dans la vie paisible du petit peuple.

SAINT FRUCTUEUX (+ 259)
Evêque de Tarragone, martyr avec ses deux diacres, saint Augure et saint Euloge. Durant la persécution de l’empereur Gallien, ils furentd’abord jetés en prison, puis condamnés à être brûlés vifs. Quand leurs liens furent consumés, ils se mirent à prier les bras en croix et c’est ainsi qu’ils terminèrent leur martyre.

Bx JEAN BAPTISTE DU CORMIER (+ 1792)
et ses compagnons, dont quatorze prêtres et plusieurs religieuses de Laval, martyrisés pendant la Révolution française pour leur fidélité à l’Eglise romaine et à leurs engagements sacrés.

SAINT MAXIME LE CONFESSEUR (+ 662)
Originaire des environs de Tibériade, saint Maxime, orphelin, fut élevé dans un monastère de Palestine. Mais l’époque, troublée, n’était guère favorable à une vie monastique tranquille. Les invasions perses et arabes obligent Maxime, comme nombre d’autres moines d’Orient, à fuir à plusieurs reprises, de plus en plus à l’Ouest. On suit sa trace à Chrysopolis près de Constantinople, puis en Egypte et jusqu’à Carthage dans l’actuelle Tunisie. A cette époque, pour refaire l’unité de l’empire et rallier les monophysites dissidents, l’empereur byzantin et le patriarche de Constantinople tentèrent d’imposer un compromis théologique : le monothélisme, qui ne reconnaît au Christ qu’une seule volonté divine, sa volonté humaine étant absorbée par elle. Saint Maxime s’y oppose de toutes ses forces avec le Pape Martin de Rome. L’agonie du Christ à Gethsémani montre que le Christ nous a sauvés en soumettant librement sa volonté humaine à sa volonté divine. Saint Maxime connaît alors procès, exils et même tortures de la part des tribunaux impériaux. On lui coupe la main droite et on lui arrache la langue : il ne pourra ainsi ni de bouche ni de plume confesser la foi du concile de Chalcédoine. Mais son silence devint témoignage et c’est ainsi qu’il meurt dans l’exil caucasien où on l’a relégué. Le concile oecuménique de 680 condamnera le monothélisme.

SAINT MAXIME LE GREC (+ 1556)
Originaire d’Arta dans le Péloponnèse grec, il partit, jeune adolescent, à Florence faire ses études classiques. Il suivit avec enthousiasme le dominicain Savonarole dans son mouvement de rénovation religieuse et spirituelle qui se termina tragiquement. Saint Maxime, une fois ses études terminées, se rendit sur la Sainte Montagne de l’Athos, au monastère de Vatopedi, dans l’étude et la méditation. Appelé par le prince russe, Basile Ivanovitch, il vient en Russie pour traduire en slavon le psautier et d’autres livres liturgique dont la traduction du grec était très imparfaite. Après avoir effectué ce travail, on l’obligea à rester pour continuer d’autres traductions. Mais, accusé par certains de se mêler de ce qui ne le regardait pas, il fut condamné pour hérésie et relégué au monastère de Volokolamsk. On lui reprochait notamment de défendre la primauté du siège de Constantinople contre les prétentions de Moscou de s’y substituer comme "troisième Rome". Il fut condamné aux fers dans le monastère de Tver. Ce qui ne l’empêchait pas d’avoir une importante correspondance et d’écrire encore des traités de théologie. Sur la fin de sa vie, il fut envoyé au monastère de la Trinité saint Serge, près de Moscou, où il eût une plus grande liberté. Il continua sa production littéraire jusqu’à l’épuisement de ses forces à 86 ans. Il s’opposa à l’infiltration de l’humanisme occidental, transmit au peuple russe les trésors spirituels de Byzance et c’est à ce titre qu’il est surnommé "l’illuminateur de la Russie."

SAINT MEINRARD (+ 761)
Voilà plus de dix siècles que l’on vénère à Einsiedeln en Suisse, au canton de Schwytz, "Notre-Dame des ermites", un don fait par la petite-fille de Charlemagne à son cousin, ermite, saint Meinrad qui vivait là depuis de longues années. Après avoir fait ses études des Belles-Lettres qui introduisaient à la lecture de l’Ecriture Sainte, il partit mener la vie érémitique. Peu à peu, et comme toujours, la sainteté attire les pèlerins, qui purent ainsi vénérer la sainte Mère de Dieu en ce sanctuaire. Un soir, deux garçons de mauvaise vie demandèrent à saint Meinrad l’hospitalité. Il les logea et les nourrit. Le lendemain matin, il célébra la messe et c’est là que les deux hommes l’assassinèrent, pensant trouver beaucoup d’argent. Ils ne trouvèrent aucun trésor, car saint Meinrad n’acceptait jamais d’argent de la part des pèlerins.

SAINT PATROCLE (+ 273)
ou saint Parre. Originaire de Troyes en Champagne, il vécut en solitaire dès qu’il le put. Il avait le talent de la parole, et ses prédications touchaient les coeurs. Il était d’une humeur douce et son affabilité lui faisait apaiser toute querelle et adoucir toute souffrance morale. Lors de la persécution de l’empereur Aurélien, il fut arrêté et mis à mort. Plusieurs localités ont conservé son patronage. Saint-Parre-les-Vaudes-10260.

SAINT PUBLIUS (2ème s.)
Saint Jérôme et l’historien Eusèbe parlent de lui, comme étant évêque d’Athènes ayant connu Denys l’Aréopagite. Il aurait été martyrisé pour sa fidélité au Christ.

SAINT ZACHARIE (+ v. 950)
Le martyrologe romain reçoit saint Zacharie, ermite qui fut le maître spirituel de saint Nil, moine d’Egypte et qui aurait vécu en Calabre, selon le synaxaire italo-grec.

SAINT ZOSIME DE SYRACUSE (+ 662)
Consacré à Dieu par ses parents comme le fut jadis le jeune Samuel, il entra dans le monastère de Sainte-Lucie à Syracuse à l’âge de sept ans. Quand il voulut revoir les siens, ses parents le ramenèrent de force au monastère. Dès lors, il accepta humblement cette condition monastique, l’assuma comme une volonté de Dieu et devint un exemple pour chacun des moines dans l’observance de la profession monastique. L’évêque le choisit plus tard comme higoumène. Quand l’évêque de Syracuse vint à mourir, les chrétiens de la ville demandèrent au Pape de le leur désigner comme pasteur. Il fut sacré évêque à Rome en 647, et plus pauvre que les pauvres, assidu à la prière et à la méditation, il remplit cette charge pendant treize ans.


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