Infocatho - 20.000 saints et bienheureux



Les saints du 28 janvier

SAINT THOMAS D’AQUIN (+ 1274)
Né dans une noble famille napolitaine, élevé à l’abbaye bénédictine du Mont-Cassin, Thomas choisit cependant, à 19 ans, d’entrer chez les Frères Prêcheurs. Ce n’est guère du goût de sa famille, qui le fait enlever et enfermer. L’ordre dominicain est un ordre mendiant, fondé quelques années plus tôt, et il n’avait pas bonne presse dans l’aristocratie. Au bout d’un an, Thomas peut enfin suivre sa vocation. On l’envoie à Paris pour y suivre les cours de la bouillonnante Université. Il a comme professeur saint Albert le Grand. Pour ce dernier, il faut faire confiance à la raison et à l’intelligence de l’homme pour chercher Dieu. Le philosophe le plus approprié à cette recherche est Aristote. Saint Thomas retient la leçon. Devenu professeur, il s’attelle à un gigantesque travail pour la mettre en oeuvre. Connaissant très bien Aristote et ses commentateurs, mais aussi la Bible et la tradition patristique chrétienne, il élabore une pensée originale, qu’il expose dans de multiples ouvrages, dont le plus connu est la "Somme Théologique". Comme professeur, il doit aussi soutenir de véhémentes controverses avec des intellactuels chevronnés. Il voyage aussi à la demande des Papes. Mais c’est l’étude qui a toute sa faveur : à la possession de "Paris la grande ville", il dit préférer "le texte correct des homélies de saint Jean Chrysostome sur l’évangile de saint Matthieu. Il meurt sur la route, en chemin vers Lyon où il devait participer au grand concile de 1274.

BIENHEUREUSE AGATHE LIN-TCHAO (+ 1858)
Institutrice chinoise, elle fut décapitée pour la foi à Mao-keou le 28 janvier avec Jérôme Lou-Tin-Mey et Laurent Ouang-Ping, qui étaient des catéchistes. Ils sont les premiers saints de Chine canonisés.

SAINT AMEDEE (+ 1158)
Formé à Clairvaux sous la direction personnelle de saint Bernard, il fut appelé à diriger les moines de l’abbaye de Hautecombe en Savoie. Elu évêque de Lausanne, il regarda comme deux oeuvres capitales de son ministère l’éducation de la jeunesse et la formation d’un clergé fervent et éclairé.

SAINT ARNOUL (8ème s.)
martyr en Flandre dont l’histoire a été écrite en vers latins sous la forme d’une complainte que l’on chantait jusqu’au 16ème siècle, mais qui est une légende naïve, avec quelques parts de vérité, écrite par un auteur sincère.

BIENHEUREUX BARTHELEMY (+ 1224)
Moine bénédictin camaldule, originaire de Pise, il reçut le surnom de Aiutamicristo, ce qui signifie « Christ viens à mon aide », prière qu’il répétait sans cesse. Frère laîc, au monastère de Saint-Fernand dans sa ville natale, il vécut simplement sa vie religieuse jusqu’aux grâces mystiques. Son culte fut approuvé en 1857.

SAINT CHARLEMAGNE (+ 814)
Frédéric Ier, surnommé Barberousse, empereur germanique, fit canoniser Charlemagne en 1165, par un anti-pape qu’il soutenait. Beaucoup de diocèses du nord de la France le mirent à leur calendrier et en 1661, l’Université de Paris le choisit pour patron. Actuellement, Aix-la-Chapelle en Allemagne, fait vénérer ses reliques, mais l’Eglise a retiré de son calendrier l’empereur qui convertit les Saxons par l’épée plutôt que par la prédication pacifique de l’Evangile.

SAINT EPHREM LE SYRIEN (+ 373)
Les Eglises d’Orient fêtent saint Ephrem que l’Eglise d’Occident commémore le 9 juin dans son calendrier universel.

SAINT EPHREM DE KIEV (+ 1096)
Fils adoptif du prince Ijislav, il se rendit auprès de saint Antoine de Kiev pour devenir moine de la laure des Grottes. Ses pèlerinages à Constantinople et au Mont Athos lui permirent de transmettre les usages grecs au monastère des bords du Dniepr.

SAINT EPHREM DE NOVOTORJK (+ 1053)
D’origine hongroise, il s’en vint en Russie au service d’un boïard de la famille des saints Boris et Gleb. Puis il fonda un petit monastère sur les bords de la Tversta où il mourut en paix.

SAINT ISAAC LE SYRIEN (7ème s.)
Abba Isaac, docteur de la vie mystique et évêque de Ninive, serait né dans une région proche de l’Inde. S’étant retiré de son ministère épiscopal, il gagna les montagnes du Kurdistan, loin du monde et près de Dieu, embrassant la vie hésychaste et le silence :"Efforce-toi d’entrer dans la chambre du trésor de ton coeur, disait-il, et tu verras le trésor du ciel”. Avec le livre de saint Climaque "l’Echelle", ses écrits sont re-devenus, dans ces dernières années, le guide des âmes orthodoxes qui veulent marcher dans le sens de l’union à Dieu.

