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Les saints du 30 janvier

SAINTE BATHILDE (+ 680)
ou Bertille. Célébrée dans les Eglises d’Orient et d’Occident. D’origine anglo-saxonne, elle avait été prise encore enfant, par des corsaires et revendue comme esclave à Erkinoald. Quand le roi Clovis II, fils du roi Dagobert, fut en âge de se marier, il remarqua cette admirable jeune fille dont la beauté et la douceur l’attiraient. Erkinoald la lui céda et elle devint reine. Elle eût trois fils. Mais son mari, usé par la débauche, mourut à vingt-trois ans. Devenue régente, elle donna toute sa mesure, conseillée par saint Eloi et d’autres évêques. Elle supprima l’esclavage, rendit l’impôt plus équitable et favorisa la vie monastique. Les aléas des conquêtes conduisirent le "maire du palais royal" à l’évincer. Mais Ebroïn l’estimait tout en la trouvant encombrante. Il l’obligea à s’enfermer dans un couvent, à Chelles près de Paris. Elle avait trente et un ans et y resta jusqu’à sa mort à quarante six ans, pardonnant à ses ennemis, se chargeant des besognes les plus basses et se vouant de préférence au soin des malades. Elle présida de façon décisive à l’éclosion du monachisme dans son royaume.

LES TROIS SAINTS DOCTEURS
Les Eglises d’Orient réunissent en une même célébration les trois saints "hiérarques" docteurs de l’Eglise : Basile de Grand, Grégoire le théologien et Jean Chrysostome. Leur mémoire est également célébrée chacun à une autre date selon l’Orient ou l’Occident.

SAINT ALEAUME (+ 1097)
D’abord soldat, il embrassa la vie monastique à l’abbaye de la Chaise-Dieu en Auvergne puis, à la demande du roi de Castille, il en fonda un nouveau à Burgos en Espagne.

SAINTE ALDEGONDE (+ 689)
qui consacra sa virginité à Dieu, sous l’influence de sa soeur qui était abbesse de Mons en Belgique. Elle fonda à son tour le monastère de Maubeuge.

SAINT ARMENTAIRE (+ 730)
Evêque de Pavie en Italie pendant dix années, il aimait répéter :"La prière est plus efficace et plus puissante qu’un ordre pour obtenir ce que nous demandons." Pour le reste, les "actes" de sa vie sont très silencieux.

SAINT BARSIMEE (2ème s.)
Evêque d'Edesse, il subit le martyre sous l'empereur Trajan. Les détails du récit de sa mort ne sont pas crédibles.

BIENHEUREUX DOM COLOMBA MARMION (+ 1923)
Né à Dublin, il garda tout l'humour irlandais. Étudiant au collège irlandais de Rome, il découvrit la vie bénédictine. Père abbé à Maredsous en Belgique, il fut un grand maître de spiritualité avec "Le Christ vie de l'âme" et "Le Christ dans ses mystères".

SAINT DAVID GALVAN BERMUDES (1881-1915)
Martyr pour avoir défendu la sainteté du mariage. Prêtre mexicain de Gudalajara, il s'était opposé à un officier marié qui voulait épouser une jeune fille. Lors de la bataille de Guadalajara, il fut fait prisonnier et ce militaire l'exécuta. .


SAINT ETIENNE MIN (+ 1840)
Catéchiste coréen, il fut étranglé à Séoul, pour sa foi en Jésus-Christ à l’époque où plus de 10.000 chrétiens donnèrent ce témoignage de leur fidélité au Christ. Il fut canonisé en mai 1984 à Séoul, par le pape Jean Paul II avec une centaine d’autres témoins de la foi.

SAINT HIPPOLYTE (3ème s.)
Prêtre d’Antioche qui refusa de se laisser entraîner dans le schisme de Novat. Il voulut rester fidèle à l’Eglise de Pierre et de Paul. Reconnu comme chrétien durant la persécution de l’empereur Dèce, il fut égorgé pour sa foi en Jésus-Christ.