SAINT JACQUES L’ERMITE (6ème s.)
Depuis quinze ans, il vivait en ermite au pied du Mont-Carmel. Le bruit de ses miracles s’était répandu. Un jour un homme lui amena sa fille possédée du démon. L’ermite l’exorcisa et la guérit. Le père repartit laissant pour quelque temps encore auprès de l’ermite, son fils et sa fills. L’ermite en profita pour séduire la jeune fille. Mais il s’affola quand il la vit enceinte, il la tua ainsi que son frère, cacha les corps et s’enfuit épouvanté. Il errait dans le désert, se croyant damné, quand il rencontra un vieil anachorète qui lui fit comprendre que la miséricorde divine et les mérites du Christ sont plus grands que les plus grands péchés des hommes. Notre ermite pour expier sa faute s’enferma dans un sépulcre abandonné, se confiant en la bonté de Dieu, jusqu’à sa mort dix ans plus tard.

SAINT JEAN DE REOME (+ 539)
Jean de Réomé est né à Dijon, capitale de la Bourgogne. Il choisit d’abord la vie érémitique dans le pays de l’Auxois en Bourgogne, dans un endroit désert, demandant conseil auprès des monastères de la région. Des disciples vinrent à lui, ce pourquoi il s’en fut incognito au monastère de Lérins, après leur avoir fondé un monastère, mais à la demande de l’évêque, il revint à Réomé, introduisant dans le monastère qu’il avait fondé la règle monastique de Saint Macaire. Réomé devint Moutiers-Saint Jean. 21500 dans le département de la Côte d’Or. Il fut l’un des pionniers de la vie monastique en Occident.

BIENHEUREUX JOSEPH (+ 1908)
Joseph Ferinademetz, prêtre, entra dans la Société du Verbe Divin pour devenir missionnaire et évangéliser la Chine.
Il témoigna de l'Eglise dans la région de Taikiachwang, dans le Shantung.

SAINT JULIEN DE BURGOS (+ 1207)
Il naquit à Burgos en Espagne et sa naissance longtemps désirée par ses parents fut considérée comme un signe providentiel. Devenu moine, il fut vite remarqué par sa vertu et ses prédications. Ce pourquoi il fut élu évêque de Cuença récemment libérée des Maures. Il y fut honoré comme un saint si grande avait été sa charité pour les pauvres.

BIENHEUREUX JULIEN MAUNOIR (1606 - 1683)
Né en Bretagne, en Ille et Vilaine, il entra dans la Compagnie de Jésus. Il voulait partir dans les missions canadiennes mais ses supérieurs en jugèrent autrement. Pendant quarante-deux ans, après avoir appris la langue bretonne pour être plus proche des populations paysannes, il évangélisa les Côtes d’Armor , le Trégor et le Léon. Il mourut à Plévin -22340, épuisé par ces voyages apostoliques incessants. Il fut béatifié en 1951.

SAINT PALLADE L’ANACHORETE (4ème s.)
Théodoret de Cyr, dans son histoire des moines de Syrie nous dit que Pallade, qui vivait en ermite à quelque distance d’Antioche, fit reconnaître au milieu de la foule, le meurtrier d’un marchand qui avait été tué sur la route. Pallade avait été accusé d’être ce meurtrier et devant ceux qui voulaient le lyncher, le marchand mort se leva, montrant du doigt celui qui l’avait tué et qui se cachait au milieu des autres. Dès lors les villageois tinrent Pallade en grande vénération.

SAINTE RADEGONDE (+ 587)
Fille du roi païen de Thuringe, elle naquit à Erfurt. Elle a dix ans quand son père est assassiné par son oncle. A quelque temps de là, elle est emmenée par Clotaire I, roi des Francs, comme otage. Il la fait baptiser et l’épouse, la comblant de bienfaits dont elle se sert pour secourir les pauvres. Elle quitte la cour de Soissons avec l’accord de son mari et saint Médard la consacre comme diaconnesse. En 561, le roi lui fit construire un monastère à Poitiers où elle reçoit la relique de la Croix qu’avait envoyée l’empereur de Constantinople. Protectrice de saint Venance Fortunat, elle fit de son monastère un centre culturel et religieux. Venance d’ailleurs composera plusieurs hymnes, pour elle, en l’honneur de la Croix. Ses funérailles furent présidées par saint Grégoire de Tours.

SAINT THEODOSE DE TOTMA (+ 1568)
Originaire de la région de Vologda en Russie, il se maria jeune et eût une petite fille. Cette vie de famille ne l’empêchait pas de consacrer à Dieu le plus clair de son temps. Devenu veuf, il confia sa fille à des parents proches pour rejoindre le monastère de Priloutk. Protégé par le tsar Ivan le Terrible et par le métropolite de Moscou, il sût garder sa pauvreté et son humilité. Devenu higoumène, il imposa à ses moines de ne vivre que de leur travail et de ne conserver que l’essentiel pour se nourrir, donnant tout le reste en aumônes.

SAINT THYRSE (+ 250)
et ses compagnons martyrs en Asie Mineure mais leurs reliques amenées en Occident les firent invoquer à Sistéron, Limoges et Oviedo. Toutefois leur historien déclare que si leur histoire est incertaine, leur mémoire les a rendus célèbres.

SAINT VALERE (+ 315)
Evêque de Saragosse, il fut condamné à la déportation en Aragon, ce dont il mourut dix ans plus tard, martyr de la foi.


Retour


© 2000-2001 - Tous droits de reproduction et de traduction réservés - infocatho