SAINTE JACINTHE (+ 1640)
ou Hyacinthe. Originaire de la province du Latium, en Italie, elle était fantasque et frivole. Son père, le seigneur de Mariscotti, estima qu’elle devait être religieuse et la fit entrer de force chez les franciscaines de Viterbe. Pendant dix ans, elle scandalisa les soeurs de la communauté par ses mondanités et les visites qu’elle recevait. Mais comme elle était imposée par le seigneur de Mariscotti, on tolérait toutes ses insoumissions, jusqu’au jour où elle tomba malade. Elle eût alors le temps de réfléchir et de revenir sur elle-même. Elle décida de devenir une bonne religieuse. Elle connût alors une deuxième rechûte et cette nouvelle maladie la conduisit à vivre les vingt-cinq dernières années de sa vie, dans la sainteté et les grâces mystiques.

SAINT JEAN YI (+ 1867)
Martyr à Taygu en Corée, Jean-Baptiste Yi Kwangnyol menait une véritable vie religieuse communautaire avec quelques autres jeunes chrétiens, visitant les malades et aidant les pauvres. Reconnu comme chrétien, il fut décapité. Il fut canonisé avec 102 martyrs, par le pape Jean-Paul II à Séoul le 6 mais 1984.

SAINTE MARTINE (+ 226)
Dieu seul sait ce qu’elle a vécu. Elle fut en grande vénération à Rome pour y avoir subi le martyre.

SAINT MATTHIAS (2ème s.)
Evêque de Jérusalem, il était d’origine juive. Il devait beaucoup se déplacer pour rejoindre ses petites communautés chrétiennes dispersées dans tout le pays.

BIENHEUREUX MUTIEN-MARIE (+ 1917)
Il était originaire de Mellet en Belgique où son père était forgeron. Devenu frère des Ecoles Chrétiennes, il fut un grand éducateur pendant cinquante ans, avec patience, humilité et respect de la personnalité spirituelle de ses élèves. Il mourut au collège Saint Berthuin de Malonne et fut béatifié en octobre 1977.

SAINT PIERRE DE BULGARIE (11ème s.)
Fils et successeur du roi Syméon le Guerrier, saint Pierre fut un homme humble et pacifique, tout en contraste de son père qui marqua son règne de guerres continuelles. Marié à la fille de l’empereur de Constantinople, il connût un long règne de réconciliation avec Byzance. Il aimait s’entourer des conseils de saint Jean de Rila. Malheureusement son royaume vit naître l’hérésie des Bogomiles, dérivée du manichéisme. Le nord de son royaume fut envahi par le prince de Kiev. Pour ramener la paix, il préféra renoncer à son trône. Il prit l’habit monastique et il mourut l’année suivante, en consacrant à Dieu seul ses derniers jours.

SAINTE SAVINE (+ 311)
Pieuse veuve de Lodi en Italie du nord, dont saint Charles Borromée, évêque de Milan, pensait avoir retrouvé les reliques douze siècles plus tard.

BIENHEUREUX SEBASTIEN VALFRE (+ 1710)
Prêtre de l’Oratoire de saint Philippe Néri, il passa toute sa vie à Turin, directeur spirituel très sollicité. Il aimait visiter les prisonniers et les infirmes. Sa grande capacité d’amitié lui fit conduire beaucoup de juifs à la foi en Jésus-Christ. Il fut béatifié en août 1834.

SAINT THEODORE DE MYLITENE (+ 1784)
Paisible père de famille dans l’île de Lesbos, il renia sa foi chrétienne un jour de colère et se fit musulman. Pris de repentir, il s’en alla au Mont-Athos pour se faire pardonner cette apostasie. Mais afin que son reniement ne soit pas un exemple, il revint dans son village, et devant les juges, il rendit sa foi au Christ. Arrêté et jugé, il fut condamné à être pendu. Il se passa lui-même la corde au cou, sur la place publique, montant sur la pierre qui servait d’échafaud et, après avoir demandé pardon à tous les chrétiens qui l’entouraient, il se laissa glisser dans le vide et rendit ainsi à Dieu son âme purifiée.

SAINT THEOPHILE LE JEUNE (+ 792))
Gouverneur militaire en Asie Mineure, il fut chargé de diriger une expédition navale contre les Sarrasins qui menaçaient l’empire. Lors de cette bataille, les deux autres navires amiraux l’abandonnèrent, le livrant ainsi à l’ennemi. Capturé, il fut gardé prisonnier quatre années, à l’issue desquelles il fut décapité, durant une fête musulmane, pour avoir refusé de renier le Christ.

SAINT THIATILDE (9ème s.)
Abbesse du monastère de Freckenhorsten en Westphalie.


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